Port de pêche de Boudis : Acquisition d’un «Roulev»


Les équipements du port de Boudis, dans la commune de Jijel, viennent de s’enrichir avec l’acquisition d’un «Roulev» d’une capacité de 110 tonnes, a-t-on appris auprès de l’entreprise de gestion des ports de pêche (EGPP).

Cet équipement de manutention permet de mettre à sec les bateaux de pêche et de plaisance et les remettre, après réparation, à l’eau. L’élévateur de bateaux a été acquis par un privé qui a bénéficié d’une concession au sein de l’enceinte portuaire. Ce «Roulev» évitera à l’avenir les habituels longs déplacements vers les ports du centre du pays pour les réparations à sec des embarcations. Le «Roulev» acheté d’Angleterre a coûté près de 60 MDA (millions). A noter que ce nouvel équipement ne servira pas seulement aux navires de pêche de Jijel, mais devrait faciliter la prise en charge de la flotte de l’est du pays, vu qu’il n’existe pas d’équivalent dans la région.

Fodil S
el watan
le 20/12/2010

La sardine interdite à l’exportation


Le thon, la sardine et le corail sont des produits sensibles que le ministère veut protéger.

«L’exportation de la sardine devrait être interdite», a soutenu Abdallah Khanafou, ministre de Pêche et des Ressources halieutiques, lors de son passage hier sur les ondes de la Radio nationale.Cette option permettra au citoyen algérien d’augmenter la part de poisson dans son alimentation, a déclaré le ministre.Estimant que «l’exportation des espèces à forte valeur ajoutée peut être maintenue et compensée par l’importation de produits à large consommation» le ministre pense «qu’une régulation s’impose pour faire l’équilibre entre l’exportation et la consommation nationale et avec le concours du ministère du Commerce».Le ministre a, par ailleurs, annoncé que «l’interdiction de la pêche du corail sera levée après l’élaboration d’un plan de gestion de cette ressource». Ce plan sera basé sur une étude qui a émis des variantes d’exploitation reparties tout le long du littoral algérien.Chaque secteur bénéficiera de 10 concessions d’exploitation à raison de 300 kg par concession, soit 6 tonnes à extraire par an. Mais un seul secteur sera ouvert pendant cinq ans alors que les autres seront au «repos» tour à tour pendant 20 ans afin de préserver les écosystèmes et permettre la reconstitution des bans de corail.S’agissant de la préservation de la sécurité alimentaire, le premier responsable de ce secteur sensible a annoncé que «l’acquisition de nouveaux bateaux de pêche est suspendue». Il a indiqué que les 4500 unités de pêche opérationnelles, peuvent suffire à couvrir les besoins de l’Algérie en matière de pêche. Le programme de soutien de l’Etat au secteur est de 26 milliards/DA. Ce programme a permis le rajeunissement de cette flottille, dont la moyenne d’âge est passée de 20 à 12 ans.Regrettant la mauvaise gestion des ports de pêche, qui reste un «obstacle» à la bonne exploitation des ressources, il a souligné qu’«il est anormal de gérer la ressource en amont et en aval et de ne pas intervenir en matière de commercialisation et de transit du poisson» et partant, à recommander «visibilité et transparence» dans la gestion de la ressource halieutique.S’exprimant sur les prix élevés du poisson, il a écarté l’existence de spéculation sur le poisson, rappelant que «produit hautement périssable, le poisson ne peut être stocké et ce n’est que l’offre qui peut en réguler le prix».Le même responsable a annoncé l’interdiction, à l’avenir, aux sociétés mixtes l’exploitation du poisson dans les eaux algériennes, pratique qui reste source de trafic.Concernant la pêche du thon, le ministre a précisé que l’exploitation de cette variété de poisson est désormais dévolue aux seuls armateurs algériens qui ont bénéficié d’une aide de l’Etat à hauteur de 60% pour l’acquisition de 15 thoniers. Khanafou a regretté toutefois que le quota de l’Algérie de 1000 tonnes de thon pour 2009 n’ait pas été pêché.Evoquant l’aquaculture en Algérie, le ministre suggère un programme spécial pour son développement, relevant le retard important accusé. Un développement rapide s’impose dans cette filière, qui, a-t-il dit, représente 50% de la production mondiale et brasse quelque 78 milliards de dollars selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Abdelkrim AMARNI
le 13/10/2010

Chasse sous-marine - Un business qui rapporte gros


Qu'il soit d'est ou d'ouest, le vent ne sera pas un handicap pour les mordus de la pêche, nombreux cet été à ferrer le sar, la dorade ou le pagre, contrairement aux amateurs de chasse sous-marine pour qui le moindre zéphyr est sujet de préoccupations. Entre ceux-ci et ceux-là, les revendeurs de matériel de pêche font de belles affaires... Rencontré au marché de Ténès, Younes est venu 'approvisionner en hameçons, leurres et autres matériels de pêche.

«C'est comme ça, il faut investir en matériel pour avoir les plus belles prises», souligne t-il, avec un clin d'oeil complice, au propriétaire du petit magasin de matériel de pêche. Pour un matériel basique, une bobine de fil de pêche de marque réputée, une canne, un moulinet, des hameçons et des leurres, la note ne descend pas des 5 000 dinars, même si parfois des arrangements se font entre les pêcheurs et les revendeurs. «Généralement, il faut compter entre 4 000 et 5 000 dinars pour avoir un matériel plus ou moins acceptable pour pêcher du bon poisson», affirme Younes, venu camper cette année

du côté de Damous, dans la wilaya de Tipasa. Dans son local installé juste sur les hauteurs du marché couvert de l'antique Cartenna, le propriétaire de ce magasin conseille les pêcheurs sur la qualité du matériel, les oriente sur les coins de bonne pêche, et, surtout, ne va pas au-delà de simples conseils sur la manière de ferrer un poisson. «Tu sais, ici, les pêcheurs sont susceptibles, ils savent tout, au départ, donc pas besoin de leur montrer comment ils vont pêcher, même s'ils t'écoutent poliment», confie un vieux... loup de mer de passage dans cette boutique hérissée de cannes à pêche.

La gigue ou comment ferrer le gros poisson



Mais, le «must» du matériel de pêche à la ligne c'est celui spécifique à la gigue, une méthode de pêche de profondeurs et au gros. Le matériel de la gigue oscille entre 50 000 et 60 000 dinars, et, en sus, il faut être équipé d'une embarcation. A Blida, c'est la grande tendance de cet été: aller faire de la gigue du côté de Damous et Gouraya. Le matériel, cher s'il en est, et notamment une canne en fibre de verre et un moulinet pour le très gros poisson, permet «de pêcher des pièces absolument fantastiques, comme le denti, le gros pagre, le mérou ou le sériole, entre autres poissons de profondeurs», assure Smaïl, qui a laissé de côté momentanément la chasse sous-marine pour la pêche à la gigue. «Oui, le matériel de la gigue est coûteux, mais au final, tu rentres pratiquement avec ta barque pleine de gros poissons, que tu vends après pour amortir ton investissement», ajoute Smaïl

Le matériel de pêche a été de tout temps un créneau porteur pour les revendeurs, mais les pêcheurs aujourd'hui, avec l'arrivée de la gigue, qui bénéficie en Europe et aux Etats-Unis de sites dédiés à cette technique de pêche au gros, reprennent du poil de la bête et font de grosses recettes. «Généralement, un mérou est revendu par les pêcheurs ou les chasseurs à 800 - 900 DA/kg, un sar à 500 - 600 DA/kg, un courbe à 600 - 700 DA/kg», indique Toufik, un professionnel de la chasse sous-marine, avant de calculer qu'avec une bonne pêche ou une bonne chasse, on peut rentrer le soir avec une recette de plus de 50 000 DA.

Les pêcheurs et les chasseurs vendent leurs prises en général à des mareyeurs des pêcheries des villes du littoral, ou bien à des restaurateurs. «La chasse sous-marine reste, cependant, plus rentable en termes de chiffre d'affaires», précise Toufik, selon lequel une bonne prise par sortie en mer équivaut à une quantité de 30 à 40 kg de poissons, généralement des pièces de gros mérous, des badèches, des sars ou des courbes. «Deux mérous de 10 kg chacun, trois courbes de 2,5 kg pièce, et quatre beaux sars et dorades de 1,5 kg chacun, agrémentées d'une à deux cigales est une chasse parfaite, un plat varié comme on dit dans notre jargon», relève encore Toufik

Chasse sous-marine : un filon juteux



Pour autant, le matériel de chasse sous-marine n'est pas donné : un masque de plongée est vendu entre 3 500 et 5 000 DA, le tuba est généralement offert par le revendeur, des palmes «pro» entre 5 000 et 8 000 DA, une tenue de plongée entre 15 000 et 25 000 DA, et les fusils harpons qui se négocient de 10 000 à 20 000 DA. Un chasseur, assure Smaïl, installé actuellement à Témouchent, ne sort jamais en mer sans trois fusils harpons au moins, dont un avec moulinet, un pour la chasse à l'agachon et un troisième, puissant, pour les grottes et les dalles d'accès difficile. «Le matériel est cher, mais on s'y adapte», laisse tomber de son côté Toufik, qui ajoute qu'à cet attirail, «il faut ajouter une paire de gants à 2 500 DA, une torche à environ 3 000-4 500 DA, des bottines à 3 000 DA, et un poignard à 1 500 DA environ». Très peu loquaces sur leur bizness, les revendeurs de matériel de pêche et de chasse sous-marine font, assurément, de bonnes affaires

La filière est tellement rentable que de grands équipementiers de la chasse sous marine se sont installés ces trois dernières années en Algérie, notamment à Alger, Oran et Annaba. «Il y a du poisson, du beau poisson sur nos côtes lesquelles sont, hélas, polluées à une vitesse vertigineuse», regrette un chasseur selon lequel le littoral «doit être protégé, notamment contre, les déversements des eaux usées des villes et, surtout, contre la pêche à la dynamite, qui se pratique impunément dans certaines wilayas du centre et de l'ouest du pays». Et, plus qu'une activité sportive, la chasse sous-marine, en apnée et la seule

autorisée avec un permis de chasse, est pour des centaines d'Algériens un métier à plein temps, à longueur d'année. Pour Khaled, Chérif et tant d'autres accros des profondeurs, natifs de Bab El Oued, la chasse est devenue vraiment leur «raison de vivre», estime encore Toufik, ingénieur de son état qui pratique cette activité «de temps à autre, de peur d'en devenir accro». Et Smaïl de rêver les yeux grand ouverts, fixés sur l'horizon clair de ce beau matin d'été «Les profondeurs marines, les gorgones ondulant au gré des courants, les tombants pleins de petits poissons picorant le corail, des mérous qui te surveillent du fond de leurs trous, des courbes planant au-dessus d'incertaines épaves mangées par le temps, c'est un spectacle extraordinaire que seul la mer peut te procurer. Et, en sus, tu peux vivre de ce monde magnifique.»

www.allafrica.com
le 03/10/2010

Le meurtrier du jeune Boubekeur bientôt identifié ?


L’auteur du meurtre du jeune Boubekeur, tué par un hors-bord alors qu’il faisait de la plongée sous- marine à quelques mètres de la plage de Moretti, n’a pas été encore identifié, apprend-on auprès de la Gendarmerie nationale.L’enquête se poursuit, nous dit-on, en collaboration avec la Marine nationale qui, rappelons-le , est chargée de la sécurité de la façade maritime de la zone d’Etat du Sahel (ex-Moretti ) et doit par conséquent avoir des éléments d’information clés pour identifier les embarcations présentes sur les lieux du drame.

La gravité des lésions relevées sur le corps du jeune Boubekeur, notamment au niveau de la tête, suggère un choc extrêmement violent qui a dû laisser des traces au niveau de la coque de l’embarcation incriminée.Les responsables de l’enquête assurent qu’ils feront tout pour remettre l’auteur du crime entre les mains de la justice.Boubekeur a été enterré dimanche à Blida, jour où il devait fêter son vingt-troisième anniversaire. La douleur de sa disparition est très profonde chez sa famille et ses nombreux amis.

el watan
le 05/10/2010

Il est nécessaire de mettre à jour la réglementation sur la pêche


A l’issue des trois jours de travaux d’ateliers sur l’aire marine protégée du parc de Taza à Jijel, organisés la semaine dernière, nous avons profité de la présence du Dr Marina Gomei pour lui poser quelques questions sur la future aire marine protégée.

-Qu’a-t-on de concret pour démarrer ce projet ?

Il y a eu la première étape de démarrage pour lancer officiellement ce projet. Après juin 2009, les experts nationaux, en collaboration avec les étrangers, ont complété les études pour avoir les informations de base sur les données biologiques et socio-économiques de la région du parc national de Taza. Avec ces données et ces résultats en ce moment, nous avons finalisé toutes les études, nous sommes en train de terminer les rapports, à ce stade, il y aura la troisième étape. Premièrement, partager les résultats avec toutes les parties concernées, donc diffuser l’information. Après, à travers un processus fait par étapes, développer chaque partie du futur plan de gestion. Qu’est-ce que ça veut dire ? Identifier les objectifs, voir comment nous pouvons ensemble développer les stratégies de gestion, et après, comment nous pourrons améliorer la réglementation de toutes les activités humaines dans la mer. Ca sera la 3e étape qui sera lancée d’ici l’année prochaine.

-Les professionnels de la pêche ont montré une certaine inquiétude, qu’avez-vous à leur dire ?

Quand il s’agit d’une réglementation d’un espace terrestre ou marin, cela signifie qu’il faut mettre à jour la réglementation, peut-être la changer. Et quand il s’agit de secteurs économiques, cela signifie avoir un impact très fort sur les personnes, des familles avec des enfants. C’est clair qu’il y a des inquiétudes parce que bien sûr il y aura peut-être des restrictions. Le message, c’est que le parc ne veut pas prendre des décisions qui ne respectent pas les valeurs et les intérêts des uns et des autres. La stratégie d’aménagement des espaces marins prend en considération l’intérêt des parties prenantes. Bien sûr, il faudra discuter et négocier cela. Ce qui est important, c’est de faire une réglementation de la pêche de façon qu’elle soit durable pour le futur parce que les études ont déjà montré que la ressource halieutique diminuera de plus en plus, et le secteur économique sera menacé de façon sérieuse.

-Les experts qui ont étudié la future Amp soutiennent que la qualité des eaux demeure assez bonne, d’où pourrait provenir le danger, de la pêche ou d’autres chose ?

C’est une question clé. Le milieu marin, comme tous les écosystèmes naturels, est influencé par plusieurs facteurs : des facteurs humains, naturels, indirects, comme la pollution. Il s’agit d’un mélange, d’une interaction des menaces, ce n’est pas simplement la pêche. Nous ne pouvons pas agir sur les changements climatiques par exemple, mais en assurant un meilleur état naturel des écosystèmes, ils seront plus forts contre des menaces externes. Ca c’est une première partie. L’autre partie, c’est bien sûr la réglementation de l’impact négatif humain sur l’écosystème, ça ne veut pas dire interdiction.

Fodil S
el watan : le 02/10/2010

Réparation des conteneurs


l’ERENAV a relancé durant le premier trimestre 2010 la réparation des conteneurs, activité qu’elle avait pratiqué durant plusieurs années sur les trois sites de l’entreprise (Alger, Oran et Bejaia) pour le compte de plusieurs clients parmi lesquels on peut citer la société CALTRAM, la SNTM-CNAN ainsi que des transporteurs étrangers. Cette activité avait atteint un niveau très élevé au milieu des années 90 durant lesquelles l’ERENAV réalisait la réparation de plusieurs centaines de conteneurs par mois (Alger plus de 500 boites/mois, Oran plus de deux cent boites/mois et Bejaia plus de cent boites/mois).

La réparation des conteneurs avait été abandonnée par l’ERENAV par la suite en raison de la concurrence déloyale pratiquée par la concurrence privée, caractérisée par des coûts extrêmement bas (favorisés par l’utilisation de très peu de moyens techniques et une main d’œuvre peu qualifiée).

La relance de cette activité a été possible grâce à la bonne coopération avec la société NASHCO, filiale de CNAN Group, avec laquelle l’ERENAV est liée par une convention pour la réparation des conteneurs de la CNAN sur trois sites : Oran, Bejaia et Skikda. L’activité a démarré sur les trois sites.

www.erenav.com

Sonatrach : Réception d’un nouveau GPLier, le «Berga II»


Hyproc Shipping Compagny, filiale à 100% de Sonatrach, a réceptionné et mis en exploitation à Arzew, le 16 septembre dernier, un nouveau navire, un GPLier baptisé Berga II, selon un communiqué de la compagnie nationale.

La commande a été placée le 1er septembre 2008 auprès du chantier de construction coréen, Hyundai Heavy Industries, pour deux navires «sisterships» transporteurs de GPL d’une capacité de 35 000 m3 chacun. La supervision et le suivi de la construction du GPLier ont été assurés sur le chantier par des cadres de la compagnie.Le second navire baptisé Rhourd El Fares sera réceptionné en novembre 2010, a indiqué la même source. Avec la réception de ces deux navires, le potentiel de transport de GPL de Sonatrach va doubler, passant de 58 000 m3 à 128 000 m3. Ces dernières acquisitions s’inscrivent dans un vaste programme d’investissement visant le renouvellement de la flotte maritime de l’entreprise et confortent la stratégie de valorisation et de commercialisation des hydrocarbures du groupe Sonatrach. Le Berga II, digne héritier de l’ancien GPLier Berga fait référence au Djebel Berga, situé au sud d’In Salah, dont le premier gisement de gaz a été découvert en 1954, selon les indications de Sonatrach

el watan
le 26/09/2010

Vers la réalisation du projet de l’institut maritime


Un terrain vient d'être dégagé à la sortie ouest de Ténès pour la réalisation du futur institut des sciences maritimes, rattaché à l'université Hassiba Ben bouali de Chlef, avons-nous appris auprès des services concernés.

D'une superficie de 14 hectares, cet espace a été officiellement délimité et intégré dans le nouveau plan directeur d'aménagement et d'urbanisme (PDAU) de la ville de Ténès, selon la même source. Il servira ainsi à la réalisation du premier institut des sciences de la mer qui répondra parfaitement à la vocation de la région. Selon les informations en notre possession, le dossier y afférent a déjà été transmis au ministère de l'Enseignement et de la Recherche scientifique pour inscription. La direction de l'université Hassiba Ben bouali a, d'ores et déjà, pris les dispositions nécessaires pour concrétiser ce projet, conformément aux résolutions de son conseil de direction. Ce sera le second établissement universitaire à voir le jour en dehors de l'université centrale, après celui d'Ouled Farès, sur la route reliant Chlef à Ténès.

Ahmed Yechkour
el watan
le 14/09/2010

Amar Ghoul supervise les travaux de la nouvelle voie

Le taux d’avancement de la première tranche (9,5 km) a franchi la barre des 80% alors que les travaux de réalisation de la deuxième tranche, d’une longueur de 15,5 kilomètres, n’ont pas encore été entamés.

Le chantier de réalisation de la nouvelle voie devant relier la ville portuaire d’Arzew au village agro-maritime de Kristel a fait l’objet, hier, d’une visite d’inspection du ministre des Travaux publics en visite à l’Ouest à l’occasion de l’inauguration du tronçon autoroutier Oran-frontières algéro-marocaines. Longue de vingt cinq kilomètres à partir de la localité balnéaire Cap Carbon, cette nouvelle route, appelée autrement la voie du littoral de la corniche Est d’Oran, s’ajoutera aux deux pénétrantes d’Arzew qui n’en comptait qu’une seule il y a à peine une année, rappelle-t-on. Durant sa visite, il a été fait savoir au ministre que le taux d’avancement de la première tranche (9,5 km) a franchi la barre des 80% alors que les travaux de réalisation de la deuxième tranche, d’une longueur de 15,5 kilomètres, n’ont pas encore été entamés.

Ceux-ci ne sauraient tarder, selon les explications fournies par le responsable des travaux publics qui a saisi cette occasion pour informer le ministre des études et travaux préliminaires actuellement en cours pour la réalisation du grand axe autoroutier devant relier le port d’Arzew à l’autoroute Est-Ouest. A ce propos, le membre du gouvernement a instruit le responsable de ce projet d’ouvrir ce nouvel axe qu’il a qualifié d’hautement stratégique avec trois fois deux voies et loin des artères urbaines afin de préserver celles-ci des dégradations pouvant être provoquées par les véhicules poids lourds venant du port ou y allant, a-t-il rappelé. De retour à Oran le, le cortège ministériel s’est dirigé vers la corniche supérieure où M.Amar Ghoul a supervisé les travaux de modernisation et de dédoublement du tronçon allant de Mers El Kebir à Aïn El Turk et dont les travaux ont débuté en octobre dernier avec un délai de réception fixé au mois de mai 2011, rappelle-t-on.

Azzedine Belkedrouci
el watan
le 14/09/2010

I.S.M. Bou Ismail


Créé en 1975, l'Institut supérieur maritime de Bou Ismaïl (ISM) est un établissement public national qui forme des officiers de pont, des officiers mécaniciens de 1ère classe et des ingénieurs en mécanique navale. Cet établissement public d'envergure nationale, arabe et africaine, avait formé plus de 7 000 diplômés, toutes filières confondues, dont 300 étudiants africains et arabes. A ce titre, il a délivré à ce jour plus de 32 000 certificats de stages de courte durée. C'est à la lumière de cette notoriété que cet Institut bénéficie de toute l'attention des pouvoirs publics et, partant, d'un programme d'opérations décentralisées au profit d'acquisition d'équipements pédagogiques à l'instar du simulateur de propulsion machine acquis au prix de 30 millions de dinars. Plusieurs autres opérations de réhabilitation des infrastructures existantes avec acquisition d'équipements pédagogiques modernes atteignant la somme colossale de 160 millions de dinars furent acquises au profit de cet Institut.

Il convient de rappeler, par ailleurs, que cet Institut avait bénéficié, dans un passé récent, de dons de plusieurs pays, notamment du Japon qui avait offert un don de près de 400.000 dollars destiné à financer la remise en état du simulateur radar et à l'achat de pièces de rechange ainsi qu'à la formation d'experts chargés de l'installation et de la maintenance de cet équipement. Ce don s'inscrivait dans le cadre de la réparation du simulateur radar qui est un outil de base acquis par l'Algérie lors du démarrage en 1975 de cet Institut.

Cet Institut, qui délivre des brevets pour le personnel navigant, est devenu un passage obligé pour l'ensemble du personnel navigant maritime devant être détenteur de ces brevets, notamment pour le long et moyen cours

Précisions, par ailleurs, que ce type de brevet répond à une exigence de la convention STCW, qui est la norme mondiale standard de formation permettant la délivrance de ce type de brevet. Dans le cas de la remise à niveau et de la vérification de ces conformités, ainsi que de la certification ISO 2000, l'ISM de Bou Ismaïl avait reçu plusieurs visites d'inspecteurs de l'organisation maritime internationale.
Des observateurs experts de renom, tant algériens qu'internationaux, admettent que le travail de l'ISM de Bou Ismaïl contribue à l'accompagnement du secteur des transports maritimes et du développement de la flotte algérienne, par le biais d'une formation de qualité.

Précisons en outre que l'ISM de Bou Ismaïl est une branche de l'université maritime mondiale de MALMO (Suède) qui a obtenu, en 2004, sa certification ISO/9001/2000 du bureau de qualité canadien. Cet Institut, s'est lancé dans la formation de courtes durées dans le cadre de la lutte contre la pollution et le sauvetage en mer. C'est depuis 2006 que l'Institut national supérieur maritime (ISM) assure des formations de post graduation spécialisées dans le code ISPS de la sûreté maritime, en collaboration avec l'institut américain NEMI.

Informations complémentaires :

STATUT : E.P.A. - INFS ( Décret N°85/243)
CREATION : Ordonnance n°74/86 du 17 /09/ 1974
Décret n°88/208 du 18/10/1988.
TUTELLE ADMINISTRATIVE : MINISTERE DES TRANSPORTS,
TUTELLE PEDAGOGIQUE : MINISTERE DES TRANSPORTS,
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE.
MISSIONS :
Formation perfectionnement
Recyclage du personnel navigant et sédentaire de la marine marchande et des ports.
CAPACITES PEDAGOGIQUES : 450 étudiants.

INFRASTRUCTURES :
Bibliothèque : 24 000ouvrages.
Salle de cinéma : 320 places.
Salle de réunion : 150 places.
Amphithéâtre : 100 places.
Salles de cours : 30.
Laboratoires et ateliers : Automatique, électronique, informatique, radio, simulateur radio, météorologie, simulateur radar, atelier machines, soudure tournage, moteur diesel -GM DSS- salle multimédia et étude des langues.
- Centre des techniques de sécurité comprenant un centre de feu - bassin de survie en mer.

Superficie : 17ha (en bordure de mer) 05 ha bâtis.
INTERNAT :
300 chambres (05 blocs de 60 chambres).
01 foyer d’étudiants.
RESTAURATION : 300 couverts/jour.

ENCADREMENT :
24 enseignants permanents.
15 enseignants vacataires et associés.
FORMATION : Post-graduation spécialisée (PGS) 12 mois
(cadres titulaires d’une graduation, détachés par l’entreprise).
Shipping
Sécurité maritime
Management portuaire
Gestion et administration maritime
Logistique du commerce international
Ingénieurs :
Ingénieur mécanicien de la marine marchande
Ingénieur polyvalent de la marine marchande
Autres :
Capitaine au long cours
Lieutenant au long cours
Capitaine au cabotage
Officier de port
Officier mécanicien de 2ème classe.
Cours spécialisés et stages :
Automatique radar plotting aid (ARPA)
Moteur diesel
Sauvetage et survie en mer
Lutte contre l’incendie à bord des navires
Exploitation des moyens de sauvetage
Soins d’urgence
Anatomy of shipping
Draft survey
Transport de pétrole
Transport de gaz
Contact :

I.S.M.
INSTITUT SUPERIEUR MARITIME
BOU-ISMAIL - TIPAZA.
Route d'Alger. BP 61
42415 Bou Ismail
TEL : (024) 46/19/71 et 46-15-1

Sources :
Le Quotidien d’Oran Larbi Houari
Ministère des transports.
www.elmouja.over-blog.com/

Bechar : Pratique de la planche à voile au barrage de Djorf Torba


La direction de la Jeunesse et des Sports de Bechar envisagerait d’introduire la pratique de la voile au niveau du barrage de Djorf Torba (350 millions de m3 et à 50 km à l’extrême ouest du chef-lieu de wilaya). Une première dans le Sud du pays !

L’idée fait son chemin à travers une réunion qui a regroupé, le 23 mars dernier, le DJS, le vice-président de la fédération de voile, le directeur technique de la fédération et le président de la ligue de voile de Bechar. Au cours de cette réunion, on retiendra que les quatre axes retenus ont fait l’objet d’une discussion. Le premier axe, c’est le développement de la discipline sportive qui n’est pas connue dans la région. L’embryon mis en place en 1994, qui n’a pas vu le jour, a été abandonné compte tenu du contexte de l’époque. Il s’agit, selon les ardents défenseurs du projet, de tenter cette expérience dans le Sud et relever le défi des préjugés quant à l’aboutissement du projet, fait-on remarquer. Le deuxième axe a porté sur la création d’un pôle de développement de la pratique de la voile de façon équilibrée, modérée et harmonieuse en vue d’arriver graduellement au diapason de la discipline telle qu’elle est pratiquée au Nord du pays.
Le troisième axe de la réunion avait pour préoccupation la création d’une école de formation des jeunes voiliers qui sera rattachée à la ligue de wilaya. Le quatrième axe serait relatif aux besoins exprimés en matière d’équipement tels les petites barques, les planches à voile, vauriens (voilier à deux places), solitaires et matériels pédagogiques accompagnateurs de la discipline. Enfin, le cinquième et dernier axe discuté portait sur la réalisation d’une base nautique et la fédération a remis dans ce sens un document y afférent qui fera l’objet, dit-on, d’un cahier des charges du dit projet. Mais la réunion au niveau de la wilaya a fortement insisté sur les retombées bénéfiques socioéconomiques qu’entraînerait la réalisation de la pratique du sport à voile, notamment en matière de création d’emplois de jeunes, de restauration, d’hébergement et autres activités récréatives.

el watan 2009

Secteur de la pêche dans la wilaya de Boumerdès : Des potentialités à valoriser

Le littoral de la wilaya (90 km) offre des caractéristiques morphologiques et géographiques favorables à une exploitation diversifiée des ressources halieutiques.
La wilaya de Boumerdès recèle des potentialités à même de booster le secteur de la pêche au niveau local, régional, voire national. Selon la direction de la pêche et des ressources halieutiques de wilaya, quoiqu’il soit relativement désavantagé par l’étroitesse de ses fonds chalutables, son littoral de 90 km offre des caractéristiques morphologiques, géographiques et bathymétriques favorables à une exploitation diversifiée des ressources, notamment en matière de pêche des espèces pélagiques qui représentent en moyenne 92% des tonnages débarqués au niveau des différents ports de la wilaya.
Sur le plan des ressources humaines, la wilaya dispose d’un réservoir de marins-pêcheurs qui héritent ce métier de père en fils, notamment parmi les habitants de Dellys, Cap Djinet et Zemmouri. Des capacités qui devraient être renforcées avec l’introduction de formations spécialisées dans les CFPA des localités balnéaires de la wilaya. Pour peu qu’il y ait des facilités et encouragements à même de susciter l’intérêt du personnel existant pour ces formations. Depuis 1990, on a déjà formé 1514 personnes, précise la direction de la pêche. Avec 1014 individus formés, les marins représentent plus de 2/3 du personnel formé, suivis des capacitaires (214), les mécaniciens (142) et les patrons côtiers (22). 92 autres marins et 30 patrons côtiers sont en cours de formation. La wilaya compte 3 grands ports de pêche : Zemmouri, Cap Djinet (non opérationnel) et Dellys, le plus ancien d’entre eux.
Protégé contre les houles de son côté ouest par une pente portant le nom de cette ville antique, ce dernier est l’un des meilleurs ports du pays du point de vue géographique. Car, de l’avis même des pêcheurs, il est facilement accessible même en temps orageux.Elle compte également un abri de pêche et 9 plages d’échouage. Et les trois localités portuaires sus-citées disposent chacune d’une antenne de pêche et deux halles à marées sont prévues, l’une est en cours de réalisation à Zemmouri-El-Bahri et l’autre est au stade d’études à Dellys. A Boumerdès, le secteur a bénéficié de 37 projets au titre du Fonds national de développement de la pêche et de l’aquaculture (FNDPA), pour un montant global de 1,3 milliard de dinars, dont 4,14 millions de dinars de subventions de l’Etat.
Les 37 projets subventionnés, selon leur nature, concernent l’acquisition de bateaux (19), la réhabilitation du matériel de pêche (14), la construction et la réparation navale (2), le froid (1) et les projets intégrés (1). Cependant, 26 projets seulement ont été réalisés : 17 pour l’acquisition de bateaux, 8 pour la réhabilitation et matériels de pêche et un seul projet intégré. Ce qui a permis la création de 430 postes d’emplois, ajoute-t-on de même source encore. En matière de commercialisation du matériel de pêche, 8 points de vente sont éparpillés sur les trois localités : Dellys (5), Zemmouri (2) et Cap Djinet (1). Boumerdès approvisionne le marché à hauteur de 12 000 tonnes en moyenne annuellement, toutes espèces confondues. Et le secteur génère 6000 postes à travers le territoire de la wilaya dont 3669 postes maritimes et 2331 à terre (ramendeurs, mareyeurs, constructeurs et réparateurs de bateaux, etc.).

Notons enfin, qu’au titre du plan quinquennal 2010-2014, le secteur de la pêche dans la wilaya est doté d’une enveloppe budgétaire de 290 millions de dinars.

Yacine Omar
le 01/09/2010

Les ports de Dellys et Zemmouri saturés

Situé à environ 12 km du chef-lieu de wilaya, le port de Zemmouri a une capacité de 183 unités de pêche, selon la direction de la pêche et des ressources halieutiques de Boumerdès. On y dispose de 179 unités dont 1 chalutier, 82 sardiniers et 96 petits métiers.
Des unités exploitées dans la pêche artisanale, au niveau des zones de pêche intérieures à 6 miles nautiques, précise-t-on de même source.Au niveau du port, les marins-pêcheurs que nous avons rencontrés se plaignent cependant de «l’exiguïté de la passe d’entrée au quai». «La passe d’entrée au quai est très exigüe. De ce fait, deux felouques ne peuvent pas y accéder en même temps. Ce qui représente un véritable risque de collision à ce niveau, notamment en périodes d’intempéries», se plaint-on. Au port de Dellys, la situation est moins confortable. Si le premier responsable du secteur dans la wilaya estime que ce port «est occupé à 95% de ses capacités», avec une flottille composée de 162 unités de pêche (1 thonier, 11 chalutiers, 32 sardiniers et 118 petits métiers), les marins rencontrés sur le quai ont une autre estimation. Ils trouvent que «le port est plus que saturé». «Le nombre d’unités est largement supérieur aux capacités du port. Il y a à peine 1 m entre une felouque et une autre», nous dit-on.
Chose que nous avons constaté de visu sur place. Aux moindres intempéries, toutes les unités de pêche se trouvant au quai risquent d’entrer en collision. Plus grave, «nous ne pouvons même pas nettoyer nos filets régulièrement en raison de l’exiguïté du quai», déplorent les marins. Et d’expliquer : «Pour nettoyer nos filets et les amender, il faut les déposer sur le quai. Ce qui est impossible dans l’état actuel des choses, car nous devons débarquer les quantités pêchées le plus vite possible et laisser la place au marin suivant qui est déjà là et attend qu’on lui libère l’espace réservé au débarquement.» Cette situation est d’autant plus inextricable que ce port est à usage mixte : de pêche et commercial. «Le port est encombré davantage avec les bateaux commerciaux.
En effet de gros bateaux y viennent embarquer des déchets ferreux surtout ou débarquer diverses marchandises. Dernièrement, on y a débarqué de grosses conduites métalliques destinées à la station de dessalement de l’eau de mer de Cap Djinet, ce qui a paralysé notre activité durant toute la durée de l’opération», déplorent les marins. D’ailleurs lors de notre passage sur les lieux, lesdites canalisations étaient toujours là. Face à cette situation, les marins de Dellys fuient vers les ports de Zemmouri ou d’Azeffoun (dans la wilaya de Tizi Ouzou).
Yacine Omar
el watan : le 01/09/2010

Cap Djinet : Ensablement des infrastructures

Réalisé pour un montant de plus de 156 milliards de dinars, le port de pêche et de plaisance de Cap Djinet, situé à 25 km à l’est du chef-lieu de wilaya de Boumerdès, est actuellement hors service.
En effet, quelques mois seulement après l’achèvement des travaux en décembre 2007, cette infrastructure a fait face à un sérieux problème d’ensablement. Pis, des unités de pêche amarrées au quai se sont retrouvées coincées à l’intérieur du port et leurs propriétaires ont dû recourir à leur évacuation à l’aide d’une grue, plusieurs semaines, voire des mois plus tard. Devant accueillir 115 unités de pêche, ce port s’apparente aujourd’hui à une plage d’échouage et n’accueille, comme nous l’avons constaté, que quelques petits-métiers. Toutefois, selon des sources concordantes (DTP et APC de Cap Djinet), «des travaux de protection contre l’ensablement et des jetées y sont en cours de réalisation».

Dans le cadre du Programme complémentaire de soutien à la relance économique, le port a bénéficié d’un budget s’élevant à plus 1,6 milliard de dinars, dont près de 1,3 milliard de dinars pour les travaux et 30 millions de dinars pour l’étude, selon la fiche technique du projet, dont nous détenons une copie. L’entreprise réalisatrice du projet est le groupement Meditram et Arab Contractors, retenu à l’issue d’un avis d’appel d’offres national restreint.

Le marché a été visé par la Commission nationale des marchés (CNM) en date du 24 avril 2006, tandis que le cahier des charges avait été visé par la même commission le 29 août 2005. Le marché a été approuvé le 6 mai 2006 pour le montant cité plus haut. L’ordre de service (ODS) du commencement des travaux a été émis le 17 mai 2006 par la direction des travaux publics (DTP) de Boumerdès. Le chantier a été réceptionné au mois de décembre de l’année suivante, dans les délais initialement prévus (19 mois). Le suivi des travaux a été assuré par le bureau d’étude LEM, basé à Hydra (Alger), et le laboratoire LCTP d’Hussein Dey (Alger) s’est chargé du contrôle.Soulignons enfin, que suite au séisme du 21 mai 2003, l’étude initiale élaborée en 1990 par le LEM a dû être actualisée en 2005 par ce même bureau d’étude.

Yacine Omar
el watan : le 01/09/2010

Azeffoun. Activités subaquatiques : Deuxième manche régionale de pêche sportive en apnée

Organisée par l'Olympique club d'Aït Rehouna, (OCA) et la ligue de Béjaïa sous l'égide de la Fédération algérienne des activités subaquatiques, sponsorisée par l'APC d'Azeffoun, cette 2e manche régionale de chasse sous- marine en apnée (sans bouteilles), s'est déroulée, samedi dernier, à Azeffoun.
Seize plongeurs, appartenant aux clubs suivants, l'ASW Béjaïa, l'OCAït Rehouna et la Ligue de Béjaïa, ont pris part à la compétition qui s'est déroulée au large du port d'Azeffoun. Cinq concurrents du village Aït Rehouna représentent le club OCA nouvellement créé, premier et unique club de la wilaya de Tizi ouzou. Ce club est activement accompagné et soutenu par la ligue de Béjaïa, qui se fixe comme objectif la promotion de cette discipline dans la wilaya de Tizi Ouzou, ainsi que la création de la ligue de cette wilaya subordonnée à l'existence d'au moins six clubs. Autant dire que le chemin est encore long. Mais cela n'a pas l'air de décourager les membres de la ligue de Béjaïa, qui activent depuis 1982 et qui, pendant dix ans, ont été champions d'Algérie dans cette discipline, la pêche sportive en apnée. Le soutien de la ligue de Béjaïa consiste, en fait, en la formation et pas uniquement dans la plongée sous-marine, mais aussi dans le secourisme, la surveillance des baignades, la nage avec palmes ; pour cette dernière discipline, il est d'ailleurs prévu une compétition à Azeffoun après le ramadhan. Il s'agira de la traversée de la baie Mellata- Azeffoun. Au bout de la formation, des brevets sont délivrés, assure Zaouche Zouher, président de la ligue de Béjaïa, qui affirme également que les objectifs de la ligue sont plus vastes. Ainsi, ils ambitionnent la généralisation de la formation de secourisme. «Pourquoi pas un secouriste dans chaque famille ?» dira-t-il. «Nous espérons arracher une base nautique à Tala Guilef, où il y a un projet de port, c'est là que s'était déroulée la première manche de cette compétition. Nous pratiquerons d'autres disciplines comme l'aviron et le kayak. En outre, nous accordons beaucoup d'importance au volet sécurité et préservation de l'environnement.» sans incidents Cette deuxième manche à Azeffoun s'est déroulée sans le moindre incident et jusqu'au bout (4 heures), malgré les mauvaises conditions de la mer samedi dernier, ce qui a d'ailleurs obligé les compétiteurs à ne pas trop s'éloigner du port. Au vu des classements et des performances durant les deux manches, les qualifiés pour le championnat national seront désignés.
M.Benyakoub
el watan : le 11/08/2010

Mostaganem : Le nouveau port de Sidi Lakhdar ensablé

Un voilier français qui tentait de faire escale dans le nouveau port de Sidi Lakhdar a failli ne plus repartir.
Arrivé lundi dernier en provenance d’Espagne, le voilier cherchait un port d’accostage afin de s’approvisionner en carburant et en denrées alimentaires et reprendre sa croisière à travers la Méditerranée. Mal lui en prit car sitôt engagé dans la passe du port de Sidi Lakhdar, il se fera prendre la quille dans le fond sableux et peu profond du passage. Il aura fallu l’intervention d’un navire des gardes côtes algériennes ainsi que le recours à deux gros sardiniers présents au port pour parvenir à le déséchouer. La mésaventure de ce voilier à bord duquel se trouvaient deux navigateurs met, encore une fois, en exergue les grandes difficultés que vivent les équipages des bateaux de pêches contraints de faire de cette structure leur port d’attache. Ce n’est un secret pour personne qu’à l’origine de ce problème se trouve le mauvais choix du site de construction de cette infrastructure.
Dragage régulier
Situé à proximité d’une énorme dune de sable, le port de Sidi Lakhdar nécessite la présence permanente d’un engin de dragage qui doit régulièrement dégager la passe où s’amoncellent du sable ramené par les courants marins pernicieux. Notons également l’absence de toute signalisation indiquant la profondeur oscillante du tirant d’eau à l’entrée du port. En réalité il s’agit d’un faux prétexte car le fait de le signaler signifierait que l‘infrastructure n’est pas conforme, ce qu’aucune administration ne pourra endosser sans se déjuger. Personne ne peut imaginer ce qui se serait passé si le voilier était parvenu à hauteur du port durant la nuit. Il aurait tout simplement obstrué la passe empêchant tout accès pour la flottille de pêche qui se trouvait au large en quête d’une improbable prise. C’est d’ailleurs au-delà de 22 heures que les équipes de secours en coordination avec les gardes côtes ont enfin réussi à le dégager de cette « mauvaise passe » au prix d’efforts soutenus.
Par Yacine Alim
el watan
le 29/07/2010

Coupe d’Algérie de course à la voile : L’arbe Mersa (Alger) se distingue à Tigzirt


Une ambiance chaleureuse a régné, ce jeudi, à la Base nautique de Tigzirt, lors de la remise des trophées aux heureux lauréats de la coupe d’Algérie de voile dans ses deux séries : Optimist et Mistral. Cette manifestation sportive s’est étalée, pour rappel, sur quatre jours. Les athlètes de l’ARB Mersa, venus d’Alger, se sont adjugés 3 coupes sur 9 trophées mis en jeu lors de cette compétition. Le rideau est tombé sur ces joutes sportives qui ont mis aux prises 84 athlètes issus de 15 clubs venus de Mostaganem, Annaba, Skikda, Alger, entres autres. Ainsi, le jeune Hamza Bouras (ARBEM), en Mistral, est monté sur la plus haute marche du podium, suivi de Zakaria Bélaïdouni (EV Mostaganem) et Abdallah Lalani (MS Cherchell). Anissa Haouchine, du NRB Hammamet, est classée première, en filles. En moins de 17 ans, la coupe est revenue à Mohamed Abderrahmane de l’EV Mostaganem. En Optimist, Meriem Doukanef (NRB Hammamet) s’est distinguée lors ce challenge, arrachant la première place, Lamia Hammiche (ARBEM), deuxième et Amine Banstali de l’EV Mostaganem s’est classé troisième. Quant à la coupe des moins de 11 ans, celle-ci a été remportée par Fares Zemou, sociétaire de l’ARBEM. Rabah Tiliket, président de la Ligue de voile de Tizi Ouzou (LVTO), s’est trouvé une âme de poète pour nous livrer ses impressions lors de ces joutes sportives. Pour lui, « toutes ces voiles en mer sont comme des papillons qui voltigent », dit-il, ravi. La mobilisation des organisateurs l’a certainement motivé pour rééditer cette manifestation, l’été prochain.

Un championnat national de la Voile au barrage de Taksebt

En vue de diversifier les sports nautiques et encourager la création de clubs dans cette même discipline, le président de la LVTO nous annonce deux projets importants. Le premier consiste en l’installation d’une Base nautique sur les berges du barrage de Taksebt. Des disciplines nautiques peuvent naître, telles que l’aviron, le canoë kayak. Le deuxième est qu’au printemps prochain, il y aura un championnat national de voile au sein même de ce barrage. Au-delà de l’aspect compétitif, il est attendu un but écologique afin de valoriser ce site magnifique. Le P/APW de Tizi Ouzou, présent à la cérémonie de clôture, s’est dit disposé à prendre en charge les frais de toutes ces compétitions. La coupe d’Algérie de voile qui vient de se dérouler à Tigzirt a enregistré une réussite remarquable, d’autant plus qu’elle a suscité un impact touristique important dans la région. C’est, en somme, le sentiment des responsables de la ligue organisatrice et ceux de la fédération algérienne de voile.
el watan
le 07/08/2010

Lancement des travaux de confortement des îles Habibas


Les amoureux de la nature faunistique et florale marine peuvent se réjouir du lancement, depuis mardi, des travaux d’aménagement et de restauration des îles Habibas. Ce merveilleux site, d’une superficie de 40 hectares, a fait l’objet de plusieurs études pour sa sauvegarde, compte tenu de son classement de réserve marine.
Cette première étape des travaux concerne la reconstitution et le confortement du môle d’accostage. Selon notre source, les responsables en charge du dossier de réhabilitation prévoient la démolition d’anciens cantonnements. Cette opération intègre ainsi les nouvelles directives de la tutelle contenues dans le nouveau plan d’aménagement des îles Habibas. Depuis plusieurs années, des missions d’exploration ont été menées par des équipes spécialisées aussi bien algériennes qu’étrangères. Des scientifiques nationaux et français ont recensé les différentes phases des travaux de restauration de cet archipel situé à 15 km de la plage de Madagh. Dans ce contexte, les études de développement des îles ont été conjointement tracées par le Laboratoire maritime national (LMN) et un bureau d’études techniques français.
Il a été également prévu d’ériger des locaux scientifiques consacrés à la protection de l’écosystème et de la biodiversité. Un premier projet de réaménagement de l’archipel a vu le jour en 2005. Une contribution financière de l’ordre d’un million d’euros a été allouée par le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) dans le cadre de la coopération entre le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement et le Fonds français pour l’environnement mondial.
Les îles Habibas qui font partie du patrimoine foncier de la ville d’Oran sont l’une des régions qui attirent le plus grand nombre de touristes. C’est grâce à sa diversité biologique, notamment en faune et en flore, que la région a tissé sa réputation. On y recense, selon des études universitaires, pas moins de 400 espèces naturelles dont plus de 30 rarissimes et rares. Les îles Habibas restent l’un des derniers sites refuges du phoque moine et du goéland d’Audoin, espèces rares en Méditerranée.
La singularité floristique renseigne sur la végétation des îles qui est généralement basse avec quelques sous-arbrisseaux. La majorité des espèces dénombrées est méditerranéenne avec une répartition exclusivement occidentale. La flore marine des îles Habibas est surtout représentée par des algues rouges dont le nombre d'espèces est estimé à 64, auxquelles font suite les algues vertes (ulvophycées) avec un effectif de 25. Concernant la population faunistique volatile, les groupes les plus rares et les plus importants qui ont été examinés par les scientifiques sont le goéland d'Audouin, le faucon d'Eléonore et le cormoran huppé.
Une bonne partie de la faune aquatique figure sur la liste des espèces animales protégées mondialement dont la patelle géante (patella ferruginea) mais aussi le fameux phoque moine. Enfin, l’existence d'un phare construit en 1879 constitue l’autre attraction prisée par les amoureux de cet endroit fantastique.
Par : K. REGUIEG-YSSAAD
liberté algérie
le 31/07/2010

Mila. Pêche de plaisance : Amateurs, à vos lignes !

Dans une wilaya, pauvre en matière de loisirs et de détente, la pêche à la ligne se décline comme un hobby à part entière.
Comme à chaque saison estivale, ils sont des dizaines d’amateurs de pêche à la ligne ou au filet à prendre d’assaut les rives des barrages de Béni Haroun et celui de Ouled El Kaïm. Et pour cause, les carpes (royale, argentée et à grande bouche), ainsi que les barbeaux y pullulent. Aux yeux des pêcheurs mordus de poissons d’eau douce, cela vaut bien le détour, ne serait-ce qu’en raison du repos et de la détente que procure le bivouac dans ces sites de fraîcheur et de farniente. Plus intéressantes sont les prises phénoménales de plusieurs variétés de carpe que de nombreuses familles consomment.
Un créneau on ne peut plus porteur, dès lors que les quantités de poissons prises sont tellement importantes qu’une grande partie est commercialisée sur la place publique, et on peut en voir un peu partout sur les étals au niveau des marchés. Originaires de la région de Grarem Gouga, Abdelbaki et son binôme Djoudi, deux accros de la pêche à la ligne, débordent de vitalité en cette matinée caniculaire de juillet et s’affairent à dresser leur parasol sur le flanc est du barrage de Ouled El Kaïm. « Aujourd’hui, nous tablons sur la capture d’une vingtaine de grosses pièces (de 8 à 12 kg l’unité) que nous écoulerons au souk, afin de subvenir à nos besoins familiaux », lancent-t-ils fièrement. « Et puis, ajoutent-t-ils, on est plutôt bien barrés, car on arrive à joindre l’utile à l’agréable ».
Plus qu’un hobby, une passion
A mesure que les dards du soleil deviennent brûlants, une affluence de plus en plus marquée d’amateurs s’installe le long des côtes de ces deux immenses lacs internes, notamment le barrage de Ouled El Kaïm. Ce dernier site aquicole offre l’avantage de se trouver en bordure de la RN5A, un axe routier à grande circulation, reliant Oued Athmania à Jijel via Mila. D’où le rush de promeneurs, d’estivants et de pêcheurs occasionnels. A bien des égards, les lieux s’apparentent à un vaste camping, tant la multitude de véhicules touristiques immatriculés dans différentes wilayas, des motocycles et des petits camions y prédominent. Merveilleusement cerné de plaines verdoyantes, l’endroit, qui respire la fraîcheur, est assimilé par beaucoup à une petite mer intérieure qui exerce une attraction irrésistible sur les visiteurs.
Des parasols et des tentes de fortune sont érigés au bord de l’eau tous les jours par les amateurs de la pêche à la ligne et au filet. En somme, le décor est bien planté pour de longues heures de villégiature et de prise de poissons d’eau douce. Les promeneurs d’une journée ou d’un après-midi ne sont pas en reste, puisqu’au détour d’un voyage familial ou entre amis, ils en profitent pour se ressourcer sur les rives de ce barrage et tremper les pieds dans l’eau. Une aubaine pour les fans de la pêche et les riverains en manque de détente.

Par M. Boumelih
el watan : le 18/07/2010

« Pointe Rouge » : Le débarcadère couplé à un port de plaisance ?

La commune côtière de Sidi Abderrahmane, plus connue sous le nom de « Pointe Rouge » en référence aux impressionnants rochers de même couleur qui s’enfoncent dans la mer, pourrait abriter un port de plaisance.
C’est du moins ce que souhaitent les responsables locaux et les estivants qui fréquent ce joli coin du littoral ouest de la wilaya. En effet, les uns et les autres sont d’accord sur la nécessité d’aménager cet ouvrage à côté du nouveau port de pêche en cours de réalisation au même endroit. D’après nos informations, le wali de Chlef, sur propositions de l’APW et de l’APC concernée, avait saisi le ministère des Travaux Publics sur cette opération. La réponse tarde à parvenir à la wilaya mais une chose est sûre : les autorités locales ne comptent pas abandonner leur projet. A en croire des spécialistes, la réalisation d’un tel ouvrage est possible sur le même site et à moindre coût, d’autant plus qu’il y a suffisamment d’espace pour accueillir et les embarcations de pêche et celles de plaisance.

Les élus fondent beaucoup d’espoir sur ce projet qui, à leurs yeux, pourrait relancer le tourisme dans la région en devenant le premier port du genre sur le littoral qui s’étend sur 120 kilomètres. Signalons que la commune de Sidi Abderrahmane est située à 20 kilomètres à l’Ouest de Ténès, sur la Route nationale reliant Alger à Oran, via Tipaza et Mostaganem.

Par A. Yechkour
el watan : le 28/06/2010

La Fédération Française des Ports de Plaisance veut élargir la Méditerranée avec Odyssea.

La FFPP organisait hier à Paris une conférence réunissant des représentants des Ministères du tourisme des pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient - l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, la République Libanaise et la Lybie -, des délégations du Ministère de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi et de la FFPP.
Objectif : confédérer ces pays du Sud de la Méditerranée pour développer leurs activités nautiques de façon harmonieuse, propre et cohérente. Ou comment le programme Odyssea peut élargirl'horizon des 7 millions de plaisanciers méditerranéens vers le sud ?« Cette première rencontre a pour vocation de fédérer ces différents pays du bassin Méditerranéen qui n'ont, pour certains, aucune expérience de la plaisance. Chacun d'entre eux a clairement fait part de son intérêt pour nos activités. Tous ont pour objectif de développer la plaisance dans leurs pays en collaboration avec la Fédération Française des Ports de Plaisance. Ils souhaitent profiter de son expérience et de son savoir-faire en termes de capitalisation sur les équipements, demodernisation et de développement territorial durable. Pour certains, ce dernier paramètre n'était jusqu'ici, absolument pas pris en compte », expliquait Grégory Goddard, Délégué Général à la FFPP, avant le sommet.
En rencontrant de nouveau les représentants Algériens, Marocains, Tunisiens, Libyens et Libanais, la Fédération Française des Ports de Plaisance affiche une nouvelle fois son rôle moteur dans le développement de la plaisance, en Méditerranée notamment. Persuadée depuis longtemps que le tourisme est un levier de développement économique et social mais aussi un facteur de rapprochement, de compréhension, de tolérance et de paix entre les peuples, la Fédération est déterminée à promouvoir la coopération et la solidarité entre les deux rives de la Méditerranée par un partenariat très ambitieux. Son atout : Odyssea, le programme territorial stratégique de développement durable associant découverte des patrimoines, implication des Hinterlands et hautes technologies.
Labellisé par l'Union pour la Méditerranée, reconnu programme prioritaire par l'Union Européenne, Odysséa est le premier modèle de développement intégrant le culturel et l'économie locale à la plaisance. Il fait du port une porte d'entrée attirante d'un territoire, au lieu d'un parking à bateaux plus ou moins privatisé.Le président de la FFPP, Serge Pallarès, rappelait que le rendez vous avait été pris durant le dernier Salon Nautique et se réjouissait que tous les acteurs avaient tenu leur promesse en se retrouvant à Paris pour jeter les bases de cette confédération.
L'Algérie, tout reste à faire.
Le représentant de l'Algérie formulait alors l'espoir de son pays que cette réunion aboutisse à des faits concrets : « L'Algérie s'intéresse à la plaisance pour le tourisme, l'économie, la formation, l'épanouissement humain et aussi de son littoral. Nos voisins marocains et surtout tunisiens ont déjà beaucoup de choses, mais l'Algérie n'a rien. Elle ne pourra pas s'ouvrir à la plaisance sans l'appui fidèle des Etats de Méditerranée. Le statut du littoral algérien, très préservé, faitactuellement l'objet de toutes nos attentions. Nous devrons ensuite structurer une filière nautique, améliorer nos équipements et nos services. Nous avons par exemple plus de trente ports de pêche qui pourraient être adaptés. »
Le Maroc, un pays de pêcheurs.
Le Maroc intervenait ensuite : "Nous avons très peu de ports en Atlantique, qui pourraient pourtant être des escales magnifiques. Mais pour nous, la priorité est de développer la plaisance chez les nationaux marocains. Nous sommes un pays de pêcheurs, pas de plaisanciers'. Après la présentation du programme Odyssea, les marocains s'enthousiasment : 'C'est évident, il faut remettre la Cité et ses richesses culturelles au centre de la plaisance. Remettre l'histoire des grandes routes maritimes àl'honneur aussi ; Au Maroc, on voit la mer côté terre mais notre histoire méditerranéenne est extraordinaire. » A propos de la reconversion des ports de pêche, les marocains sont clairs : " Concrètement, transformer un port de pêche en port de plaisance n'a aucun sens pour nous, ce n'est pas intéressant. On préfère coupler les deux, cela permet de faire vivre les ports toute l'année, de leur donner un vrai ancrage économique et d'ouvrir notre culture à la plaisance ». Toutes les autres nationsapprouvent cette analyse, Serge Pallarés rappelant d'ailleurs qu'Odyssea préconise d'organiser une filière de vente aux particuliers dans les ports de plaisance. Il devient trop souvent difficile de trouver du poisson frais dans les ports ! Gilbert Le Corre, vice-président, insiste ensuite sur la qualité de la main d'oeuvre issue de la pêche et du monde professionnel, une ressource stratégique et très qualifiée pour les pays qui souhaitent développer rapidement une filière plaisance...
La Tunisie, en plein boom.
Le représentant de la Tunisie prenait alors la parole pour insister sur l'importance de la coopération entre les rives de la Méditerranée. « D'ici 2016, nous aurons multiplié par cinq le nombre de places disponibles dans nos ports. Rien qu'à Bizerte, nous passons de 120 à 800 places, et installons 10 hectares de services. Ce développement rapide a fait appel à Créocean, une société d'ingénierie française, et nous pouvons témoigner de l'importance de la coopération dans ce domaine. Nous avonségalement constaté que l'absence de textes était très nuisible à notre développement. Depuis 2009, nous avons enfin une réglementation adéquate. Le littoral, très différent au nord et à l'est de la Tunisie, est valorisé et balisé. Chaque port doit être intégré à un ensemble, raccordé à une cité et offrir tous les services. Nous transformons aussi des ports de pêche pour la plaisance, mais chaque nouveau port doit comporter au moins 15% de places réservées au pêcheurs. La Tunisie a identifiéplusieurs niches pour sortir un peu du tourisme de masse : L'éco-tourisme, le tourisme saharien et bien sûr la plaisance. Sur la plan économique, c'est l'Etat tunisien qui a donné l'impulsion en construisant les premières infrastructures, mais aujourd'hui ce sont des investisseurs privés qui financent les nouveaux ports. » La Tunisie fait donc figure de modèle pour beaucoup de pays riverains.
Le Liban, un cas à part.
Les libanais exposaient leurs particularités. « Pour nous, il n'y a pas de problème de place, avec plus de 2000 anneaux, et le Liban est trop petit pour pouvoir construire d'autres marinas. Notre problème, c'est que nos installations sont souvent venues en complément de complexes immobiliers de luxe. Donc coupées des libanais, du territoire. » Odyssea est donc une réponse concrète à ce problème, en faisant du port la vitrine de sa culture et de son territoire. Et le Liban est tellement chargéd'histoire !
La Lybie, observateur attentif.
Le représentant lybien clôturait le tour de table en affirmant que son pays a la ferme intention de s'ouvrir à la plaisance rapidement, et que les navigateurs sillonnant la Méditerranée pourront sans doute un jour pousser plus à l'Est leur cabotage africain...Les représentants du Ministère Français du Tourisme insistaient de leur côté sur plusieurs caractéristiques d'Odyssea : « C'est un programme moteur, de convergence, capable de bouger tous les acteurs vers des intérêts communs. Sa dimension est universelle, pas seulement maritime. Odyssea permet à chaque pays, collectivité ou Cité de se développer à son rythme. Et enfin, le programme mets en valeur la Cité dans son ensemble, pilier de la vie et de l'histoire méditarranéenne ».
Serge Pallarès concluait cette conférence :
« Ce qui nous unit, c'est la Mediterranée, qui restera malgré les conflits et les tensions Mare Nostrum. La France, avec ses 30 années d'expérience, ne doit pas être directive mais agir comme un conseiller avisé. Parce que notre expérience s'est construite aussi sur des erreurs, et que nous avons toujours des problèmes dont certains ne pourront se résoudre sans l'aide de nos partenaires...Notre intérêt à travers cette confédération, c'est de faire blocautour d'un confrère lybien, libanais ou marocain lorsqu'il devra affronter une difficulté dans son projet. Il faut faire bouger la flotte des 7 millions de plaisanciers méditerranéens, qu'ils circulent plus largement, plus loin vers de nouveaux rivages. La Méditerranée, c'est 150 millions d'habitants qui accueillent chaque année 200 millions de visiteurs. A nous, professionnels, de lui donner les moyens de le faire en intelligence avec notre mer. Odyssea est aujourd'hui notre meilleur outil,qui doit faire plus et mieux naviguer, réconcilier les territoires avec leur littoral, répondre aux problèmes de saturation au Nord et de développement au Sud, de formation et de reconversion. Ce que nous lançons aujourd'hui c'est un chantier sur les 50 prochaines années, on creuse un sillon.»
Fédération française des ports de plaisance Gaia CORETTI 29200 Brest - France
Fédération française des ports de plaisance Gaia CORETTI (17-06-10)

Port d’El Djemila (Aïn Benian) : Festival national des sports nautiques

Le port d’El Djemila de Aïn Benian à Alger sera, du 25 au 30 juin, le théâtre du Festival national des sports nautiques. Cette manifestation, qui est placée sous le haut patronage du ministre de la Jeunesse et des Sports, sera co-organisée par la direction la jeunesse, des sports et des loisirs de la wilaya d’Alger et la Ligue d’Alger de voile. Elle regroupera près de 200 participants issus des ligues de Aïn Témouchent, Oran, Tipaza, Alger, Boumerdès, Tizi Ouzou, Skikda et Annaba.
el watan : le 24 juin 2010

Le Nouveau Code Maritime Algérien

Dans l’histoire du droit de la république algérienne, une loi du 31 décembre 1962 avait reconduit dans tous les domaines la législation en vigueur à l’époque « sauf dispositions contraires à la souveraineté nationale » … « ou d’inspiration colonialiste ou discriminatoire … ou portant atteinte à l’exercice normal des libertés démocratiques ». Cette loi de 1962 avait donc pour effet de reconduire la législation maritime française en vigueur au 31 décembre 1962 qui était ancienne puisqu’elle s’inspirait du livre II du code de commerce, rédigé en 1807, promulgué en 1808. Par la suite, une ordonnance du 5 juillet 1973 est venue abroger la loi du 31 décembre 1962, et prévoir que toute législation devrait être algérianisée au 5 juillet 1975.
Cette ordonnance qui prévoyait dans son art. 3 qu’une instruction présidentielle en fixerait les modalités d’application ; or, cette instruction n’a jamais été donnée, a eu pour résultat d’accélérer le mouvement de codification et d’élaboration d’une législation spécifiquement algérienne. Et comme l’algérianisation à la date du 5 juillet 1975 n’a pu être tenu, le CMA ( 23/10/1976) prévoit la rétroactivité du code jusqu’à cette date dans son art. 887.
L’ordonnance n°76-80 du 23 octobre 1976 portant code maritime a paru au Journal Officiel de la République Algérienne Démocratique et Populaire du dimanche 10 avril 1977.
L’avènement d’un nouveau code maritime était à cette époque un événement, et d’autant plus, en la circonstance, qu’il s’agissait d’une codification entreprise par l’un des pays leaders du tiers monde. Cette codification répondait à une nécessité évidente : l’économie algérienne dépendait de son commerce extérieur et celui-ci s’effectuait par voie maritime.
Avec la chute du mur de Berlin, la fin du monopole, et intervention du FMI, le législateur algérien a vu la nécessité de modifier quelques dispositions du CMA afin de le mettre en harmonie avec la réalité économique. ( loi n°98-05 du 25 juin 1998 portant code maritime).
Cette modification a touché le navire (I), sa nationalité; l’exploitation commerciale du navire (II), la libéralisation des transports maritimes, régime de responsabilité du transporteur. Ce nouveau code a apporté une révolution dans le domaine de l’exploitation portuaire ( III), en ouvrant les activités de manutention et d’acconage au privé.
Caractères principaux du CMA
Le premier caractère qui ressort de la lecture du CMA est son caractère internationaliste. Le législateur algérien s’y est procédé en très nombreuses occasions par référence directe aux règles des conventions internationales existantes et la loi française.
Le CMA ne s’aligne pas nécessairement sur les conventions internationales les plus « modernes » lorsqu’il existe plusieurs moutures réglant le même domaine ; d’autre part, il peut se faire que l’Algérie ait adhéré ou ratifié une convention internationale et s’inspire de la concurrente de celle-ci pour organiser sa législation interne. (ainsi, l’Algérie a adhéré à la convention de Bruxelles de 1925 sur les privilèges et hypothèques, mais s’inspire de la convention de Bruxelles de 1967 pour organiser ce domaine. Le CMA renvoie purement et simplement à la convention de Bruxelles du 25 Août 1924 dans sa version originelle pour ce qui concerne les transports maritimes sous connaissement ratifiée par l’Algérie mais il fait référence au protocole modificatif de 1968 (art.805), il renvoie directement à la convention de Bruxelles de 1957 sur la limitation de responsabilité des propriétaires de navires (art.96), à la convention de Bruxelles de 1969 sur la responsabilité civile pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures (art.121), la convention de Bruxelles de 1961 en matière de transport de passagers (art.), la convention de Bruxelles de 1967 en matière de transport de bagages par mer (art.824).
Dans d’autres domaines, la référence n’est pas aussi directe, mais l’inspiration reste certaine : ainsi la convention de 1910 inspirent certainement les règles de l’abordage et de l’assistance, alors que le règles de la Haye et York inspirent la réglementation des avaries communes (il s’agit pas là d’une convention internationale.
On trouve aussi référence à la convention des nations unis sur le droit de la mer (Monteo Bay 7/12/82), art.519 et art. 520, et la loi française : lettre de garantie (art.757) et les cas exceptés.
Notion de navire
Le navire est défini par l’art.13 comme : « tout bâtiment de mer ou engin flottant effectuant une navigation maritime, soit par son propre moyen, soit par remorque d’un autre navire, ou affecté à une telle navigation », et l’art.161 définit la navigation maritime comme celle qui est exercée sur mer et dans les eaux intérieures pour des navires tels qu’ils sont définis à l’art.13 de la présente ordonnance, et l’art. 162 stipule que la navigation maritime comprend :

la navigation auxiliaire relative au transport de marchandises et des passagers ;
la navigation auxiliaire concernant le pilotage, le remorquage, l’assistance et le sauvetage, le chalandage, le dragage, le sondage ainsi que la recherche scientifique en mer ;
la navigation de pêche… ;
la navigation de plaisance effectuée dans un but d’agrément ;
la navigation de servitude … .
Le CMA apporte des solutions quant à la qualification de certains objets et engins flottant en navire car d’une part, tout ce qui est affecté à la navigation maritime est considéré comme navire (un bateau de rivière est un navire), et d’autre part, les engins remorqués sont considérés comme navires.
Certains spécialiste de la question avancent 4 propositions pour définir un navire :

navire et dimension
navire, engin flottant
navire et eaux maritimes
navire et aptitude à affronter les risques de mer
le législateur algérien dans da définition du navire, la quatrième proposition n’existe pas car même les engins remorqués qui ne sont pas aptes à affronter les risques de la mer d’une part, et d’autre part ils sont dépourvus d’autonomie de conduite, sont considérés comme navire selon l’art.13.
Ces même spécialistes estiment qu’il faut exiger un minimum d’autonomie pour affronter les risques de la mer, les chalands tractés et les engins de forage peuvent être des engins nautiques, des bâtiments de mer. Ils ne sont pas des navires.
Il ajoute aussi, que le navire inapte à affronter les risques de la mer devient innavigable ce qui lui fait perdre la notion de navire. Il devient autre chose, soit une épave s’il est abandonné et gît au fond de l’eau, soit un simple engin, s’il est utilisé à d’autres fins que la navigation.
Le CMA est un droit des navires et non un droit des engins nautiques
Dans le fond...
Le CMA constitue la partie intégrale de la législation maritime algérienne. Cette nouvelle modification aura véritablement d’intérêt sur le plan interne, d’une part, comme la libéralisation des transports maritimes, les activités de consignation de navires, de cargaison et de courtage maritime dans le but d’encourager les investisseurs nationaux et étrangers, pour assurer une indépendance vis-à-vis des armements étrangers. Aussi la démonopolisation des activités de manutention et d’acconage constitue une grande chose dans l’exploitation portuaire algérienne, surtout qu’à une certaine époque, ces activités caractérisaient les transports vers l’Algérie. D’autre part, ce nouveau code marque un recul par rapport à l’ancien quant aux conditions d’algérianisation des navires et la participation des étrangers personnes physiques, et l’exercice des activités d’affrètement.
Sans que l’Algérie ait ratifie les nouvelles conventions internationales, elle s’inspire de leurs dispositions en les insérant dans le code maritime.
Ce nouveau code reste muet sur certaines questions importantes comme l’algérianisation des navires loués en crédit-bail ou affrétés coque nue par une personne physique ou morale algérienne, le caractère solennel ou d’ordre probatoire du contrat de manutention et d’acconage, l’avis du manutentionnaire quant à l’applicabilité des clauses de mandat insérées dans les connaissements.
Le développement d’une jurisprudence montrera quelques imperfections de ce code : conversion du Franc Poincaré en Dinar Algérien, l’interprétation de la notion de valeur « courante » et « usuelle », validité des clauses de mandat, et le régime de responsabilité de l’acconier.
Enfin, nous pourrons dire que l’Algérie a procédé à une grande étape dans le système de réforme engagé.
sources : www.el-bahri.com

Béchar : Concours de pêche au barrage de Djorf Torba

Un concours de pêche récréative, auquel a participé l’Association de pêche continentale de la wilaya, a été organisé, hier, au barrage de Djorf Torba par la Chambre inter wilayas de Pêche et de l’aquaculture.
Le site et les abords du barrage ont été nettoyés, une semaine auparavant, pour permettre à la compétition de se dérouler dans de bonnes conditions. Le concours, qui a duré de 7h30mn à 17h30mn, a mis aux prises 242 concurrents qui ont utilisé un matériel et un outillage de pêche performants.
La commune de Kénadsa et l’Agence nationale des barrages ont mis à la disposition de l’association des pêcheurs un matériel d’entretien, des chaises et des tables. Le transport des concurrents et des organisateurs a été assuré bénévolement par un transporteur privé. Á la fin de la compétition, trois prix ont été décernés aux trois premiers lauréats pour des poissons de, respectivement 2,230 kg, 2 kg et 1,860 kg.
el watan : le 05/06/2010

Port de Ténès : De nouvelles perspectives pour le transport des marchandises

Une étude d’aménagement et de développement de cette infrastructure portuaire avait été menée par un bureau d’études français, dans le but d’adapter ce port aux nouvelles exigences de la navigation maritime.
Le port de Ténès a bénéficié d’un vaste programme de construction et de mise à niveau en vue de jouer véritablement son rôle dans le paysage économique local, à la lumière des mutations que connaît cette région dans tous les domaines. Il en est ainsi du projet d’extension des quais qui est en cours d’exécution et permettra sans doute d’augmenter les capacités de stockage de produits divers. Parallèlement, une étude d’aménagement et de développement de cette infrastructure portuaire avait été lancée par la SGP Sogeports en 2009.
Elle est menée par un bureau d’études français, dans le but d’adapter ce port aux nouvelles exigences de la navigation maritime, surtout en matière de transport des marchandises. Il faut dire que ce dernier est utilisé actuellement pour l’expédition de déchets ferreux vers l’étranger et l’acquisition de matières premières, de produits agroalimentaires et de matériaux de construction. Il a été enregistré, rappelons-le, un volume de 51 000t en 2009 pour les exportations et 586 864t pour les importations. Cette dernière activité a connu une augmentation de 92333t par rapport à 2008, ce qui augure d’un avenir prometteur pour le trafic portuaire dans cette partie du littoral ouest.
Cela a, bien entendu, amené les pouvoirs publics à inscrire d’autres projets pour faciliter l’accès de et vers le port de Ténès, distant de 50 km du chef-lieu de wilaya et de la nouvelle autoroute. C’est ainsi q’une voie de dédoublement de la RN 19 (Chlef-Ténès) a été retenue au titre du plan quinquennal 2010-2014, en plus d’une étude technique pour la réalisation d’une ligne de chemin de fer entre les deux villes.
el watan.
le 21/06/2010

Jet-skis : Des mesures draconiennes pour éviter les accidents


Des bouées de balisage délimitant la bande de sécurité et les couloirs d’accès à la zone de navigation des jet-skis ont été installées au niveau des quelques plages fréquentées par les amateurs.
Pour éviter d’éventuels accidents, comme ce fut le cas par le passé, les utilisateurs des hydroglisseurs (jet-skis) sont soumis à des contrôles rigoureux. Selon des sources proches de la commission du tourisme de l’APW d’Oran, aucun hydroglisseur ne franchira le rivage s’il n’est pas muni d’un permis spécial (catégorie A), de la carte de circulation et de sa police d’assurance. L’hydroglisseur doit obligatoirement être immatriculé. Des bouées de balisage délimitant la bande de sécurité et les couloirs d’accès à la zone de navigation des jet-skis ont été installées au niveau des quelques plages fréquentées par les amateurs des jet-skis dont les Andalouses.
La réglementation n’était pas appliquée

La bande de sécurité des couloirs d’accès à la zone de navigation est fixée à 300 mètres de l’espace réservé à la baignade alors que la zone de navigation est limitée en deçà de deux miles nautiques à compter de la limite des eaux. La réglementation régissant l’utilisation des jet-skis existait sous forme d’un arrêté du ministère des Transports promulgué le 13 juillet 2003 mais n’était pas appliquée. A Oran, le non-respect des règles d’usage de cet engin est en effet à l’origine de beaucoup d’accidents ayant fait des morts en 2005 et 2006. Rappelons que, pour la location d’un jet ski, le prix est fixé à 3.000 DA la demi-heure.
el watan : le 20/06/2010

Libya and Algeria to build superyacht berths

By IBI Magazine

Italian firm Ingemar has been contracted to supply pontoons for new marina facilities in Libya and Algeria which will include new superyacht berthing. At Port de Peche de Stora in Algeria, the existing fishing port will be expanded to accommodate a new basin for tourist yachts. It will provide 320 berths up to 30m (98ft).
Ingemar says it has also been asked to supply pontoons for a new marina in the Porto di Andalous development near Tripoli in Libya. Planning is still in progress but it is thought that superyacht berths will be included.Both countries possess considerable tourism growth potential and authorities are starting to recognise the full importance of yacht marinas.Dubai property developer Emaar is overseeing the developments in both countries.
(27 May 2010)

INGEMAR EXTENDS THEIR OPERATIONS IN THE MEDITERRANEAN IN ALGERIA AND LIBYA

The first yachting establishments in north Africa, at Stora and Tripoli, will have multi-purpose floating pontoons Milan, 24 May 2010. Moorings with new multi-purpose floating pontoons by Ingemar, under the 'Made in Italy' trademark, 'land' on the African continent bringing new life to two Mediterranean tourist ports in Algeria and Libya.
Ingemar's international reputation was the decisive factor in acquiring these two important commissions, as well as the fact that the two port constructors have worked well with Ingemar in the past on the marinas of Novigrad and Hammamet. Port de Peche de Stora (Algeria). The asignment at Stora is to enlarge the existing fishing port by building an inner basin for both professional and sporting fishing boats, as well as creating an external basin for tourist yachts. This initiative is the result of previous cooperation between Ingemar and INGRA of Zagabria (Croatia), which has for some time been operating in Algeria.
The new port at Stora will provide space for 320 boats of 6 to 30 mts in length, which will be moored partly on the piers and partly on Ingemar's floating pontoons. The fingers, anchored by chains and deadweights, will extend for an overall length of approximately 300 mts and will be constructed with galvanised steel frames, tropical hardwood decking and floating elements of concrete with expanded polystyrene nuclei. The pontoons will be of the King size type, 3 mts wide, to moor tourist yachts whereas the moorings for fishing boats will be 2.5 mts wide. Porto di Andalous Marina (Tripoli – Libya).
This is the first time that Ingemar's floating pontoons have been used along Libya's coastline: the firm of Etraph from Tunis (Tunisia) chose Ingemar to supply floating pontoons creating the first tourist port at Tripoli, which will be part of a new, modern hotel and residential complex at Citè Andalous. For this commission the pontoons will be constructed of aluminium and placed parallel to the piers, to which they will be connected by a system of girders and sliding devices, and also in part placed at right angles and anchored to the sea bed by chains and deadweights.
For over 30 years Ingemar has been designing and building pontoons and floating breakwaters worldwide and today is one of the few companies in the sector having its own independent production facilities which allows it to carry out Research and Development in order to anticipate market demands. The ISO 9001 certification for design, construction and installation testifies to its constant dedication and commitment to quality and is complemented by the SOA certification by the port sector for commissions of up to Euro 15,5 million. The company's Head Offices are in Milan and production and customer services are at Casale sul Sile in the province of Treviso.

Tigzirt : Portes ouvertes sur la voile


La Base Nautique de la ville de Tigzirt abrite depuis le 1er juin des journées Portes ouvertes sur la voile.

L’inauguration, suivie d’une collation, s’est faite en présence des autorités locales, d’élus locaux et de quelques députés. Le staff technique, à leur tête Hocine Boutferni, et quelques athlètes du Cap Mer de Tigzirt, un club de voile, ont été récompensés pour les résultats obtenus depuis trois ans déjà dans les différentes compétitions auxquelles ils ont participé. En effet, de nombreuses coupes ornent la grande salle de la Base Nautique, accompagnées pour la circonstance de photos et autres articles de presse qui retracent 20 ans d’existence de ce club, qui faut-il le rappeler a été créé en 1990. Les visiteurs ont également eu un aperçu sur le sport nautique par une exposition du matériel et des équipements indispensables à la pratique de la voile, du laser etc..., dans la cour de cette enceinte sportive. Notons enfin que la coupe d’Algérie en séries « Optimist » et « Voile » aura lieu à Tigzirt, cet été, selon un membre de ce club.
el watan
le 03/06/2010

Port de plaisance (Raïs Hamidou) : Le projet toujours en hibernation

Les travaux de réalisation du port de plaisance de Raïs Hamidou ont été lancés, théoriquement, « le mois de mars dernier », a indiqué le P/APC, Boudjemaâ Zaïoua, rencontré la semaine dernière dans son bureau.

La société nationale chargée de la réalisation de cette importante infrastructure « est en train de préparer la pierre utilisée dans ce genre de chantier », a expliqué le maire, affirmant que « les travaux devraient commencer effectivement dans les semaines à venir », sans néanmoins avancer une date précise. En fait, ce port de plaisance, tant attendu par les habitants de l’ex-Pointe-Pescade, tarde à voir le jour. Le premier magistrat de la commune a, à maintes reprises, avancé des dates de début de travaux, mais sans suite. Le mois d’avril de l’année passée, le maire a déclaré que les travaux seront lancés au deuxième semestre de l’année 2009. Hélas, on est déjà au deuxième semestre de l’année 2010 et le premier coup de pioche n’y a toujours pas été donné.
El watan
le 08/06/2010

Transport maritime : Un nouveau carferry affrété pour la saison estivale

Le carferry « Ariadne » vient d’être affrété pour cette saison estivale par l’Entreprise Nationale de Transport Maritime des Voyageurs (ENTMV) pour assurer le transport des vacanciers émigrés à partir des ports de Marseille (France) et d’Alicante (Espagne) vers celui d’Oran.
Il a une capacité de transport de 1900 passagers et 600 véhicules. Il vient ainsi compléter la liste des autres navires de transport de voyageurs appartenant à l’entreprise nationale qui sont mis en service sur ces trois lignes maritimes pour la saison estivale 2010. Il s’agit du Tassili II et El Djazaïr II. Le programme horaire des car-ferries, valable du 1er juin au 30 septembre prochain, est disponible à partir de cette semaine à Oran à travers l’ensemble des agences commerciales de l’ENTMV et celles agréées. Il est également affiché au niveau de la direction régionale de l’entreprise. Selon M.Abdelkrim Ould Lala, qui assure l’intérim, pour cette nouvelle saison estivale, surtout pour les mois de juin, juillet et août , il a été programmé quelque quatre-vingts rotations à partir des deux principaux ports de Marseille et d’Alicante avec l’accostage d’en moyenne deux navires de voyageurs par jour à Oran.

La direction régionale, annonce-t-on, a mis en place, au niveau du port d’Oran, son dispositif traditionnel pour l’accueil des vacanciers ainsi que leur sensibilisation surtout pour ce qui est de la phase retour en raison du mois de ramadhan et la rentrée scolaire en France. Elle invite les passagers à confirmer la date de leur retour auprès des agences commerciales de l’entreprise. Ils doivent être présents 4 heures à l’avance au niveau du port d’Oran pour ce qui est de leur embarquement, surtout pour les passagers véhiculés.

Par T. K
el watan
le 02/06/2010

L'Espagnol Armon remporte un contrat de 15 M€ avec deux ports algériens

L'Espagnol Astilleros Armon, présent en Algérie depuis cinq ans, vient de signer deux contrats : le premier avec le port d'Oran pour la construction de deux remorqueurs, et le second avec le port d'Annaba pour la construction d'une vedette de pilotage. Selon le site Econostrum, le coût des deux contrats, qui font suite à un avis d'appel d'offres international, est de 15 M€. La livraison sera effectuée en 2011. Selon Abellah Hattab, le représentant d'Armon rencontré lors du Simmer, l'entreprise espagnole se prépare à répondre aux appels d'offres de mai 2010 pour la construction de dix autres unités (remorqueurs et vedettes), ainsi que pour l'acquisition par la STH (Société de transport des hydrocarbures) d'un navire remorqueur de 37 à 39 m. Côté réparation navale, Armon devait signer un partenariat avec le port d'Oran, mais ce dernier lui aurait attribué un espace trop petit, ce qui a fait échouer ce partenariat. Notons sur un autre registre que le Salon des activités maritimes et du littoral, le Simmer a clos ses portes dimanche. Cette manifestation avait pour objectif d'apporter sa contribution à une tâche qui existe dans le programme des pouvoirs publics à savoir le développement de l'économie maritime. Car l'économie maritime de l'Algérie dépend de la performance de la chaîne de transport maritime. En effet, Fomexpo, en partenariat avec la Safex, a travaillé pour la mise en place d'un espace dédié entièrement aux professionnels de la mer, donc aux nombreux métiers qui tirent profits des activités maritimes. Par ailleurs, le Simmer a pour objectif de faire sortir de l'ombre toute la filière maritime soutenue par une multitude de métiers qui sont liés les uns aux autres à travers une plate-forme qui montre l'importance des activités maritimes pour l'économie nationale. 35 exposants ont été au rendez-vous dans le but d'exposer leurs projets, et qui sont venus de par le monde notamment les entreprises portuaires de Béjaïa et Skikda, le chantier de construction navale Houbzi qui est fondé en 2006 et qui veille à concevoir des bateaux de pêche ou de plaisance solides dans le strict respect des règles de l'art. En outre, Voith Turbo, qui est une entreprise allemande, tout comme Verital et Sarl Nomiso étaient aussi au rendez-vous et bien d'autres. Pour rappel, l'Algérie dispose d'une façade de 1200 km, en plus, 95% de son commerce extérieur dont le transport est assuré par la voie maritime soit 80 millions de tonnes qui transitent par les trois ports pétroliers : Arzew, Skikda et Béjaïa. Les importations représentent 20 millions de tonnes notamment les vracs alimentaires, les produits manufacturés et les produits industriels. Ce trafic transite par les trois ports polyfonctionnels suivants : Oran, Alger et Annaba. Soit un déséquilibre flagrant et important entre les importations et les exportations, car les ports polyfonctionnels connaissent un retard important, par contre, les ports pétroliers, en dépit de leur adéquation avec la nature du trafic, ne créent pas la même valeur ajoutée que celle des ports polyfonctionnels. D'autre part, les chaînes de transport en direction de notre pays demeurent fractionnées, vu les difficultés du transport terrestre des marchandises qui reste un obstacle au transport porte-à-porte entre les compagnies des deux rives. Ceci dit, l'Algérie bénéficie tout de même d'une bonne couverture de la part des armateurs européens comme la CMA-CGM, MSC, Taros et bien d'autres qui assurent des liaisons directes depuis le Nord de la Méditerranée. Cependant, l'Algérie, étant consciente des faiblesses de ses ports, a adopté une politique d'investissement et de modernisation des ports qui s'étale jusqu'en 2015.
K.B.
Le Maghreb
le 20/04/2010

Relizane : Relance du sport nautique

Apparemment, la population de Relizane aura, dans les mois à venir, le plaisir de s’égayer au sport nautique.

En effet, les services de l’hydraulique se sont lancés dans des opérations portant sur la réhabilitation et la rénovation d’un bassin canal datant de l’ère coloniale. En plus de son impact positif sur le secteur de l’agriculture, puisqu’elle permettra l’irrigation des centaines d’hectares du périmètre de la Mina, l’infrastructure en question contribuera aussi, selon ses promoteurs, au développement du tourisme local. « Avec une capacité de 125 millions de litres d’eau, le bassin, accompagné de toutes les dépendances prévues dans le cahier des charges, constituera à coup sûr un lieu de distraction pour les familles, notamment celles qui pourront se réjouir et de la fraîcheur et de plusieurs activités sportives », notera M. Matou, le directeur de l’hydraulique. Le projet, qui prévoit plusieurs chantiers dont le désenclavement, la réfection des talus et leur couverture en béton armé sur une longueur de 1600m, consommera à sa finalisation la somme de 25 milliards de centimes. D’ici là, les Relizanais devront se préparer pour une éventuelle détente au bord de l’eau surtout que la période coïncidera avec le mois de ramadan.
el watan
le 06/05/2010

GNL 16 : Accostage d’un premier bateau-hôtel au port d’Oran


Un premier bateau-hôtel, de type 5 étoiles, le Grand Voyager, a accosté hier au port d’Oran, en prévision de la 16e Conférence internationale sur le gaz naturel liquéfié (GNL 16) du 18 au 21 avril à Oran.

Ce bateau, appartenant à un groupe touristique espagnol, vient renforcer les structures d’accueil réservées aux participants à cette manifestation économique internationale, qui verra la présence de plus de 4000 invités. Un second bateau, le Grand Celebration, de type 4 étoiles, devait accoster à Oran hier soir. Ces hôtels flottants offrent 1163 chambres et des prestations haut de gamme. Plus de 40 hôtels ont été retenus dans la wilaya d’Oran pour l’accueil et l’hébergement des invités à cette rencontre internationale, dont trois hôtels 5 étoiles, et un relevant du nouveau Centre de conventions d’Oran qui accueillera les travaux du GNL 16.
Par APS
el watan
le 16/04/2010

Révision du code maritime : Les saisies des navires codifiées

Le projet de loi modifiant et complétant l’ordonnance du 23 octobre 1976 portant révision du code maritime, validé hier par le Conseil des ministres, introduit des procédures plus souples, pour le traitement des saisies conservatoires des navires survenant dans le cadre du commerce extérieur, y compris par le fait d’opérateurs établis à l’étranger, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres, répercuté par l’APS.


Le traitement de ces dossiers au niveau des juridictions est actuellement complexe, juge-t-on, avec comme conséquence une longue immobilisation à quai. Le projet de loi, adopté hier, prévoit surtout une plus grande implication de l’autorité portuaire dans la procédure de saisie conservatoire de navires, pour préserver l’intérêt public, y compris en demandant au juge la levée de cette mesure, l’obligation pour le saisissant de constituer une caution équivalant à 10% au moins de la valeur de la créance à recouvrer, et ce dans le but de limiter les abus dans les demandes de saisie et de permettre au juge, le cas échéant, d’ordonner la mainlevée lorsque la caution offre une garantie suffisante pour le traitement du contentieux des créances. Le projet de loi oblige aussi le demandeur de la saisie-arrêt, s’il réside à l’étranger, de se domicilier auprès d’un consignataire local qui répondra en son nom, de sorte à permettre à la justice et aux autorités maritimes d’avoir un interlocuteur. La justice se chargera ensuite de désigner un gardien pour le navire saisi, aux frais de la partie contre laquelle la saisie a été demandée, de sorte à assurer la protection du navire et de sa cargaison.

Par R. E.
El watan
le 12/05/2010

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