Naissance d'une nouvelle unité de réparation navale à Béjaia


[El Moudjahid] Une nouvelle unité de réparation navale "Béjaia Maintenance" a été mise en exploitation mardi à Bejaia à l’issue d’une cérémonie solennelle à laquelle ont pris part les professionnels de la mer.

Ont pris part également à la cérémonie d'inauguration de cette unité de réparation navale, qui a vu le jour en 1991 sous forme d'atelier prosaïque, les autorités portuaires et une délégation de l’ambassade du royaume de Belgique en Algérie, au titre de son parrainage du projet, réalisé en partenariat avec une firme Belge. Située, en bordure de mer à hauteur du môle "Abdelkader" et sur un site relevant de l’EGPP (entreprise de gestion du port de pêche), cette unité qui s’étale sur quelque trois hectares entend, dans un premier temps, assurer la réparation mécanique de tout type d’embarcation nautique et, à terme, développer tout type d’intervention navale, qu’il s’agisse de carénage, chaudronnerie, ou de menuiserie.

Réalisée, en partenariat avec la société Belge SKD, qui va assurer la formation de ses cadres et sa fourniture en pièce de rechange, "Bejaia Maintenance" ambitionne d’aller loin, avec comme objectif avant la fin de l’année, assure-t-on, la construction et la fabrication d’embarcations marines. "Nous allons créer une société mixte de droit algérien qui aura pour objectif la construction navale", a dit M.Peter Delien, attaché économique et commercial à l’ambassade de Belgique, qui fixe le mois d’octobre pour sa création et la fin de l’année pour son entrée en exploitation. Il s'est félicité de cette collaboration qu’il estime participant d’un "modèle de partenariat gagnant-gagnant pour les deux parties". "Bejaia Maintenance", qui emploie 28 travailleurs, a pour mission majeure la révision et la maintenance des bateaux ayant des puissance pouvant aller jusqu'à 15.000 chevaux. Avec le savoir acquis et l’amélioration de sa technicité, elle se donne de nouvelles ambitions, d’autant que tous ses cadres se recrutent parmi les anciens d’entreprises nationales notoires, notamment la SNTM/CNAN, HYPROC et l’ERENAV.

Le dossier de son extension a transité par l’ANDI, l’agence nationale du développement de l’investissement. Elle bénéficie, à ce titre, de tous les avantages accordés dans le cadre de ce dispositif, notamment les exonérations douanières et TVA ou celles inhérentes à son exploitation, dont l’IBS et la TAP, selon le directeur local de cette agence.

Le 23.04.09 par CCI/SA, dans Revue de presse

Pêche et construction navale : Un secteur à assainir

A ce jour, les membres de l’Association nationale des constructeurs et réparateurs navals (ANCRN) attendent toujours l’agrément de leur association, alors que le dossier y afférent a été déposé auprès du ministère de l’Intérieur en octobre 2008.

Pour rappel, l’assemblée générale constitutive de cette association a eu lieu à Oran le 21 mai 2008, lors de la tenue du Salon euroméditerranéen de la pêche et de l’aquaculture. Quoi qu’il en soit, l’ANCRN veut s’impliquer directement dans le développement du secteur de la pêche. Or, les constats établis quant à ces domaines ne sont guère reluisants. Des navires de pêche importés coulent et personne ne s’inquiète de cet état des lieux. Le premier plan de relance est achevé, alors que le bilan ne fait ressortir aucune création de chantiers navals modernes et encore moins de formation d’une main-d’œuvre compétente comme prévu initialement. Les constructeurs navals algériens sont malheureusement à l’arrêt. L’Ecorep, l’unique entreprise nationale de construction et de réparation navale, agonise, elle croule sous les dettes et ses centaines d’employés sont en proie au chômage. C’est pourtant grâce à la formation assurée au niveau des chantiers de cette entreprise que de nombreux constructeurs navals ont vu le jour. Ce qui a été constaté hélas, c’est qu’en dépit de toutes les capacités disponibles en Algérie, beaucoup reste à faire dans ce secteur. Plusieurs dizaines de millions de dinars auraient été alloués à des personnes pour importer des embarcations de pêche. Dans la plupart des cas, le coût de ces acquisitions est jugé trop élevé par rapport à l’état physique de ces embarcations. « Pourquoi l’Etat n’impose pas les mêmes règles de jeu au secteur de la pêche comme il le fait avec d’autres secteurs », s’interroge le secrétaire général de l’ANCRN.

Et d’enchaîner : « Pourquoi a-t-on marginalisé le secteur de la pêche, alors que l’argent investi appartient à l’Etat, et que c’est à lui qu’incombe le rôle d’imposer le lieu où doivent être fabriqués ces navires de pêche. Ces gens qui importent les navires ont amassé des fortunes en abandonnant l’outil national de production, malgré sa bonne qualité. Les Tunisiens fabriquent des navires avec du bois qui n’est pas fait pour la mer, et il y a même des Egyptiens qui exploitent aujourd’hui le filon au détriment de l’intérêt économique national. » Il y a lieu de relever, en effet, que c’est grâce à l’argent de l’Etat que des chantiers navals étrangers ont été relancés. Les chantiers navals algériens, quant à eux, sont aujourd’hui à l’arrêt, car la situation reste bloquée dans l’attente des assises nationales sur la pêche qui se tiendront en février 2010, selon nos interlocuteurs. Et au chargé de communication de l’ANCRN de déclarer : « Il faut non seulement mettre de l’ordre dans le secteur de la pêche, en exigeant le contrôle et la traçabilité des matériaux qui ont servi à la construction des navires, mais aussi avoir la certification des chantiers navals en vérifiant tous les documents sur leur situation administrative, fiscale et sociale. » Dans ce même ordre d’idée, il convient de relever que peu d’intérêt est accordé au domaine de la construction navale en Algérie.

Une enveloppe de 10 milliards de dinars, rappelle-t-on, avait été allouée à cette filière dans le cadre du plan de relance sur la période de 2001 à 2005. Plus de 50% de ces fonds publics ont été utilisés sans un véritable contrôle. Il y a également le cas de ces jeunes promoteurs du secteur de la pêche ayant bénéficié de crédits accordés dans le cadre du dispositif Ansej, qui ont été escroqués. Ils ont procédé à des versements, mais les embarcations commandées ne sont pas arrivées. « Ceux qui veulent importer des navires de pêche, avec leur propre argent, sont totalement libres. Ce qui est inacceptable c’est que des personnes perçoivent des aides de l’Etat estimées à plusieurs milliards de centimes, et partent à l’étranger pour ramener des bateaux de pêche dont la qualité laisse à désirer. C’est à cause de cela que des navires de pêche importés coulent ces derniers temps en mer », dénonce le chargé de communication de l’ANCRN. Encourager la production nationale et la formation d’une main-d’œuvre qualifiée, créer des richesses, tels sont en substance les objectifs mis en avant par les membres de l’ANCRN qui se sont investis dans la construction navale.

Par M’hamed H.
el watan : 17/05/2009

Le groupe espagnol Aresa a créé une filiale dans la vente de bateaux en Algérie en partenariat avec Sermar Algérie.

La nouvelle compagnie privée algéro-espagnole spécialisée dans la vente de bateaux en Algérie a été inaugurée la semaine dernière à Alger par le groupe international Aresa qui s’est associé à Sermar Algérie. C’est ce qui a été annoncé, hier, lors d’un point de presse animé à la Safex (Alger), par le président-directeur général du groupe espagnol, M. Oscar Lopez Salvador, et le directeur général de Sermar, M. Abdel Ghani Rehiou. L’annonce a été faite lors d’une rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la tenue de la cinquième édition du Salon international de la pêche et de l’aquaculture, lequel est marqué par la participation de nombreux professionnels du secteur, étrangers et algériens. Le nouveau partenaire de l’International Aresa a estimé que le marché algérien représente pour son entreprise un marché de taille. Il a précisé, à l’occasion, que l’Algérie a importé de nombreux bateaux de pêche d’Aresa depuis 1981.

Pour sa part, M. Rehiou a précisé que « notre projet avec cette compagnie espagnole pour 2009 compte également un programme de services, à savoir la maintenance et la fourniture de pièces de rechange des bateaux qui sont disponibles à travers les différentes wilayas disposant d’un port de pêche ». Le P-DG d’Aresa a souligné, quant à lui, que les navires qu’il réalise, destinés à la grande pêche, occupent une bonne place dans différents ports d’Algérie, à savoir ceux d’Alger, d’Oran, d’Annaba, de Skikda, de Ghazaouet, de Cherchell et d’autres.

« Notre groupe réalise, par ailleurs, des bateaux militaires, touristiques, mais offre aussi des formations pour les marins. On assure la formation d’un nombre important de marins à travers le monde. Mais je tiens à affirmer que les marins algériens n’ont pas besoin de notre assistance, car ils jouissent d’une formation remarquable dans le secteur. On a assisté 1 000 marins algériens au total, depuis 1981 à ce jour », a ajouté M. Salvador.

Synthèse de Mourad,
www.algerie-dz.com

Le port de pêche et de plaisance de Salamandre réceptionné début 2011

Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, a insisté jeudi à Mostaganem sur la nécessité d'accélérer le rythme des travaux de réalisation du port de pêche et de plaisance de Salamandre (Mostaganem), pour être livré dans les délais impartis, début 2011. Cette infrastructure, dont le taux d'avancement des travaux dépasse les 90 %, avait enregistré un retard à cause des problèmes que rencontrait l'entreprise publique chargée de sa réalisation et qui ont conduit à la résiliation du contrat et à son remplacement par une autre société.

Le ministre a, à cet effet, appelé à l'achèvement des travaux de base y compris les quais pour le transfert de près de 155 bateaux de pêche de diverses tailles vers le port de pêche de Salamandre et donner ainsi, au port de Mostaganem, plus d'espace pour les activités commerciales et économiques.

Le nouveau port de pêche et de plaisance de Salamandre, dont le coût est de plus de 3,2 milliards de DA après réévaluation avec une capacité d'accueil de 250 bateaux de pêche de diverses dimensions, telles les sardiniers, les petits métiers et de 50 plaisanciers, comprend un bassin s'étendant sur 30 ha, une plateforme de 3,20 ha et une jetée principale.

Ce projet a permis de créer 1.000 postes d'emploi nouveaux, a-t-on indiqué. Une autre dotation de 260 millions de DA au titre du programme quinquennal (exercice 2010) a été consacrée aux travaux d'aménagement de la plateforme et à la réalisation d'une clôture et de 155 cases de pêche, qui seront achevés avant la fin de l'année. M. Ghoul a mis l'accent également sur la nécessité d'aménager les environs du port et la zone de Salamandre pour protéger le littoral et la façade maritime de la wilaya de Mostaganem. Quelque 719 millions de DA ont été alloués à la première tranche d'aménagement de cette façade qui porte sur la stabilisation de la falaise, le confortement des infrastructures routières et la valorisation de la zone touristique pour accueillir les touristes et les familles en période estivale, sachant que cette zone s'étend vers le pôle touristique les "Sablettes".

Le ministre a insisté sur le renforcement du port de Mostaganem par la réalisation d'un troisième bassin, pour lui conférer un rôle plus efficace dans le domaine économique en tant que port national et une place dans la Méditerranée, en signalant qu'une superficie de 60 ha a été réservée à ce projet en cours d'étude. Après avoir exhorté les responsables à accélérer l'étude et le lancement prochain de la réalisation d'une voie express reliant la ville de Mostaganem à l'autoroute est-ouest sur de 60 km, M. Ghoul a rappelé que la wilaya a enregistré, durant le quinquennat 2005/2009, des travaux d'entretien de 600 km de routes nationales, de wilayas et communales ainsi que l'aménagement de chemins vicinaux dans le cadre du désenclavement et la prise en charge de projets structurants pour la suppression de points noirs. Il a ajouté que des projets complémentaires ont été inscrits pour le troisième quinquennat, afin d'achever le réseau routier dans la wilaya et le relier aux wilayas limitrophes.

M. Ghoul s'est enquis également de l'état de projets réalisés dans la wilaya, à l'instar de routes d'évitement dans les communes de Bouguirat, Mesra et à Kharouba, dans la commune de Mostaganem. Il s'est aussi intéressé au chemin de wilaya (CW 7), réhabilité dans la commune de Ouled Maallah sur un tracé de 17,5 km, ainsi qu'à une trémie réalisée à la sortie-ouest du chef-lieu de wilaya et dont les travaux tirent à leur fin.

www.elmoudjahid.com
le 05/02/2010

Loi de finances 2010 : de nouvelles mesures pour baisser la pression fiscale

Le projet de la loi de finances 2010, adopté par le Conseil des ministres et présenté au Bureau de l'APN, prévoit plusieurs mesures destinées à simplifier le système fiscal et baisser la pression fiscale sur les revenus, tout en introduisant de nouvelles taxes.En matière de simplification du système fiscal, les concepteurs du projet ont institué une imposition proportionnelle unique de 25% des revenus annuels des professions libérales et des petites entreprises, dont le chiffre d'affaires est compris entre 5 et 10 millions de dinars.

Il s'agit de remplacer le système de l'imposition progressive selon un barème, actuellement en vigueur, par une imposition à taux unique. Le document prévoit également la prorogation du délai de déclaration des revenus soumis à l'IRG (au 30 avril 2009) afin d'aligner cette déclaration sur la même échéance que celle se rapportant à l'IBS. Toujours dans cette catégorie de mesures, le gouvernement à proposé le relèvement du seuil pour l'éligibilité au régime de l'impôt forfaitaire unique (IFU) de 3 à 5 millions de dinars. Selon les dispositions proposées, les sociétés et les Eurl, dont le chiffre d'affaires est inférieur à 10 millions de dinars, ne seront pas obligées de certifier leurs comptes par un commissaire aux comptes.

En ce qui concerne les dispositions pour baisser la pression fiscale sur les revenus, il est prévu une baisse de 15% à 10% du taux de l'IRG sur les revenus salariaux occasionnels qui va concerner les indemnités et primes d'enseignement, les travaux intellectuels à caractère occasionnel, perçues par des salariés ou par des retraités. Le texte propose également le relèvement de 500.000 à 2 millions de dinars du montant annuel des rémunérations provenant d'activités occasionnelles, soumis à la retenue libératoire en matière d'IRG et l'exonération des opérations d'introduction en bourse de l'IRG ou de l'IBS. Pour cette dernière mesure l'exonération proposée pour une durée de 5 ans (à compter du 1er janvier 2009) concerne les plus values de cession des actions et titres assimilés réalisés dans le cadre d'une opération d'introduction à la bourse. Dans cette catégorie d'impôt, il est suggéré également la réduction de 20% à 15% du taux de l'IRG applicable aux plus values de cession de parts sociales. Il est à rappeler que les plus values de cession sont exonérées de l'IRG, lorsque leur montant est réinvesti. Le projet de loi propose aussi une exonération de droits et taxes, pour une période de 3 ans, des équipements scéniques et d'exposition importés pour le compte de l'Etat. Il propose par ailleurs d'autres mesures axées sur le renforcement de la protection sociale, l'encouragement des énergies renouvelables et la réduction du coût des crédits immobiliers.

En ce qui concerne le volet du renforcement de la protection sociale, il a été proposé la prise en charge par le budget de l'Etat de la part des cotisations sociales prélevée sur la rémunération de chaque employé recruté dans le cadre des dispositifs d'insertion sociale.Sur ce volet, le projet de loi a aussi suggéré l'institution de deux taxes spécifiques qui seront versées au Fonds national de sécurité sociale. Il s'agit d'une taxe spécifique, fixée à 250.000 dinars applicable à l'achat de yachts et de bateaux de plaisance et d'un prélèvement de 5% sur le bénéfice net des importateurs et des distributeurs en gros de médicaments.

S'agissant de l'encouragement des énergies renouvelables, il est proposé la création d'un Fonds national des énergies renouvelables, destiné au financement de projets relevant des énergies en question. Il sera crédité principalement par une ressource de 0,5% prélevée sur la redevance pétrolière. Pour la réduction du coût des crédits immobiliers, la création d'un Fonds a été suggérée pour la bonification des taux d'intérêts sur les crédits bancaires destinés à l'acquisition et à la construction de logements. Selon le texte, le Trésor est également autorisé à accorder des bonifications de taux d'intérêt sur les crédits bancaires alloués aux promoteurs intervenant dans la réalisation de programme publics de logements.

Le projet de loi prévoit par ailleurs l'introduction de nouvelles taxes et l'augmentation de certaines déjà existantes. Le texte suggère en effet le relèvement du tarif du droit de circulation des vins qui devrait passer de 4.000 DA à 8.000 dinars par hectolitre. Un autre relèvement de 2 dinars de la taxe sur les produits tabagiques a été proposé par le gouvernement, et ses revenus seront affectés à raison de 1 dinar aux organismes de la sécurité sociale et de 1 dinar au Fonds de solidarité nationale. La taxe, actuellement en vigueur, est de 6 dinars par paquet, bourse ou étui de tabacs, et son produit est versé au Fonds pour l'urgence et les activités de soins médicaux, rappelle-t-on. Il a été aussi suggéré l'institution d'un droit de timbre de 5.000 dinars pour la délivrance de la carte professionnelle d'auxiliaire au transport maritime, le relèvement du droit de timbre de 500 à 3.000 dinars pour la délivrance de la carte de séjour aux résidents étrangers.

Le texte prévoit en outre l'institution d'une taxe sur les agréments délivrés par le ministère de l'Habitat à la profession d'agence et de courtage immobilier. Cette taxe est de 2.000 dinars pour les agences immobilières et de 1.000 dinars pour les courtiers immobiliers. Dans le domaine des ressources en eau, il est prévu l'augmentation de la redevance de l'eau et de la redevance de la qualité de l'eau. Selon le projet de loi, cette proposition consiste à augmenter de 0,75% dinar le mettre cube d'eau prélevée pour les utilisateurs industriels, touristiques et de services et de 1,48% dinar le m3 prélevée pour les pétroliers. Il s'agit, ajoute le document, "d'utilisateurs pour leur propre usage", soulignant que cette mesure "n'a aucune incidence sur les usagers raccordés au réseaux publics". Dans le domaine de l'agriculture, le texte a reconduit l'exonération de la TVA sur les engrais et produits phytosanitaires à usage agricole pour cinq autres années.

Le 22.10.09 par CCI/SA, dans Revue de presse -# 3026 - RSS Commentaires

Sports : VOILE : Riche plateau à Alger-Plage

Le programme des régates nationales pour la saison sportive 2009/2010 a été entamé avec l’organisation de la première étape du championnat national, l’étape hivernale, organisée à l’ENV Alger-Plage du 25 au 30 décembre 2009.Les courses entamées samedi regroupant 97 athlètes (dont 18 filles).

Ces athlètes sont issus de 16 clubs différents. Les athlètes engagés dans le programme compétitif fédéral participent, dans l’intervalle qui sépare deux compétitions nationales, à des régates régionales et locales organisées par les ligues. Même s’il faut souligner la différence du niveau d’activités qui sépare une ligue d’une autre. Additivement aux compétitions entrant dans le cadre du championnat national avec ces quatre étapes : championnat d’hiver, championnat de printemps, championnat national d’été et le championnat national phase finale, le programme fédéral prévoit deux autres grandes compétitions nationales, le critérium national des jeunes talents et la Coupe d’Algérie qui clôture, fin août, la saison sportive. Le critérium national des jeunes talents, organisé chaque année depuis 2005 ; regroupe les jeunes de moins de 11 ans, en série optimist et les moins de 16 ans en laser 4.7 et en planche à voile. Cette régate destinée à promouvoir la politique des jeunes talents au niveau national, met en évidence le sérieux et l’importance qu’accordent les différents clubs à la formation des jeunes talents.

Pour cette saison 2009/2010, la fédération prévoit une régate internationale non officielle, la fantasia nautique internationale d’Alger (la FNIA), à l’ENV Alger-Plage du 17 au 22 juillet 2010.

Le soir d'Algérie

Algérie: fin de la 1ère étape du programme de cartographie marine "SPIRAL"

ALGER - La première phase du programme de recherche scientifique "SPIRAL" portant sur l'élaboration d'une cartographie sous-marine de la côte algérienne, s'est achevée mardi au port d'Oran (Ouest) à bord du navire océanographique français Atalante, a rapporté l'agence APS.

Depuis son lancement en septembre, ce programme "SPIRAL" (Sismique profonde et investigation régionale du Nord de l'Algérie) a permis la récolte de données de géophysique marine et terrestre qui seront maintenant analysées durant trois à quatre ans, a indiqué Mokhtar Sellami, un responsable de la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DG-RSDT).

SPIRAL, auquel participent également côté algérien le Centre de recherche astronomique, astrophysique et géophysique (CRAAG) et le groupe pétrolier "Sonatrach", implique aussi notamment l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) et le Centre français de la recherche scientifique (CNRS).

Les profondeurs de la côte algérienne ont été sondées pour une "meilleure compréhension des structures géologiques et une plus grande maîtrise du risque sismique", afin de permettre une meilleure prévention avec des indications précises sur les zones les plus exposées, selon le Directeur général du CRAAG, Yelles Abdelkrim, cité par APS.

Un impact "important" est également escompté pour la définition des potentiels pétroliers de la partie Nord du pays, au profit de la Sonatrach qui envisage des travaux de prospection en offshore, ajoute-t-on de même source.

Des chercheurs algériens et français se réuniront les 17 et 18 novembre au siège parisien de l'Ifremer pour définir le programme d'analyses des données recueillies, a précisé David Graindorge, chef de mission et membre de l'Université de Bretagne occidentale (UBO), partie prenante au projet.

(AFP / 10 novembre 2009)

Nouveaux investissements pour Azzeffoun

Azeffoun, la ville coquette, aura finalement sont chantier de construction de bateaux. Ce projet, avec un certain nombre d'équipements liés aux métiers de la mer, est projeté à l'horizon 2014.
Le chantier sera érigé au port d'Azeffoun sur le terre-plein d'une superficie de 6000 m2. Il sera réalisé par une société miste algéri-coréenne. Elle aura la charge de construire des bateaux de pêche thoniers en acier de plus de 25 métres. Un atelier de construction navale est déjà installé dans la zone d'activité, sa capacité est de 8 à 12 sardiniers par année, dira Moura Djabali, directeur de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Tizi-Ouzou. Notons qu'à l'heure ou on se parle, deux chalutiers de 26 métres, un thonier senneur de 25 m, un sardinier et deux camions frigorifiques sont en cours de réalisation.

Toutes ces infrastructures viennent en soutien à l'activité de pêche du port mixte d'Azeffoun, dont les capacités d'accostage sont de 1 bateau de 3000 tonnes, 5 chalutiers, 15 sardiniers et 30 petits métiers. Ces capacités sont de loin dépassées par le nombre d'embarcations actuelles avec 8 chalutiers, 23 sardiniers, 82 petits métiers et 269 plaisanciers. Pas trés loin de là, le port de Tigzirt a une capacité d'accostage de 5 chalutiers, 2 sardiniers et 24 petits métiers. Avec un plan d'eau de 2,5 ha, ce port enregistre quelque 88 petits métiers. Dans ce même cadre d'invesstissements annoncés dans la wilaya de Tizi-Ouzou, trois plages d'échouage, à savoir Mizrana, Iflissen et Ait Chaffaa auront une capacité d'accueil de 30 embarcations chacunes. Une fois le projet réceptionné, il permettra la création de 180 emplois direct et plus de 360 indirects.Une ferme aquacole pour l'élevage de loup de mer et de durade avec une capacité de production de 120 tonnes par an et plus de 15 millions d'alevins. La réalisation de l'infrastructure a nécessité une somme de 70 milliards de centimes. En tout, 29 projets ont été subventionnés dans le cadre du plan de soutien à la relance économique.

Dans la wilaya de Tizi-Ouzou, la flotille de pêche est passée de 103 unités en 2000 à 205 unités en 2008. Elle est composée de 9 chalutiers, 24 sardiniers et 172 petits métiers. La population maritime est également en constante évolution puisqu'on compte quelque 158 marins, 139 capacitaires et 28 mécaniciens. Quand à la production halieutique, elle a atteint 1345 tonnes durant l'année 2007, alors qu'elle était à peine de 722 tonnes en 2003.

www.el-bahri.com

La construction navale suscite de l’intérêt en Algérie

La construction navale fait son bout de chemin en Algérie et suscite de plus en plus d'intérêt de la part des opérateurs économiques.

Le marché est en plein essor car la demande nationale dans ce domaine est grande. D'ailleurs, en plus des nombreuses entreprises nationales qui évoluent dans ce segment d'activité, d'autre, étrangères, affichent un intérêt particulier pour ce secteur, à la faveur du programme mis en place par les pouvoirs publics à même de relancer le métier de la pêche. Car les potentialités dans ce secteur sont grandes et leur exploitation est en deçà des ambitions, voire des objectifs fixés. Plusieurs sociétés évoluent dans ce créneau important et se livrent une rude concurrence pour arracher des parts du marchés. L'entreprise Mediboat, spécialisée dans la construction navale, a été créée en 2005. Au service de la pêche et de la plaisance, elle a élit son siége social à Ain Turk à Oran. Plusieurs chantiers sont lancés, dont le premier à Oran, le second à Bouzedjar (Aïin Temouchent), le troisième à Koléa (zone industriel du Mazafran) et le dernier à Azzefoun, dans la zone d'activité de Tisi-Ouzou. Riche d'un effectif de 80 ouvriers polyvalents, d'un architecte navale et de 18 ouvriers spécialisés formés à l'étranger, pour ne citer que ceux-là, Mediboat a réussi à réaliser bon nombre de projets dans le cadre du programme de relance économique, dont 9 bateaux vendus à Mostaganem, 2 à Oran et 1 à Jijel.

La construction navale attire les jeunes promoteurs

Dans le cadre du programme de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ), 13 bateaux ont été fabriqués pour la wilaya d'Oran, 16 pour Tipaza, 2 pour Alger, 2 pour cClef, 4 pour Mostaganem, 2 pour Tizi-Ouzou et 1 pour Annaba. Pour le programme de la CNAC, 6 petits métiers ont été fabriqués pour la wilaya d'Oran, tandis que, pour le programme solidarité, pas moins de 45 unités ont été vendus à Oran, 60 à Mostaganem, 120 unités à Chlef et 40 unités réalisées pour Boumerdes. L'entreprise, selon son directeur général, Arabene Zoubir, a été montée sur fonds propres. ''Nous avons commencé à travailler dans l'espoir que l'état nous viendrait en aide, mais finalement, nous avons dû poursuivre l'aventure seuls, sachant que les besoins du marché sont importants'', nous dit notre interlocuteur. l'objectif, à travers la mise en place d'une telle entreprise, ''c'est d'enrichir le marché avec de nouveaux modèles, et de satisfaire la demande des professionnels et de la clientèle''.

La gamme des bateaux fabriqués va du simple 4.80 mètres jusqu'à 16 mètres, entre autres, des sardiniers, des palengriers et des bateaux de plaisance. Au sujet de la matière première utilisée dans la fabrication de ces bateaux, M. Arabene dira qu'''on recourt à la fibre de verre, résine qu'on achéte sur le marché national auprès d'importateurs''. Cette entreprise, faut-il le signaler, travaille à hauteur de 80% avec les disponibilités de financement mis en place au profit des jeunes, à l'exemple de celui de l'ANSEJ, et arrive à s'emparer d'une bonne part du marché. ''Nous sommes les premiers sur le marché'' n'hésite pas à direson directeur général, ajoutant qu'''il n'y a qu'à compter le nombre de bateaux sortis de nos chantiers''. Il en reste,selon lui,15 en fabrication dans les nombreuses unités implantées sur le territoire national, de longeur qui vont de 12 à 16 mètres.

Mediboat, même si c’est l’une de ses ambitions, ne fait pas encore dans l’exportation, car, faute de moyens et suite à des difficultés financières, elle n’arrive pas à satisfaire le marché national. «Il y a beaucoup de lenteurs dans les procédures bancaires et financières», explique son directeur général, qui ajoute néanmoins que «des efforts d’extension sont en train d’être consentis et d’autres investissements sont menés». De nouveaux produits sont également introduits, depuis 5 mois, sur le marché national, en l’occurrence des toboggans de différents modèles destinés aux parcs et jardins pour enfants. Concernant d’éventuels partenariats, M. Arabene nous apprend que son entreprise s’est transformée, en 2007, en groupe depuis qu’elle travaille en étroite collaboration avec la société française Acroplast. Quatre nouveaux modèles de bateaux, haut de gamme, pour la pêche et la plaisance sont fabriqués dans le cadre de ce partenariat.

Aresa International offre ses services

Ces deux secteurs sont attractifs et intéressent beaucoup d’opérateurs économiques, y compris des étrangers, qui commencent à s’installer en Algérie. L’exemple le plus palpable de cet intérêt manifeste est l’installation à Alger de la compagnie nautique espagnole Aresa International sous la dénomination de Groupe Sermar Algérie. L’annonce de l’ouverture de cette délégation a été faite, la semaine dernière, à l’occasion du Salon de la pêche et de l’aquaculture. Le président du Groupe Aresa international M. Oscar Lopez dira que l’objectif recherché est de fournir des services commerciaux à l’ensemble de la côte de l’Afrique du Nord. Il s’agit de la première délégation que la société espagnole ouvre en dehors de ses frontières, avec un investissement initial de 60 000 euros. Elle envisage d’augmenter son investissement en Algérie, avec l’expansion de son réseau. Dans un premier temps, ce groupe international compte offrir des services de qualité au profit des professionnels de la pêche et de l’aquaculture, aussi bien dans le domaine de la réparation navale que des conseils d’achat de nouveaux bateaux avant d’aller vers la mise en place d’un chantier naval à l’avenir, pour la construction de navires de tous types, jusqu’à 15 mètres de longueur. Il faut savoir qu’une quarantaine de bateaux fabriqués par le Groupe Aresa ont été achetés par des sociétés algériennes depuis le début des années 1980, et nécessitent, selon le président du Groupe «nos services après-vente».«Nous avons décidé de nous installer en Algérie, convaincus de ses potentialités dans ce domaine. Le développement économique que vit l’Algérie actuellement en fait un marché préviligié pour les entreprises espagnoles qui veulent étendre leurs activités», fera savoir M. Lopez. Le marché algérien de la construction navale est prometteur. Il reste encore vierge, selon les spécialistes. D’où un intérêt particulier des opérateurs économiques nationaux et internationaux.

Source: La Tribune
Par: Badiaa Amarni

Régions Ouest : CONSTRUCTION NAVALE : Une activité empreinte de savoir-faire

La construction navale empreinte de savoir-faire constitue pour Oran un motif de fierté qu'elle étreint depuis la nuit des temps et les ports de la région.

Certaines des zones industrielles d'Oran abritent sept unités de construction navale, en majorité des legs familiaux transmis de grand-père à fils dont l'empreinte du savoir-faire des aïeux se retrouve, à touches visibles, sur les embarcations qui défient depuis l'indépendance le ressac des vagues et la force des courants marins à la recherche de poissons et autres richesses halieutiques. Cette activité jalousement préservée par des familles connues à Oran pour leur amour à la mer a résisté au temps, à ses agressions et à sa houle.

Des noms comme Polyor, Sahraoui, 3 S ou encore Arzew Marinesont devenus des labels connus, affichés fièrement sur la proue de certaines felouques et autres embarcations qui voguent “toutes voiles dehors” sur les flots qui baignent le littoral du pays. La construction navale artisanale de petits métiers de pêche, grâce au bois qui a puisé sa force et sa pureté des sols des forêts oranaises, a fait la renommée de l'entreprise Sahraoui. Ce savoir-faire, dit-on, a été introduit dans la région par les marins andalous qui avaient fui la répression au lendemain de la chute de Grenade. Cette technique a résisté au temps et à la poussée du modernisme jusqu'en 1981 quand une forte tempête avait balayé le port d'Oran et emporté, comme des fétus de paille, les petites barques en bois amarrées aux quais du port de pêche. Seules les embarcations, réalisées à partir d'un alliage métallique très léger, avaient résisté à la déferlante qui s'était abattue ce jour-là sur la jetée du port d'El Bahia. Ce constat fut un tournant déterminant pour la construction navale dans la région. Les pêcheurs qui défendaient vaille que vaille le modèle de bateaux en bois se sont rendus compte que même le métal pouvait servir de matière première à des barques capables de flotter et de gagner la haute mer.

Les bateaux fabriqués à base de métal, de polyester et de fibre de verre partent, depuis, à l’assaut de la mer. Mais cette renommée construite laborieusement ne peut pas cacher les difficultés des artisans qui continuent d'affronter des écueils multiples pour ne pas disparaître. M. Larbi Rahmoune, responsable des ateliers “3 S” au port d'Oran et M. Gaouar Malek, gérant de l'entreprise “Polyor”, implantée dans la zone industrielle de Hassi Ameur, estiment que les artisans de l'Oranie ont participé dans une large mesure à la construction de la flotte de pêche de toute la région. “Cette longue expérience n'a pas fait d'eux des partenaires écoutés et consultés par les pouvoirs publics durant de longues années, pour l'élaboration de la stratégie de développement du secteur. Le recours à l'importation de métiers de pêche et l'absence de projets de ports, de cales sèches, d'ateliers de réparation et de construction de bateaux ont freiné l'essor du secteur de la construction navale en Algérie”, ont-ils estimé.

L'année 2001 constitue, selon les mêmes sources, un tournant pour le secteur. Les pouvoirs publics conscients des enjeux ont donné une nouvelle impulsion à la stratégie du secteur. Le ministère de tutelle prête aujourd'hui une oreille attentive aux artisans et débat avec eux de leurs préoccupations et leurs aspirations. La politique de développement n'est plus perçue aujourd'hui comme un carcan réducteur capable de briser un élan prometteur mais comme une somme d'objectifs à atteindre et des échéances prometteuses. Dans ce contexte, le directeur de la pêche à Oran estime que la construction navale en Algérie a connu un essor grâce aux différents programmes définis depuis des années. “Seulement, des dysfonctionnements nés de l'incapacité des constructeurs à servir les grands objectifs définis ont fait leur apparition et entravé le développement du secteur”, indiquera ce responsable qui déplore l'absence d'ateliers en mesure de bâtir des chalutiers longs de 20 mètres et équipés de matériel moderne et professionnel pouvant leur assurer de longues marées en haute mer. Le programme de relance économique, estime la même source, a permis, entre 2001 et 2004, la concrétisation de 14 opérations parmi lesquelles la réalisation de sardiniers longs de 10 et 16 mètres, équipés de matériels modernes et l'acquisition de filets de pêche de différents types de mailles pour un montant global estimé à 110 millions de dinars dont 36,6 millions sous forme d'aides apportées par l'Etat. Vingtcinq (25) autres projets de construction de thoniers, sardiniers et de réalisation d'une ferme de pisciculture, en cours d'installation, sont inscrits, pour un budget de 2,08 milliards de dinars, dont 298 millions de dinars sous forme d'aides de l'Etat, au titre du même programme de soutien au secteur. L'utilisation rationnelle des ateliers locaux de construction de chaluts de pêche est devenue nécessaire, a indiqué un responsable du secteur de la pêche dans la wilaya d'Oran. Ces derniers doivent se conformer à certaines normes et standards internationaux leur permettant d'assurer une production fiable et de respecter les délais de livraison. Pour ce faire, précise la même source, ils doivent se soumettre à une remise à niveau et recourir aux conseils de bureaux d'étude spécialisés qui sont encore peu présents à Oran. Les constructeurs et les responsables du secteur dans la wilaya d'Oran déplorent l'absence de l'université surtout l'Institut de génie maritime d’Oran (IGMO) qui forment annuellement des dizaines d'ingénieurs spécialistes qui ne trouvent pas preneur dans le marché de la main-d'œuvre locale, en raison d'un manque de coordination entre l'université et les structures du secteur. “Ceci nous pousse à appeler à une refondation des rapports entre l'université et les opérateurs du secteur de la pêche pour élaborer des plans de formation en adéquation avec les besoins exprimés du secteur”, souligne-t-on à la Direction de la pêche.

Dans le cadre du programme de soutien à la relance économique 2005/2009, une réflexion est actuellement engagée pour concrétiser plusieurs objectifs parmi lesquels la réalisation d'infrastructures navales de base comme les cales sèches et de halage ou des ports en mesure d'offrir une prestation de qualité à la flottille de pêche en constante évolution. Dans un souci de réorganisation du secteur de la construction navale, les participants au dernier Salon international de la pêche et de l'aquaculture, une association nationale des constructeurs d'embarcations a vu le jour. Cette initiative a été favorablement accueillie par les pouvoirs publics qui y voient une structure en mesure de servir d'interlocuteur dans l'élaboration de programmes de développement futurs du secteur de la pêche.

APS

Construction navale : Programme de mise à niveau pour 15 entreprises à l'ouest du pays

Une quinzaine d'entreprises de la filière construction navale de l'ouest du pays bénéficieront prochainement du nouveau programme de développement économique durable (DEVED), un projet algéro-allemand, a annoncé le directeur de la PME et de l'artisanat de la wilaya d'Oran. Initié conjointement par la direction de la PME et de l'artisanat de la wilaya d'Oran et le groupe allemand GTZ, ce projet destiné aux petites et moyennes entreprises de moins de 20 salariés et élargi aux wilayas d'Aïn Témouchent et de Mostaganem, s'inscrit dans une perspective de développement de cette filière, a indiqué la même source.

Une filière qui souffre d'un certain nombre d'insuffisances dont l'indisponibilité d'apprentissage interactif entre les constructions navales, l'absence de bureaux d'études spécialisées, l'inadaptation des infrastructures portuaires aux besoins de la filière, le manque d'encadrement de la profession et l'inadéquation du contenu de la formation pédagogique, a souligné le même responsable, se référant à un diagnostic établi par les experts allemands du groupe GTZ. Les entreprises utilisant des matériaux innovants comme le polyester ou encore l'aluminium vont bénéficier d'une formation à l'étranger au profit de leurs ouvriers ainsi qu'un programme de mise à niveau à l'effet de booster la construction navale, a-t-on appris de même source.

L'objectif serait d'exploiter toutes les synergies entre les chantiers et les constructions navales de l'Oranie pour développer la sous-traitance,talon d'Achille de cette filière, a ajouté le même responsable. Cette filière, qui a l'avantage de disposer d'un pôle de formation et de recherche à Oran avec en prime un atelier de carénage à l'IGMO, peut aider à la promotion de l'innovation, a déclaré le directeur de la PME.

El Moujahid : 23-08-2009

Carbonnel impressionnant à Tipasa


La 27e édition du championnat euro-africain de pêche sportive en apnée, qui s’est déroulée pour la première fois sur le continent africain, s’est achevée très tard, samedi dernier, au complexe touristique La Corne d’or à Tipaza.

La clôture de ce championnat, qui s’est déroulé pour la première sur le continent africain, a eu lieu en présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, du wali de Tipaza, ainsi que de plusieurs ambassadeurs et diplomates. Le plongeur espagnol, Pedro Carbonnel, triple champion du monde (1996-2000-2002) et double champion d’Europe s’est adjugé la première place avec un score de 177 770 points, suivi par le surprenant champion d’Algérie, Tiblali Samir (169 049 points) et un autre plongeur espagnol, champion du monde 2008, Joseba Kerejeta (163 686 points).

Le continent africain était représenté par l’Afrique du Sud et l’Algérie, tandis que l’Europe était représentée par 12 pays (Grèce- Croatie- Ukraine- Russie- Saint Marin- Espagne- Italie- Bulgarie- Portugal- Finlande- Slovénie- Turquie). M.. Xavier Duran Soller, président de la Commission internationale et représentant de la Confédération mondiale des activités subaquatiques, (C.M.A.S), impressionné par les moyens humains et matériels mis à la disposition de cette compétition nous a déclaré, « franchement, ayant assisté à de nombreux championnats internationaux, j’ai noté que votre pays est en mesure d’organiser un championnat du monde de pêche sportive en apnée. »Le plongeur croate, Branko Ikic, le pays qui détient le titre de champion d’Europe de la discipline, avait affiché sa joie après la remise des médailles aux vainqueurs. « Le manque de visibilité sous l’eau nous a handicapé, mais nous avons très bien chassé la seconde journée.

Au-delà de 25m de profondeur, il y a beaucoup de poissons, c’est un décor parasidiaque. Je félicite les Algériens pour la bonne organisation », a-t-il reconnu. Le président de la Fédération algérienne de secourisme, sauvetage et activités subaquatiques (Fassas), le colonel Chekroun a affirmé que « nos athlètes se sont bien battus, ce qui nous incite à participer au championnat du monde qui aura lieu au mois de septembre 2010 en Croatie. Nous avons mérité la seconde place et nous tenons à remercier tous nos partenaires qui ont contribué à la réussite de cette édition. A présent nous postulons pour organiser le championnat du monde en 2012 », a-t-il conclu. Hachemi Djiar, ministre de la Jeunesse et des Sports,quant à lui, a annoncé l’ouverture prochaine de la première école de formation de plongée sous-marine en Algérie, à Tipaza.« C’est une discipline sportive qui mérite nos encouragements.

Tipaza est une wilaya pourvue de sites naturels agréables, d’infrastructures et d’une faune marine importantes le long de sa côte, qui permettent le développement de la plongée sous-marine en apnée », a-t-il indiqué. « La récolte » de la seconde journée de cette édition a été remise à la Protection civile, en guise de remerciement pour les efforts déployés par cette institution depuis le 14 octobre, en mobilisant des moyens humains, matériels et équipements électroniques impressionnants, qui ont assuré le succès de cette manifestation sportive. Cette 27e édition a été clôturée dans une ambiance festive par des barouds et un couscous au poisson à l’intérieur du complexe touristique La Corne d’or. de Tipaza.

Par M’hamed H.
www.elwatan.com

Début de la 4e semaine nautique des forces navales


La quatrième semaine nautique des forces navales a débuté au siège du commandement général des forces navales (Alger), sous la direction du chef d’état-major des forces navales, le général Mohamed Lakmèche.

Le général Lakmèche qui a donné le coup d’envoi de cette manifestation, qui se poursuivra jusqu’au 15 juillet, a affirmé que cette semaine nautique avait pour objectif de « généraliser, développer et promouvoir la pratique du sport militaire conformément aux directives des hauts commandements de l’Armée nationale populaire (ANP) ». Il a ajouté dans le même sens qu’elle visait à « asseoir les bases d’une formation de qualité pour mettre sur pied des équipes aptes à représenter les forces navales et l’Armée nationale populaire (ANP) dans les différentes compétitions internationales ». Pour sa part, le chef de service sports de l’état-major de l’ANP, le général Mokdad Benziane a rappelé les « avancées importantes » réalisées par le sport militaire lors des dernières années grâce aux performances des athlètes sur les plans national et international. Il a par la même annoncé le riche programme du sport militaire prévu pour l’année prochaine et qui renferme les coupes africaines de football et de boxe, la coupe arabe de judo et la coupe maghrébine d’athlétisme.

Le général Mokdad Benziane a, par ailleurs, annoncé la participation du sport militaire algérien aux Jeux africains (septembre 2009) et aux deuxième Jeux militaires arabes prévus en 2010 en Syrie. Le programme de cette manifestation sportive prévoit des compétitions de voile, d’aviron, de nage avec palmes et de chasse sous-marine.

Prennent part à cette manifestation des équipes représentant la façade maritime de Mersa El Kébir, la façade maritime d’Alger, la façade maritime de Jijel, de l’Ecole supérieure navale de Tamentfoust, de l’Ecole de fusiliers-marins et de plongeurs de Jijel et celle de Mostaganem ainsi que le commandement général des forces navales. Chaque équipe est composée de 17 éléments, dont 4 dans l’aviron, 4 nageurs, 4 voiliers et 4 chasseurs sous-marins.

La semaine nautique se poursuivra jusqu’à demain et sera sanctionnée par la remise de prix aux lauréats des différentes disciplines.

EM VN:F [1.7.4_987]

Sports : VOILE


L'équipe des Forces navales et les représentants de la sélection de Tunisie se sont illustrés lors de la Fantasia nautique internationale de Tamentfoust (Alger) en remportant quatre des sept épreuves programmées. Lors de cette compétition qui a pris fin vendredi passé après quatre jours de course, Ines Gmati, de Tunisie s'est imposé dans la catégorie Optimist devant Mehdi Zemouri, de l'ARBEM, et Brahim Rabti, du Sahel Nautique.

Dans la série Laser Standard, le Tunisien Zine Khret a pris la première place devant Tahar Selmane, du Sahel Nautique, et Zouhaïr Lebbat, du Maroc. L'équipe des Forces navales a remporté deux épreuves : celle du -”Vaurien” et celle du “470”. En “Vaurien”, le duo Alem-Yahi a devancé ses coéquipiers Aït Ouali- Sadki, alors que la 3e place est revenue à Rezouani-Atmania, de l'ARBEM. Même scénario en “470”, où les Forces navales ont pris les deux premières places, avec respectivement Amour-Badki et Oumdouibet-Gaouer. Au Laser Radial, Amine Midoune du NRB Hammamet s'est imposé devant Nassim Kadi, d'Oran et Meziane Cherkit, du CM Tigzirt. Quant au “Laser 4.7”, le podium est constitué de Wassim Ziani, du Sahel Nautique Alger, Yanis Cherif Sahraoui, du NRB Hammamet et Lydia Elmabouacif, du CM Tigzirt. Dans la 7e épreuve, “Mistral”, Mohamed Dilmi, de l'ARBEM, a gagné la première place devant Ali Bendilha, du Sindbad Oran, et Ali Bouras, du Racing Alger. 134 skippers dont 24 filles ont pris part à la Fantasia nautique internationale de Tamentfoust. Ils représentaient différents clubs et ligues affiliés à la FAV, ainsi que les équipes nationales du Koweït, de la Tunisie et du Maroc.

Source de cet article :

A Propos d'El-Bahri

El-Bahri est un portal dédié exclusivement au secteur des bateaux, de leur construction et de leur opérations. C’est une initiative qui se veut collective et inclusive. Son but est de combler un vide en matière de publication spécialisée dans le secteur maritime et d’offrir aux public, aux utilisateurs de bateaux, aux entreprises ainsi qu'à leurs sous-contractants, aux fournisseurs, aux gestionnaires et aux spécialistes, une tribune où convergent les expertises, les expériences et le savoir-faire dans le but d'offrir des solutions permettant au secteur de la construction de bateaux en Algérie de prendre une trajectoire de développement soutenue.

El-Bahri est ouverte à la contribution de tout spécialiste dont le travail, en Algérie ou ailleurs, est jugé complémentaire à la vision d'El-Bahri et qui peut avoir un impact réel et bénéfique dans la vie socio-économique, culturelle, technologique et environnementale du secteur maritime. El-Bahri ne ménagera aucun effort à remettre en questions certaines mentalités et ce dans le soucis unique de servir le public.

L'équipe d'El-Bahri croit fermement aux capacités des Algériens et Algériennes à collaborer ensemble , à innover et à contribuer positivement pour le bien être du secteur maritime et de la communauté en général, aussi à l'épanouissement intellectuel de ses collaborateurs et ses lecteurs.

L'équipe d'El-Bahri
www.el-bahri.com

Des voiliers accosteront à Alger


A caractère sportif, culturel et touristique, la régate Alger-Marseille veut se distinguer des traditionnelles compétitions nautiques. Un événement inédit. La capitale sera la destination d’une course de voiliers cet été.

Intitulée «Marseille-Alger Cup 2008», la régate reliant Marseille à Alger se déroulera du 29 juin au 5 juillet prochain. Les Algérois assisteront en live, pour la première fois, à un spectacle unique du genre. Une trentaine de voiliers accosteront la baie d’Alger. Venant de plusieurs pays européens et non européens, les amateurs de sport nautique vont traverser les eaux algériennes. Départ de Marseille le 29 juin, l’arrivée à Alger est prévue pour le 2 juillet prochain. Pendant trois jours entiers, le littoral algérois aura droit à un nouveau look. Des voiliers de différentes couleurs viendront remplacer les navires de marchandises pour offrir au public un spectacle exceptionnel. Afin de promouvoir l’échange des cultures entre la ville phocéenne et la médina d’Alger, un programme d’animation varié est au menu. Exposition, soirées artistiques, visites guidées, sont autant d’activités attendues. Marseille et Alger seront appelées à mettre en valeur leur patrimoine historique et culturel et même culinaire. Partenaires dans ce projet, les deux villes se sont engagées à contribuer à la réussite de l’événement. Elles seront à la une de l’actualité sportive nautique cette année.

L’événement sera retransmis directement par la chaîne France 3 et Radio internationale. Pour sa première édition, Marseille-Alger Cup semble déjà susciter l’intérêt des navigateurs, qui ne connaissent pas les côtes algériennes, autant que celui du public qui ne manquera pas ce rendez-vous exceptionnel. Une occasion se présente pour les Algériens fans de ce sport, surtout qu’ils pourront découvrir les différents types de voilier. Jamais, l’Algérie n’a eu la chance de connaître un tel rendez-vous. Cette initiative est organisée par l’Association Méditerranée et Régates (Amer) et le cercle nautique et touristique du Lacydon (Cntl), avec la participation de la ville de Marseille et celle d’Alger. La manifestation veut se distinguer des traditionnelles compétitions nautiques. Elle s’inscrit dans la continuité des échanges humains, culturels, touristiques et commerciaux entre les deux rives. Elle est à la fois porteuse et reflet de l’esprit de ce projet puisqu’elle regroupe des ressortissants des deux pays. «Nous voulons faire de cet événement un "trois en un", c’est-à-dire, une course à caractère sportif, culturel et touristique», affirme Brahim Djelouadji, l’un des promoteurs de ce projet.

L’objectif recherché, selon lui, étant d’inscrire l’Algérie dans les annales du sport nautique, faire découvrir la destination Algérie et surtout promouvoir sa culture en dehors des frontières. Professionnel dans le domaine du tourisme, cet opérateur installé à Marseille souhaite faire de l’Algérie une escale incontournable pour les touristes étrangers. «A travers cette course, nous voulons donner un nouveau regard sur l’Algérie, raffermir les liens qui unissent ces deux zones de population et développer les échanges économiques et les projets de coopération entre la France et l’Algérie, entre l’Europe et l’Afrique», explique cet enfant du pays. L’esprit du projet est d’aller au- delà de la mise en place d’un événement qui serait uniquement sportif et ponctuel. L’intérêt, explique-t-il, est d’assurer la continuité des échanges et autres coopérations déjà existantes entre les deux villes. Ainsi, que d’offrir de bonnes potentialités de support pour les entreprises privées de toutes tailles, engagées ou intéressées par un développement de leurs activités de part et d’autre de la Méditerranée, notamment dans le domaine du tourisme. Malgré son cachet sportif, la course des voiliers va donner un nouveau souffle aux relations entre les deux villes méditerranéennes. Ainsi, l’Algérie inscrira son nom dans la scène nautique.

El watan : 21 Mai 2008

Coté presse spécialisée


Deux magazines nautiques sont commercialisés en Algérie.

Il s’agit du Hors-Bord Magazine et du Magazine Bateaux. Tous deux sont distribués par la société de presse FA Presse aux tarifs respectifs de 560 DA (5.60 Eur.), et 790 DA (7.90 Eur.).
Vous pouvez souscrire un abonnement auprès de la société de distribution :

FA Presse
17 rue des fusillés – 16008 Hussein Dey – Alger – Algérie.
Tél. : 00.213.794.693.629 / Fax : 00.213.21.77.35.66 /
Email : fapresse@yahoo.fr

Vous pouvez toutefois vous procurer les textes législatifs relatifs au Code Maritime, ou au Code de la Douane auprès de la maison d’édition Berti, aux tarifs respectifs de 900 DA (9 Eur.), et 1000 DA (10 Eur.)

BERTI Editions
Lot En Nadjah N 24 – 16320 Dely Ibrahim – Alger – Algérie
Email : bertieditions@yahoo.com
Web : http://www.berti-editions.com/

Algerie - Ghoul : « Le meilleur port de plaisance sera construit à Tipaza »


Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, a effectué une autre visite de travail dans la wilaya de Tipaza, pour s’enquérir de la situation et du taux d’avancement des projets de son secteur, mais particulièrement celui des trois infrastructures maritimes en voie d’achèvement. 5,8 milliards de dinars ont été investis pour l’aménagement et l’extension des ports de Gouraya, Cherchell et de Tipaza.

Le ministre a mis l’accent sur la qualité des travaux au niveau de ces ports, en mettant en œuvre les méthodes modernes et professionnelles, tout en insistant sur l’aspect architectural de ces ports et sans perdre de vue le côté touristique et de loisirs des lieux. Selon les prévisions théoriques de la direction de la pêche, la production annuelle de poisson au niveau des ports de Gouraya et de Cherchell, à l’issue des aménagements, atteindra 20 000 tonnes, et un millier d’emplois seront créés. C’est énorme. Si le port de Gouraya sera le premier port algérien de pêche qui accueillera 10 navires semi-industriels, celui de Cherchell sera en mesure d’abriter 6 bateaux de pêche semi-industriels.

Les 3 ports visités seront opérationnels à partir du mois de janvier 2009. L’occupation rationnelle des bassins et le dragage des ports de pêche constitueront une préoccupation majeure pour les responsables chargés du suivi des projets. Les cases des pêcheurs doivent obéir impérativement aux cahiers de charge. « Je veux que le port de Tipaza soit le premier port de plaisance en Algérie, consultez les plans des meilleurs ports de plaisance qui existent dans le monde, le problème des finances ne se pose pas. J’attache une attention particulière et exceptionnelle pour ce port de plaisance qui devra être attractif et qui devra tenir compte des aspects culturels et historiques de cette région d’Algérie. Réfléchissez à la réalisation d’une fresque de haute qualité le long de la jetée. Le savoir-faire et le génie humain en matière artistique et architectural doivent s’illustrer dans ce port. Il devra être beau avec son empreinte de plaisance. N’oubliez-pas de réaliser des voies accessibles pour toutes les personnes, afin de leur permettre de se rendre dans les sites archéologiques depuis ce port.

L’ensemble de ces actions devront se réaliser sous la responsabilité du wali, qui sera chargé de les piloter », a précisé M. Ghoul. Néanmoins, la gestion des espaces portuaires jusqu’à ce jour est livrée à une anarchie. Construire des infrastructures maritimes c’est agréable, mais leur exploitation et leur entretien ne font malheureusement pas l’objet d’une attention sérieuse. Le ministre des travaux publics reconnaît et confirme l’existence de cette défaillance.

Synthèse de l'article - Equipe Algerie-Monde.com
D'après El Watan.
Par M’hamed H.
Le 31 août 2008

Investissements turcs en Algerie

Le président du Parlement turc, M. Bülent Arinç, en présence de l'ambassadeur turc en Algérie et d'une délégation de parlementaires algériens, a inauguré hier au quai 12 du port d'Alger le chantier de construction et de réparation de bateaux de pêche. Ce projet, mené par l'entreprise Burc Turk Maritime, leader dans le secteur maritime pour la construction, réparation et la maintenance de navires en Turquie et l'armateur algérien intervient dans l'esprit du renforcement des relations bilatérales entre l'Algérie et la Turquie.

L'entreprise Burc Turk Maritime, filiale de la société Ufuk Mayna Denzcilik, a décidé de développer ses activités maritimes en Algérie. Créée en 2005, elle espère devenir une entreprise leader en Afrique dans le secteur maritime. Le terre-plein de la cale de halage, endroit longtemps abandonné au quai 12 du port d'Alger, servira de chantier de construction navale de chalutiers. La construction de bateaux en acier sera réalisée en Algérie; ce sera un projet d'investissement étranger sans précédent dans le domaine de la construction navale. Des activités de tuyauterie, électricité, entretien et montage de moteurs et de tous travaux de modification seront créées. Ce qui nécessite une main-d'œuvre qualifiée. Le modèle de chalutier qui sera réalisé dans le chantier au quai 12 du port d'Alger, a été dessiné par un designer italien ; un ingénieur turc se chargera du suivi des travaux de construction.

Le bateau aura 25,06 m de longueur et 6,79 m de largeur avec une vitesse de 11,8 nœuds. Il peut accueillir à bord jusqu'à neuf personnes pour une semaine de navigation en mer. D'après l'ingénieur chargé du suivi des travaux sur le chantier, "la construction de ce bateau en acier, est la première du genre en Algérie, cela développera le secteur de la construction navale en Algérie". Etant la première société privée dans le secteur maritime en Algérie, Burc Turk Maritime est un pionnier dans le secteur de la construction navale et peut représenter une locomotive pour le développement de cette industrie en Algérie. Cette entreprise veut aussi développer des projets de construction de nouveaux modèles de bateaux (caboteurs, remorqueurs, etc.) et des activités proprement dites de pêche (thon, crevette, etc.) sans négliger l'aquaculture. L'entreprise veut se conformer aux normes de construction de bateaux de l'IMO (International Maritime Organisation) afin d'obtenir une meilleure qualité.

La construction de bateaux de pêche en Algérie pourrait relancer le secteur de la pêche, ce secteur qui est sous-exploité et qui se limite seulement à une activité de pêche archaïque, loin des grands chalutiers utilisés par d'autres pays méditerranéens.

Par Nora Boudedja
www.elwatan.com

Une journée dédiée au jet-ski


Une journée dédiée à la mer et à l’environnement, célébrée chaque année dans le monde par une entreprise nipponne, a été organisée à Palm Beach Club de Sidi Fredj, en partenariat avec Yamaha à laquelle a été d’ailleurs convié un représentant de cette entreprise venu du Japon, Mitsuhiko Yoshida, qui s’est fait fort d’expliquer aux participants les principes auxquels tient l’entreprise, leader mondial.

Lui emboîtant le pas, Philipe Bonilla du bureau de liaison de Yamaha à Casablanca, au Maroc, fait remarquer que l’entreprise fait corps avec une philosophie dont il n’est guère aisé de traduire le sens : le kando. Celle-ci consiste « à aller au-delà des attentes du consommateur ». Des académies pour l’apprentissage sont ouvertes au Japon. Y prennent part, non seulement les novices, mais tous ceux qui sont intéressés par ce moyen ludique qu’est le jet-ski, soutient M. Bonilla. Le représentant exclusif de la marque en Algérie, Safer Tabi, gérant de l’entreprise Manarmo, assure que le marché des jet-skis est « en constante évolution ». Preuve en est, le fait que son entreprise vend, chaque année, pas moins de 30 engins de ce genre, en plus du large éventail des produits de Yamaha. S’y pressent dans les douze points de ventes installés, à travers le territoire national, des particuliers, des institutions publiques, comme la Protection civile ou encore les instituts maritimes, comme celui de Bou Ismaïl. Ils furent parmi ceux qui ont été invités à assurer le bon déroulement de la manifestation qui s’est déroulée au Palm Beach Club. Un projet de montage de jet-skis devra être opérationnel fin 2008, indique Safer Tabi. M. Larfaoui, tenant de ce club, un lieu convivial où se pressent des familles sans la crainte d’être importunées, relève qu’une association doit être mise sur pied afin de sensibiliser les plaisanciers. « Comme il existe des chauffards sur nos routes, il y en a sur la mer. Ces derniers doivent être sensibilisés aux dangers qu’ils peuvent représenter à ceux qui fréquentent les plages. Des opérations d’une telle envergue seront organisées, si le souhait en est fait par les participants. Chacun selon son matériel. » Pas moins de 35 jet-skieurs ont été conviés à la manifestation appelée Algiers Fun Day. Gherarmi Reda fut l’un d’eux. Mordu de ce sport qu’il pratique depuis pas moins de quatre ans, ce commerçant de Belfort, El Harrach, ne cache pas son amertume quant à l’inexistence d’une association pour prendre à bras-le-corps ce sport, répandu partout ailleurs. « L’été, on s’entraîne à Palm Beach et à La Madrague (El Djamila) et l’hiver, on préfère aller du côté de Aïn Benian », relève-t-il. Un parcours a été organisé pour les concurrents qui peuvent slalomer à travers les bouées installées à quelques mètres du rivage. Au-delà de la compétition, les organisateurs visent, à travers cette journée, la première du genre en Algérie, à préserver le littoral et à inculquer les règles de sécurité. De même, les plaisanciers doivent être au fait des dangers qu’ils encourent en mer, et ceux qu’ils peuvent provoquer involontairement ou par méconnaissance des règles en vigueur. Des prix ont été donnés aux plus méritants des jet-skieurs.Une gamme variéeLa gamme des jet-skis est variée. Il en existe plusieurs, mais ont tous quelques caractéristiques communes. Le jet à bras se différencie ainsi du jet à selle, par le fait qu’il est démuni de toute assise. Son pilote doit se tenir debout, les pieds dans une plate-forme, le baquet en l’occurrence. Son guidon est monté sur un bras articulé qui l’accompagne dans ses mouvements verticaux. Le jet à bras est aussi appelé stand-up. D’un gabarit supérieur au jet à bras, l’autre jet, appelé Run, est doté d’une assise.

Par Nadir Iddir
www.elwatan.com

Tipaza: Un centre nautique de classe mondiale


Situé sur le flanc immédiat du prestigieux barrage de Boukourdane dans la Daïra de Sidi amar, et à quinze kilomètres de la ville de Tipaza , cet établissement sportif de classe internationale est mitoyen du parc familial et balnéaire de Boukourdane.

Destiné à la préparation des athlètes d'élite, ce Centre nautique est aussi utilisé pour les préparations aux compétitions de l'aviron, du Kayack, de la voile et de l'ensemble des spécialités en sport nautiques. Ce Centre nautique, dispose aussi du plan d'eau du barrage de Boukourdane, qui a été auparavant utilisé dans le cadre des compétions internationales des jeux panarabes et Africains.

Structuré sur cinq étages, ce centre nautique dispose d'un sous sol dans lequel se trouvent des locaux techniques, des espaces libres de détente et de loisirs et des aires de relaxation. Au niveau du Rez de Chaussée, on retrouve un hall d'accueil, des vestiaires, une infirmerie et des bureaux. Tandis que dans le 1er entresol et au 1er étage, on retrouve plusieurs salles de musculation. Le 2ème étage comporte deux chalets de 60 lits chacun, des salles de confort pour 200 personnes, des salons VIP, des cafétérias de type SNACK- BAR destinées aux sportifs. Toujours au niveau de cet étage, on retrouve une panoramique terrasse permettant d'admirer le site pittoresque et majestueux du prestigieux barrage de Boukourdane, qui s'étend à perte de vue pour se confondre à l'horizon avec l'immense foret de Meurad. Au niveau du 3ème étage, se trouvent trois autres Chalets d'hébergement pour athlètes et pouvant héberger 12 personnes chacun. A ce niveau, on retrouve une grande cafétéria, et un centre commercial destiné au grand public. Pour sa part, le 4ème étage, comporte un imposant restaurant destiné au grand public. Plus de 100 personnes, peuvent y prendre place et être en communication avec la Cafétéria. C'est à ce niveau que se situent les cuisines et un restaurant officiel. Le 5ème et dernier étage est accessible de la route, par une imposante et rustique passerelle piétonne de 50 mètres ,ayant coûté la bagatelle somme de prés de deux milliards et demi de centimes . Cette passerelle ,très particulière ,de part ses caractéristiques artistiques très étudiées, permet d'accéder à une seconde terrasse, offrant une vue féerique , et communiquant avec le restaurant et les autres parties de ce centre nautique de classe mondiale. A l'extérieur, on retrouve un parking de 50 véhicules destiné aux visiteurs et un autre parking de 30 véhicules destiné à l' usage spécifique des sportifs et de l'administration, ainsi qu'une autre aire de détente, de loisirs et de distraction. C'est à la périphérie de ce centre nautique qu'on découvre le majestueux lac de Boukourdane un haut lieu de prédilection du tourisme écologique national . Il s'agit en fait d'un lac artificiel né d'une immense retenue collinaire situé à 2 000 mètres en amont de ce site. Se trouvant à six milles mètres au Nord EST de la ville de Menacer, et à 15 kilomètres de Tipaza , ce joyau écologique se situe à proximité immédiate de la route de Wilaya ,menant vers les villes de Sidi amar et de Hadjout. Ce furent la beauté et la disposition de ce lac , qui incitèrent les responsables du développement halieutique et de la pêche à procéder à un ensemencement d'alevins avec pour objectif le développement de la pêche de poissons d'eau douce.

A ce titre une immense structure de développement de l'industrie hauturière et halieutique s'y installa avec un ambitieux programme de réalisation d'une unité pilote de pêche et de conditionnement de poissons. Ouvert au public en 2006, ce site, à travers l'immensité de son étendue , la richesse de sa faune et de sa flore, tant marine que terrestre devint une destination très prisée pour des milliers de familles provenant de Blida,Alger,Ain defla et de Tipaza, cela , grâce aux timides tentatives de quelques familles qui défièrent les menaces terroristes et s'y rendirent sur le site en permettant un véritable essor du tourisme écologique de la contrée. Mais ce furent la disponibilité de jeux et de détente pour les enfants (balançoires, aires de jeux et toboggans, pêche de poissons d'eau douce ) qui y encouragèrent les visiteurs à venir de plus en plus nombreux sur le site.

Le Quotidien d'Oran

La construction navale et Nautique et Yacht de luxe, pour bientôt en Algérie

Mercredi 21 Novembre 2007 -- Durant deux journées, les 15 et 16 novembre derniers, la petite ville côtière de Gaeta, située à quelque 140 km de Rome, a abrité une importante manifestation exclusivement dédiée à l’industrie de construction navale et nautique.

Organisé par la chambre de commerce Latina en collaboration avec l’Institut italien du commerce extérieur, l’événement, intitulé Yacht Med Festival, a vu la participation de quelques opérateurs algériens spécialisés dans la construction des embarcations de plaisance, venus à la rencontre du savoir-faire italien, reconnu à l’échelle mondiale.

La délégation algérienne, composée de quelques opérateurs privés, dont la société Polyor installée à Oran avec une expérience de plus de trente années dans la fabrication des bateaux de plaisance, la société Moussa Nautics Industry de Blida, ainsi que l’entreprise publique Erenav (Entreprise de réparation navale) en quête de nouveaux partenaires, voire de fournisseurs à l’effet d’élargir son carnet d’adresses pour les intrants et autres pièces de rechange.

Outre la dimension économique de ce salon, la présence de sociétés italiennes spécialisées dans la construction des embarcations militaires et des équipements de sauvetage, radios de navigation, matériels de sécurité et anti-incendies penche en faveur d’un probable flux de coopération entre les deux pays dans la mesure, indique-t-on du côté italien, que “de sérieux contacts sont engagés à l’effet de conclure des contrats sur tout ce qui ce rapporte au matériel de sauvetage et des équipements de transmission”. En tout cas, la société italienne Selex, qui compte un bureau de représentation en Algérie, spécialisée dans la fourniture des appareils de transmissions et télécommunications dédiés à la surveillance et couvertures de larges territoires, se propose d’aller à la conquête du marché algérien, selon le représentant de cette société rencontré à ce salon. Un appareillage de haute technologie qui pourrait intéresser les gardes-côtes et les services des douanes. Quant aux embarcations de plaisance, les opérateurs algériens présents dans la délégation sont loin d’être de simples acheteurs.

En constructeurs professionnels, leurs objectifs étaient de découvrir les nouvelles techniques de fabrication et le recours aux nouveaux matériaux entrant dans le processus de production des petits bateaux. Par ailleurs, le design italien ainsi que l’architecture affichée sous plusieurs aspects ont fortement contribué à faire de ce salon une opportunité de découverte de nouveautés susceptibles d’inspirer la construction navale algérienne. Ce constat est d’ailleurs partagé par d’autres professionnels venus de Tunisie, du Maroc, d’Ukraine, de France ainsi que de Norvège

Tourisme nautique, Vers la construction de 11 marinas

Le développement des infrastructures maritimes et du tourisme nautique en Algérie figure parmi les priorités des programmes sectoriels propres aux ministères des Travaux publics et du Tourisme.

Disposant d’un énorme potentiel touristique, les côtes algériennes, longues de pas mois de 1200 km, sont loin d’être exploitées. Une situation à laquelle les pouvoirs publics veulent remédier à coups d’importants projets d’investissement qui sont à même de rentabiliser socialement et économiquement nos côtes maritimes. La construction des ports de plaisance, appelés aussi marinas, fait partie justement des techniques modernes de l’exploitation des zones côtières.

Pour le cas de l’Algérie, une étude d’avant-projet d’infrastructure pour le développement du tourisme nautique en Algérie, réalisée par la société croate d’ingénierie et de construction INGRA et présentée hier lors d’une journée d’étude, a conclu à la possibilité de construire plusieurs marinas d’un standard international tout au long des 1200 km de côtes.

Plusieurs ports ont été visités par les experts de la société INGRA, dont ceux de Tipaza, d’Oran de Ghazaouet et d’Alger. A l’exception d’un seul port de plaisance, celui de Sidi Fredj, l’Algérie demeure à la traîne dans ce domaine, comparée à ses voisins tunisien et marocain. Afin de rattraper ce retard, un avant-projet d’aménagement de 11 ports de plaisance et de loisirs à travers le littoral algérien a été annoncé hier par le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, et son homologue du Tourisme, Noureddine Moussa, présents à la journée d’étude tenue à l’hôtel El Aurassi et ayant porté sur la présentation d’une « étude d’avant-projet d’infrastructures pour le développement du tourisme nautique en Algérie et ses promesses ». Un avant-projet auquel la société Ingra a affiché un grand intérêt pour sa réalisation.

Présente en Algérie depuis 1978, la société croate, souligne sa vice-présidente, Jasna Ludviger, a une grande expérience dans la réalisation de ports de plaisance en Croatie. Plus de 800 projets d’investissements ont été réalisés par INGRA, souligne la responsable. En plus du côté touristique, le ministre des Travaux publics a fait remarquer que « le projet des 11 futures marinas est générateur de richesses et d’emploi », ajoutant, par ailleurs, « qu’il permettra de protéger le littoral des extensions anarchiques et de protéger aussi le domaine public maritime tout en contribuant à promouvoir le tourisme ». M. Ghoul a expliqué que « c’est un projet qui prendra en compte, somme toute, les volets socioéconomique, environnemental et celui de la préservation du patrimoine ».

De son côté, le ministre du Tourisme, Noureddine Moussa, a indiqué que « la plupart des 22 études réalisées par son département sur l’expansion des zones touristiques ont prévu la construction de marinas ». Le ministre a insisté sur la construction de marinas considérant que « le tourisme d’aujourd’hui et de demain est exigeant » et qu’il faudra, a-t-il estimé, « préparer, dès à présent, l’avenir de l’Algérie touristique ». M. Moussa a également mis l’accent sur le travail de concertation et de coordination entre différents secteurs, notamment avec celui des Travaux publics, pour la réalisation des projets de marinas.

Ecrit par : Salah Slimani
Source : www.elwatan.com

Membres