VOILE : L’Ecole Nationale de voile d’Alger-Plage accueille l’événement

Championnat national d’hiver (23-31 décembre)

L’Ecole Nationale de voile d’Alger-Plage accueille l’événement

L’Ecole Nationale de voile d’Alger-Plage abritera, du 23 au 31 décembre en cours, le Championnat national d’hiver, une compétition qui entre dans le cadre de l’application du calendrier national de la saison 2011-2012. Organisée en deux étapes par la Fédération algérienne de Voile (FAV), cette première compétition de la saison se déroulera en deux étapes. La première, qui concerne les séries Optimist etLaser4.7, aura lieu du 23 au 27 décembre, alors que la seconde, qui réunit les séries Laser Radial, Pav Open, Bic Techno Mistrai, 470 et le Vaurien, se déroulera du 27 au 31 du mois.
Une centaine d’athlètes, dont une vingtaine de filles, issus des différents clubs affiliés à la FAV, sont attendus pour cette compétition.

Programme de la régate
Séries Optimist et Laser 4.7
Accueil : 23 décembre (après-midi)
Courses : 24 au 26 décembre
Départ : 27 décembre (matin)

Séries Laser Radial, Standard, Pav Open, Bic Techno Mistrai, 470 et le Vaurien
Accueil : 27 septembre (après-midi)
Courses : 28 au 30 décembre
Départ : 31 décembre (matin).

http://www.planetesport-dz.com/
Jeudi, 22 Décembre 2011

La police de la pêche opérationnelle début 2012


La police de la pêche, chargée de contrôler la conformité des produits de la mer, et surtout la taille marchande du poisson, sera opérationnelle dès janvier 2012, a annoncé mardi à Alger le ministre de la Pêche et ressources halieutiques M. Abdallah Khanafou.
Ce corps composé d’inspecteurs de la pêche, “est appelé à veiller au contrôle de la conformité de taille marchande du poisson au débarquement et à l’hygiène (du produit et des moyens de commercialisation), et cela au niveau des halles à marée implantées dans les 14 wilayas maritimes”, a précisé le ministre à la presse en marge d’une journée d’étude sur les avantages accordés aux professionnels du secteur de la pêche.
Relevant “le rôle important” que cette police doit accomplir pour préserver les ressources halieutiques et la santé du consommateur, M. Khanafou a fait savoir qu’un “travail de coordination sera fait avec les Gardes de côtes pour lutter contre la pêche de poissons n’ayant pas atteint la taille marchande”. Il a précisé dans ce sens que les textes réglementaires pour la mise en place de ce corps seront publiés incessamment, soulignant que la création d’un tel dispositif permettra de lutter contre la pêche illicite.
“Ce sera un signal fort à l’encontre des contrevenants aux lois et règlements mis en place par le ministère de la Pêche et des Gardes de côtes”, a soutenu M. Khanafou. Par ailleurs, le ministre a annoncé que la deuxième campagne d’évaluation des ressources démersales (poissons des fonds marins) sera entamée en 2012, avec la participation de chercheurs algériens et leurs homologues étrangers.
“Nous allons entamer, au début du deuxième trimestre 2012, une campagne d’évaluation de la ressource halieutique des eaux profondes” a-t-il dit, soulignant que cette opération, qui se fera à bord du bateau de recherche algérien (Grine Belkacem), par des scientifiques algériens, marocains tunisiens et européens.
Le lancement de cette opération, qui doit durer un mois, est prévue “une fois les contraintes techniques sur les moyens du bateau de recherche levées par le chantier naval espagnol”, qui a réalisé ce navire, a précisé M. Khanafou. L’objectif principal de l’opération, a-t-il affirmé, est “d’évaluer la ressource, bien la déterminer pour pouvoir mieux gérer”, a-t-il insisté.
Une première campagne avait été effectuée récemment par le même bateau de recherche et a concerné les ressources pélagiques ou poisson bleu (sardine, sardinelle, allache, anchois, bogue et bonite).


Mardi 20 décembre à 13:41
Allgérie 360

PROJET PEDAGOGIQUE FRERES DE MER DU YACHT CLUB D'ALGER



PREMIERE PARUTION PRESSE POUR L'EDITION ALGERIA BOAT SHOW 2012




Richesses des côtes algériennes : Les Siciliens intéressés


Une délégation algérienne est attendue, le 10 décembre prochain, en Sicile, pour prendre part au Forum méditerranéen interprofessionnel qui traitera des volets juridiques de la pêche dans les eaux territoriales et les eaux internationales.
Depuis le 20, et jusqu’au 24 novembre, une délégation du district de la pêche de la région de Sicile (Italie) va sillonner les 3 wilayas du centre du pays : Tipasa, Boumerdès et Alger.Le président du district de la pêche de la région sicilienne, Giovanni Tumbiolo, accompagné par Salvatore Mazzola, directeur du Centre national de recherche en pêche d’Italie, et des ingénieurs du bureau d’études italien Sering et de l’Observatoire méditerranéen de la pêche, institutions installées en Sicile, s’est montré très offensif dans ses contacts avec les chercheurs algériens du Cnrdpa de Bou Ismaïl, les gestionnaires de l’Ecorep et les opérateurs économiques.
Les Siciliens se sont montrès impatients pour signer les protocoles d’entente entre les opérateurs de la Sicile et leurs homologues algériens. Ils ont d’ailleurs invité les Algériens à se rendre, le 10 décembre prochain, en Sicile pour signer le protocole, mais également pour participer au Forum méditerranéen interprofessionnel qui traitera des volets juridiques de la pêche dans les eaux territoriales et les eaux internationales.
Le président du district de la pêche de la région sicilienne, Giovanni Tumbiolo, a déclaré : «Nous avons des projets avec Malte, la Libye et la Tunisie, nous sommes ici en Algérie, car nous savons que beaucoup d’opportunités existent et nous permettront de travailler avec vous.» Construction et réparation des navires de pêche, sécurité et organisation des fonctions au niveau des ports, aménagement des ports de pêche et de plaisance, recherche scientifique, préservation de l’environnement marin et des ressources halieutiques, tels ont été les axes d’intervention du responsable de la région de Sicile, qui avait rencontré notre ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques en Italie le 18 octobre dernier. Giovani Tumbiolo était très informé de l’état désastreux des ports en Algérie.
Il a proposé d’expérimenter l’approche sicilienne dans les ports algériens à travers l’application du «blue-économic», un modèle de gestion qui tient compte des volets culturel, social, anthropologique, scientifique de chaque port.Le responsable sicilien a affiché son optimisme pour signer sans attendre des accords avec l’Algérie. «La crise a touché tous les secteurs économiques du bassin de la Méditerranée La mise en place d’une politique moderne en Méditerranée et la mobilisation de nos forces pour nous défendre sont impératives», a-t-il ajouté.
M'hamed Houaoura
el watan
le 24/11/2011

Aménagement de l’ancien port de pêche d’El Kala : Un quai pour la plaisance

L’ancien port de pêche d’El Kala (El Tarf) fera l’objet «d’importants aménagements» dès la réception et la mise en service du nouveau port de pêche, en voie de réalisation, a-t-on indiqué à la direction des travaux publics.
Les aménagements programmés ont trait à l’amélioration des capacités d’accueil de l’infrastructure qui gardera son statut de port de pêche «en plus d’activités liées à la plaisance», a-t-on affirmé. La même source a ajouté que les travaux d’aménagement à engager nécessiteront une enveloppe financière de l’ordre de 8 milliards de dinars.Les actions à entreprendre donneront lieu au confortement de la presqu’île d’El Kala qui constitue l’abri naturel du port, ainsi que du musoir qui sert de brise-lames. Le musoir de cette presqu’île avait été endommagé lors des intempéries de 2003 et «depuis cette date, aucune opération de confortement n’a été engagée», a-t-on affirmé. Les travaux porteront également sur le dragage des deux bassins de l’infrastructure afin d’augmenter leur tirant d’eau et éviter les contraintes rencontrées aujourd’hui au niveau de la passe d’entrée.
La flottille actuellement amarrée dans cette infrastructure portuaire est constituée de 423 unités dont des chalutiers, des sardiniers, des corailleurs, des petits métiers et une multitude de hors-bord, considérés comme embarcations de plaisance. Grâce à ses deux ports de pêche, la wilaya d’El Tarf «sera considérée à juste titre comme un moteur du développement de ce secteur stratégique, pourvoyeur d’emploi et de richesse», a-t-on estimé à la direction des travaux publics.
el watan
le 10/11/2011

Le futur de l’Algérie passe par les ports


Angelo Fusco. Directeur commercial à Fincantieri

Le chantier naval est stratégique pour toute économie industrielle. Que pensez-vous de l’Algérie dans ce domaine ?
La vocation maritime de l’Algérie est une nécessité et donnée naturelle : son trafic commercial et ses liaisons économiques et culturelles avec l’Europe transitent par mer, donc le futur de l’Algérie passe à travers son système de ports. Un système de ports développé ne peut pas exister sans le support d’une structure de construction, de réparation et de maintenance navales. Un chantier naval emploie une quantité de main-d’œuvre considérable, dont la majorité ne nécessite pas de spécialisations complexes. Le chantier naval est un catalyseur pour la petite industrie locale qui évoluera vers une structure technologiquement plus avancée grâce aux activités en coopération avec le chantier. Cette petite industrie trouvera emploi aussi en dehors du chantier.

-Comment pourra naître un nouveau chantier ?
La naissance du chantier devra être soutenue au niveau du gouvernement avec des investissements dans l’infrastructure, avec la politique fiscale et assurant la charge du travail militaire et marchand jusqu’au chantier, avec l’aide d’un partenaire qui sera capable d’attaquer le marché extérieur qui se présente attractif grâce à la potentialité algérienne
-Pourquoi un partenariat avec Fincantieri ?
Fincantieri est le plus grand constructeur naval d’Europe (neuf chantiers en Italie et quatre aux Etats-Unis), son expérience plus que centenaire de gestion directe de ses chantiers lui permet de concevoir des chantiers au plus haut niveau d’efficacité. Fincantieri est une organisation efficace et expérimentée qui suit les règles de la qualité assurée. Son portefeuille de produit couvre tout domaine naval. Ses bureaux techniques comptent en Italie plus de 1000 techniciens. Fincantieri a une grande expérience dans la formation technique et le transfert de technologie dans le domaine international.
-Quelles devraient être la localisation et la dimension du chantier ?
Le site idéal pour un nouveau chantier devrait être protégé de la mer, avec un bon accès, à proximité d’un grand port, d’une zone industrielle et d’une zone urbanisée. La dimension du site devrait être de 300 000 m² environ, avec1000 m de quai et une cale de construction (210 m), plus une autre de réparation (310 m).

-En quoi le chantier pourra-t-il influer sur l’industrie ?
La force de travail du chantier est estimée à 1200 ouvriers et 300 employés, plus le travail d’un pôle de sous-traitance formé par des petite et moyenne industries. Ce pôle sera capable de donner au chantier un apport de main-d’œuvre d’au moins la moitié des heures travaillées directement dans le chantier. Le pôle de sous-traitance sera formé par des entreprises à technologie spécialisée ou par des entreprises artisanales évoluées qui seraient formées aussi par les sous-traitants de Fincantieri et qui acquerront des capacités qui leur permettront de travailler aussi dans d’autres domaines industriels. Ces entreprises seront capables de fournitures complexes dans des domaines tels que la conception et l’intégration ; les installations ; les essais et mises en service ; les systèmes mécaniques et électriques ; les services hôteliers, etc.
Mahmoud Mamart
el watan : le 28/11/2011

la Méditerranée représente une grande opportunité pour nous tous


Giovanni Lorenzo Forcieri. Président de l’Autorité portuaire de La Spezia

La construction navale représente l’un des atouts de l’Italie. De par la position stratégique de votre pays, quelles opportunités pour le développement de ce secteur dans la région méditerranéenne ?
La construction navale italienne s’est développée grâce à un haut niveau de technologie et de compétences professionnelles rares dans d’autres pays. Il n’y a aucun doute que ce secteur de grande tradition puisse croître ultérieurement grâce aussi à des formes de collaboration et de partenariat avec des pays de la rive sud de la Méditerranée tels que l’Algérie. A La Spezia, particulièrement, se trouve une industrie de construction navale très développée tant dans le secteur militaire que dans le secteur civil. Notre cluster accueille, outre à la Fincantieri qui représente le plus grand groupe au monde de conception et de construction de navires civils et militaires, d’autres prestigieux groupes tels que Riva, Baglietto, Perini...

-Concrètement, quels pourraient être les secteurs de coopération avec l’Algérie pour développer un nouveau pôle portuaire ?
Je dirais que la Méditerranée représente une grande opportunité pour nous tous. C’est une région qui doit redevenir centrale. J’estime qu’une zone cohésive euro-méditerranéenne pourrait être fondamentalement importante pour rééquilibrer une Europe trop orientée vers le Nord. Nous estimons que le Nord de l’Afrique, l’Algérie en particulier, est doté de grandes potentialités ainsi que d’importantes marges de croissance pouvant être mises en oeuvre grâce à des formes de collaboration positives. Dans le cas spécifique, le port de La Spezia pourrait fournir ses propres compétences en termes de know how et de formation professionnelle.Notre port représente depuis plusieurs années l’échelle italienne de référence pour l’importation du gaz liquide d’Algérie avec un terminal réservé à la GNL Italie.
Nous espérons pouvoir développer ultérieurement les rapport commerciaux avec l’Algérie, en maintenant un rapport privilégié qui puisse permettre une augmentation du trafic spécialisé, à la lumière des progrès et des nouvelles hypothèses de développement en termes d’infrastructures que votre pays est en train de réaliser. Dans le cadre de futurs projets de collaboration entre le port de La Spezia et l’Algérie, nous estimons qu’il pourrait y avoir également d’intéressantes possibilités de comparaison afin de développer les «couloirs douaniers» qui mèneraient à l’optimisation et à l’amélioration des procédures entre les deux pays, à travers la participation commune à des projets européens

-Quels sont les atouts dont dispose le port de La Spezia par rapport aux autres ports italiens ?
En premier lieu, sa position géographique particulièrement stratégique : la conformation de son golfe naturellement protégé des vents et des courants permettant de travailler 24/24 tous les jours de l’année. Ensuite, la facilité d’amarrage, le petit nombre de remorqueurs requis ainsi que la courte distance entre le point pilote et les quais qui permet de réduire considérablement les coûts du trafic maritime. Le port de La Spezia représente une porte d’entrée naturelle vers les principaux marchés du nord d’Italie et d’Europe, centre méridional que nous sommes en mesure de desservir avec efficacité grâce à d’excellentes liaisons routières et ferroviaires.
La Spezia est devenue ces dernières vingt années l’un des plus importants ports de conteneurs de la Méditerranée. Il est possible de le classer deuxième port national en matière de services de destination finale du trafic maritime de conteneurs, couvrant 20% du marché global italien. Nos principaux exploitants de terminaux, Contship, Tarros et Speter, ont fait de l’efficacité logistique leur point de force par l’optimisation des opérations, l’investissement dans les technologies, le software, les ressources humaines et les modèles de gestion organisationnelle. Les efforts continus produits dans la direction de l’innovation nous permettent d’être aujourd’hui le premier port d’Europe en termes d’efficacité et de productivité avec un rapport de TEU/mC de 4.
En outre, le port de La Spezia est situé le long d’un important couloir Tirreno-Brenner, l’une des principales routes Nord–Sud qui relie l’Italie centrale aux plus grandes zones industrielles du Nord–Est. A partir de La Spezia, les marchandises peuvent facilement rejoindre via le rail et l’autoroute les villes de Parme, de Milan, de Gênes, de Bologne et, par Vérone, le Nord-Est et l’Europe Sud-Orientale. Le port de La Spezia traite actuellement environ 26% du trafic de conteneurs via le rail, l’un des pourcentages les plus élevés d’Europe.

-Face une concurrence rude dans le domaine, quels sont vos principaux projets de développement ?
Nos sommes aujourd’hui en train de réaliser des infrastructures prévues par le Plan de régulation des ports, à savoir les opérations de dragage, le renforcement des jetées et la réalisation de nouveaux quais. En tant qu’Autorité portuaire, nous sommes en train de réaliser, avec les opérateurs, d’importantes initiatives avec l’agence des Douanes afin de simplifier et d’accélérer les opérations visant à réduire considérablement les délais et les coûts. Nous nous activons également afin d’étendre la circonscription douanière jusqu’à notre zone rétro-portuaire, distante de l’escale de 8 km uniquement, et en vue de réaliser un nouveau centre intermodal.
Mahmoud Mamart
el watan
le 28/11/2011

Environnement : Campagne de sensibilisation à l’écologie littorale


Fort louable initiative que celle entreprise par la chambre de pêche en collaboration avec Naftal et consistant en la récupération des huiles usagées.

En effet, les responsables de la chambre de pêche, soucieux de la préservation de l’environnement, ont mené, tambour battant, une campagne de sensibilisation à l’écologie littorale. A cet effet, une station de récupération de ces lubrifiants, signalée par un écriteau sur lequel est inscrit «ensemble préservons notre environnement», a été installée au niveau du môle d’Alger et mise à la disposition des armateurs pour y déposer les huiles usagées qui seront récupérées et recyclées par les services
O. E. B.
el watan
le 19/10/2011

120 dauphins ont échoué sur nos plages


«Cent vingt dauphins morts ont échoué sur les plages du pays», signale le président du Comité national des marins-pêcheurs. «Deux dauphins bleu et blanc ont échoué sur la plage d’El Djamila (ex-La Madrague). Des jeunes les ont vendus comme de l’espadon», s’indigne Bellout. De plus en plus de cétacés échouent sur les plages. La raison : les pratiques de certains pêcheurs.
«Des marins sans gêne pêchent avec des filets dérivants, non conformes, alors que l’Algérie a signé la convention de Barcelone qui interdit ce genre de pratique», dénonce notre interlocuteur. Le ministère a mis en place, faut-il rappeler, un dispositif de surveillance des mouvements et d’échouage des cétacés dans les 14 wilayas du littoral.
Nadir Iddir
el watan
le 18/10/2011

Ghazaouet : L’école de pêche bientôt opérationnelle


La nouvelle école aura pour mission de former des patrons côtiers, des patrons de pêche ainsi que des électro-motoristes.
«La nouvelle école de formation des techniques de pêche et d’aquaculture de Ghazaouet sera opérationnelle très prochainement», a indiqué le directeur de la pêche et de la ressource halieutique lors d’une visite sur les lieux. Cette nouvelle infrastructure, située au lieudit «la batterie» à l’entrée Est de la ville, et dont la conception architecturale constitue une réplique d’un bateau jusqu’au moindre détail décoratif, disposera d’une capacité d’accueil de 250 places pédagogiques et d’un internat de 140 lits. Le futur centre de formation, qui s’étend sur près de 3 hectares, comprendra 6 ateliers où seront dispensés les cours pratiques dans différentes spécialités, la mécanique, la maintenance navale, l’aquaculture, la filature pour le métier de ramendeur ainsi que des cycles de formation aux marins et matelots qualifiés.
Un lot d’équipements, de mobiliers pédagogiques et de laboratoires ainsi que des appareils techniques (le simulateur de navigation) a déjà été acquis. D’envergure régionale, l’ETPA de Ghazaouet aura pour mission de former, au profit de la corporation des gens de la mer, des patrons côtiers, des patrons de pêche, des électro-motoristes… En outre, il aura pour objectif de vulgariser les techniques de l’aquaculture, un créneau appelé à se développer eu égard aux nombreux projets qui y sont inscrits. Ainsi, il est utile de signaler que la nouvelle école de formation pourra recevoir, en fonction des capacités d’accueil de l’internat, les stagiaires provenant d’autres ports de pêche et même des villes de l’intérieur qui se sont lancées dans l’aquaculture.
Un créneau appelé à se développer

L’attente des pêcheurs de Ghazaouet aura finalement duré 40 ans pour voir enfin s’élever à leur portée une école de formation des techniques de pêche à même d’atténuer le déficit en compétences techniques de pêche et d’élever le niveau des pêcheurs. La dernière école des mousses, qui se chargeait de la formation des pêcheurs, a fermé ses portes en 1971. Et, depuis, le métier de pêcheur se transmet de père en fils. Dans un autre contexte, et dans le cadre du schéma directeur de développement du secteur de la pêche qui s’étale sur les 15 années prochaines, l’on prévoit la création d’une zone de gestion intégrée de la pêche et de l’aquaculture (GIPA) et qui verra la réalisation de plusieurs projets dont principalement la construction d’un port de pêche de catégorie 1 au niveau de la station balnéaire de Sidi Youchaa située entre Nedroma et Ghazaouet.
«Ce projet sera d’une grande importance pour le développement du secteur au niveau local. Il permettra la redynamisation de cette zone déshéritée en générant de nombreux postes d’emploi ainsi que la réduction de la pression exercée sur le port mixte de Ghazaouet», dira M.Derriouche. Le plan de développement prévoit aussi l’extension du port de Honaine avec la réalisation d’une jetée pour faciliter l’accès au port pour les embarcations de grand tonnage (chalutiers et sardiniers), l’aménagement du port de pêche et de plaisance de Marsat Ben M’hidi, l’injection de 32 nouvelles embarcations, la réhabilitation de sept embarcations existantes, l’acquisition d’une fabrique de glace, la réalisation d’un tunnel de congélation et une unité de transformation des produits de la pêche.
O. E. B.
el watan
le 13/10/2011

Skikda : Un porte-conteneurs turc secouru par les gardes-côtes


Une importante avarie de machine s’est déclarée, dans la nuit de vendredi à samedi, à bord du Esra-A, un navire battant pavillon turc, au large d’une mer démontée à 2,8 miles nautiques (4,5 km) au nord du cap de Fer (Skikda), apprend-on de sources portuaires.

En provenance de Sousse (Tunisie), il a déchargé 57 containers au port de Annaba et a appareillé jeudi vers le port d’Alger. En alerte maximale depuis l’émission par l’ONM d’un BMS de 24h à travers 17 wilayas de l’est du pays, les gardes-côtes de la façade maritime est de Annaba ont déployé de gros moyens pour porter secours de ce porte-conteneurs et son équipage de 18 matelots. Le «mayday» a été lancé vers 23h par le consignataire du navire qui avait été alerté par le commandant du navire, évitant ainsi une navigation en mer Méditerranée très agitée.
Les machines à l’arrêt, l’équipage a été obligé de mettre le navire en rade en attendant l’arrivée des secours. Après avoir été localisé à l’aide du système Cospas-Sarsat – un programme qui fournit de manière diligente des alertes de détresse et des données de localisation précises et fiables pour la recherche et le sauvetage –, l’intervention des secouristes de la station maritime principale est de Annaba a été immédiate. La mission a été menée avec succès, estiment nos sources, qui déplorent néanmoins d’importantes pannes au niveau de la salle des machines.
En effet, il a fallu plus de 5 heures d’intervention pour les deux remorqueurs – Mazafran 6 et Righa 1– pour conduire ce navire de 147 mètres. Actuellement, le Esra-A est en panne. Sinistré, il est à quai au port de Skikda pour les besoins de la maintenance de ses machines avant de reprendre sa destination vers le port d’Alger où il devait décharger une centaine de conteneurs.
Gaidi Mohamed Faouzi
el watan
le 09/10/2011

Livraison de deux remorqueurs El-Djedid et Oued el Kebir

Les chantiers Piriou de Concarneau viennent de livrer deux des quatre remorqueurs commandés en avril 2010 par le Groupement d'Intérêt Commun des Entreprises Portuaires (GICEP) algérien. Destinés aux entreprises publiques portuaires d'Arzew et Skikda, l'El-Djedid 1 et l'Oued el Kebir mesurent 32 mètres de long pour 11 mètres de large. Construits en acier, ils présentent une capacité de traction au point fixe de 72 tonnes. Armés par un équipage de 9 personnes, ils peuvent atteindre la vitesse de 13 noeuds grâce à deux moteurs de 2200 kW. « Pendant les essais, il s'est avéré que les performances contractuelles ont été non seulement atteintes mais dépassées », souligne Piriou, qui rappelle que le contrat est également assorti d'une prestation de formation des équipages à la conduite des navires.

Les deux autres remorqueurs commandés par le GICEP, destinés aux ports d'Alger et d'Arzew, sont en cours de construction à Concarneau et doivent être livrés au printemps 2012. « Ces contrats sont la suite logique des marchés de réparation de remorqueurs confiés en 2009 et 2010 par les ports algériens à Piriou Naval Services, la branche réparation de Piriou à Concarneau. Cet enchainement atteste à nouveau que réparation et construction sont des activités très complémentaires, la première ouvrant le plus souvent la voie pour attirer de nouveaux clients », affirme le constructeur breton dont le président, Pascal Piriou, estime que, suite à la réalisation de 8 coques d'une capacité de 70 tonnes pour Boluda France entre 2007 et 2009, « Cette commande confirme le bon positionnement de Piriou sur le marché international du remorquage ».

www.el-bahri.com

Restitution de Baba Mazoug?


ALGER - "Baba Merzoug", le plus grand canon de l’artillerie algéroise datant du 16ème siècle et transféré en France en 1830 par ex-occupant devrait être rapatrié à Alger en 2012, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, a confié à l’APS le président de la fondation Casbah.
Depuis sa confiscation par la soldatesque française, fraîchement débarquée à Alger, "Baba Mezoug" se trouve à Brest (France) où il a été transféré en 1882, après avoir été intégré au "patrimoine historique de la défense française", au tout début de la colonisation.
Pour M. Babaci, auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire d’Alger dont "L’Epopée de Baba Merzoug, le canon d’Alger" (Colorset, 2010), la restitution de cette pièce "mythique" d’artillerie est "presque une certitude" : " il (canon) reviendra à Alger", a assuré M. Babaci, suggérant que les négociations entre l’Algérie et la France pour la restitution du canon, propriété de la marine algérienne, étaient en bonne voie.
"Ce geste (des autorités françaises) contribuera au renforcement des relations d’amitié entre l’Algérie et la France", a estimé le président de la Fondation Casbah qui dit avoir "bon espoir" que la restitution du Baba Merzoug interviendra en juillet 2012, "à la faveur de la célébration du 50ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie".
Le canon Baba Merzoug que M. Babaci qualifie de "gardien d’Alger" et grâce auquel la ville d’Alger est restée une citadelle inexpugnable pendant trois siècles, est une pièce qui renvoie à l’histoire d’Alger au 16ème siècle, a-t-il rappelé, notant sa valeur symbolique, témoin d’un "passé prestigieux".
"C’est un canon unique dans son genre au 16ème siècle, sorti des ateliers de fabrication en 1542. Il résume trois siècles de la présence ottomane en Algérie et représente un pan entier de notre histoire", a encore estimé M. Babaci.
Ce passionné de l’histoire du vieil Alger a tenu à préciser que le comité de restitution du canon, créé en 1992, a réussi la collecte de plus de 8.000 signatures de personnes et personnalités de divers horizons et continue à s’agrandir.
Il a affirmé qu’après a voir consacré plus de 25 ans de recherches à l’histoire de ce canon, qui lui ont permis de rassembler tous les éléments constitutifs du procédé de sa fabrication, il a pu conclure que Baba Merzoug est l’ "ancêtre" des canons fabriqués à Dar EÆNhass (fonderie) d’Alger et, à ce titre, le joyau d’une industrie militaire "très avancée" de l’époque.
Chargé d’une histoire plusieurs fois centenaire, sujet quelquefois à polémique, le Baba Marzoug, rebaptisé par la France coloniale "La Consulaire", est considéré "partie intégrante du patrimoine historique de la défense française" depuis près de deux siècles.
La restitution par la France du fleuron de la marine algérienne d’avant la colonisation, a valeur, aux yeux de nombreux observateurs, de symbole pour s’engager sur la voie du renouveau dans les relations algéro-françaises, un demi siècle après l’indépendance et la fin de la colonisation française en Algérie.
sources : www.el-bahri.com

Construction d'un nouveau port de grand tirant d'eau entre Bejaia et Ténès


Le ministère des transports s’est attelé dernièrement à l’étude d’une nouvelle structure portuaire qui doit être construite entre Béjaïa et Ténès, qui avec le port d’Alger subissent une pression énorme. Le ministre des Transports, M. Amar Tou, avait annoncé au mois de mai dernier que son département examinait actuellement la possibilité de réalisation d'un nouveau port commercial pour réduire la pression sur les ports de Bejaia, de Ténès et d'Alger. Cette nouvelle structure sera réalisée entre Bejaia et Ténès, avait-il indiqué, précisant que la réalisation d'un nouveau port commercial est dictée par "la forte activité commerciale que connaîtra Alger en matière d'importation et d'exportation".
Le Directeur général du port d'Alger, M. Abdelaziz Ghettas, a pour sa part, estimé que la construction de ce nouveau port serait d'un grand apport pour l'économie nationale, considérant cette infrastructure comme « un générateur de richesse et d'emplois pour un développement à long terme ». L'Algérie, qui compte dix ports commerciaux seulement, « est en déficit par rapport aux autres pays côtiers », a déploré M. Ghettas. Dans ce sens, il a plaidé pour la réalisation de grands ports commerciaux avec de profonds tirants d'eau pour l'accostage de navires de gros tonnage.
Actuellement, « les marchandises destinées à l'Algérie sont transbordées aux ports de Giatora (Italie) et celui d'Algesiras (Espagne), parce que la profondeur des eaux dans la plupart de nos ports ne dépasse pas 11 mètres », a-t-il fait savoir. « Si on crée un grand port de transbordement en Algérie, ça sera un investissement (qui sera) facilement amorti, et permettra d'éviter les surcoûts qui en découlent », a relevé le DG du port d'Alger.
de nouveaux ports, mais en dehors des grandes agglomérations, avec des terminaux spécialisés pour certains produits spécifiques comme les produits forestiers, les minerais, les fruits et autres. Sur un autre thème, selon un bilan de l'Entreprise portuaire d'Alger (Epal), le trafic de marchandises au port d'Alger a connu une hausse de 6% à 4,48 millions de tonnes (MT) au cours des cinq premiers mois de 2011 contre 4,21 MT durant la même période en 2010. L'entreprise portuaire d'Alger (Epal), a-t-on indiqué, a réalisé un chiffre d'affaires d’une valeur de 1,942 milliard de dinars durant les cinq premiers mois de 2011 contre 1,572 milliard de dinars durant la même période de l'année 2010, soit une hausse de l’ordre de 24 %.
Par Massinissa Benlakehal
KGN le Phare

Nouvelle acquisition de capacité logistique pour la marine nationale

C'est avec la société italienne Orizzonte sistemi navali que le ministère de la marine nationale vient de conclure un accord d'approvisionnement de ce nouveau navire multi tâches et de capacité logistique.
Cet acquisition vient à point et permettra de renforcer les capacités de la marine nationale en terme de capacités de déplacer du matériel de guerre dans divers front. Ce navire viendra donc remplacer les deux navires de la Class Qalaat qui arrivent à la fin de leur durée de vie.
Ce type de navire est très en demande maintenant et le sera dans le futur puisque plusieurs conflits et crise humanitaires vont apparaitront. La marine se tient prête en développant des capacités d'apprentissage et de débarquement. Il est certain que venir en renfort aux opérations de l'OTAN dans le cadre de missions conjointes de support. Il est aussi attendu que ce navire fasse partie des diverses exercices avec les navires de l'Otan afin de faciliter l'interopérabilité.
Rappelons que durant les divers débarquements, ce type de navire fait souvent défaut et les marines des divers pays comme les États-Unis, le Canada et même la Grande-Bretagne affrètent généralement du tonnage civil pour leurs opérations de logistique.
Long de 190 mètres pour une largeur de 33 mètres et un déplacement de 20.000 tonnes en charge, ce bâtiment dispose de 6 spots d'appontage pour hélicoptères lourds, avec un hangar pouvant abriter plus de 6 machines de type EH-101. Doté de 1200 mètres linéaires de garages pour les véhicules et pouvant accueillir 750 hommes de troupe en plus de ses 200 membres d'équipage, il peux abriter un vaste hôpital de 1000 m2, avec la possibilité de doubler la surface en rationalisant certains espaces. Ce navire est aussi doté d'un radier de 50 x 15 mètres et disposerait de petits chalands (LCVP) sous bossoirs.
Aucune date de livraison n'a été annoncée, mais il faudrait s'attendre à ce que la marine nationale développe et soumette ses critères opérationnelles et techniques, en d,autre terme le cahier des charge technique et opérationnel, aux italiens afin que ces derniers leurs livrent le navires qui répondra à ses exigences.

sources : www.el-bahri.com

La voile algérienne présente avec dix athlètes aux Jeux africains de Maputo:


APA-Alger (Algérie) L'équipe nationale algérienne de voile sera présente avec dix athlètes aux 10ès Jeux africains de Maputo (Mozambique), prévus du 3 au 11 septembre, a-t-on appris auprès de la Fédération algérienne de Voile (FAV).

Les compétitions de voile de ces joutes africaines vont se dérouler dans quatre disciplines: Optimist (4 athlètes dont une dame), Lazer Radial messieurs (2 athlètes), Lazer Radial dames (2 athlètes) et Lazer Standar réservé aux messieurs (2 athlètes).

Pour sélectionner les athlètes appelés à représenter l'Algérie lors de cette compétition africaine, la direction technique nationale s'est appuyée sur les résultats enregistrés lors des différentes compétitions nationales et internationales.

Au plan de la préparation, les athlètes "Optimists" ont pris part du 8 au 15 juillet, à un stage et à une régate internationale à Plerin en France, alors que les "Lazeristes" ont participé à la Coupe internationale de Tunis (Hammamet) du 6 au 11 juillet.

Durant le mois d'août, les athlètes sélectionnés seront appelés à participer à trois stages de préparation au niveau de l'école nationale de Voile à Alger Plage.
le 29/07/2011
afrique avenir

Pêche de plaisance : 720 particuliers autorisés


La direction de la pêche et des ressources halieutiques vient d’autoriser 720 pêcheurs plaisanciers.
Le permis de pêche délivré comporte des engagements sur la ligne de conduite et le comportement en mer, dans le but de développer une pêche maritime de loisir «éco-responsable», assure une source responsable. Parmi les 720 plaisanciers, 204 permis ont été délivrés à des jeunes plongeurs pour pratiquer la pêche en plongée sous-marine. Les autres pêcheurs pratiquent surtout la pêche au filet droit dont la daurade ou la pêche à la palangre, le maquereau, le congre et la raie, la pêche au lancer et la pêche à la traîne. «Il faut que les plaisanciers aient un bon état d’esprit, en prenant conscience des enjeux nautiques, en adoptant, également, des pratiques responsables», a préconisé le directeur de la pêche et des ressources halieutiques.
Il faut savoir que la plupart des zones de pêche sont accessibles à une distance qui ne dépasse pas 4 miles du port. Cependant, lorsqu’on dispose d’une embarcation adéquate, il est possible de se rendre sur des zones plus lointaines. Selon le directeur du secteur à Oran, «des opérations de contrôle des plaisanciers sont effectuées à quai et en mer. Le but est de sanctionner les manquements aux normes de sécurité qui sont mises dans l’intérêt des pêcheurs plaisanciers. Mais aussi de sensibiliser ces derniers à la protection de l’environnement et de la faune marine».
el watan
le 27/06/2011

Les jet-skis à l’origine de six accidents


Les services spécialisés dans la surveillance des plages et notamment les gardes-côtes veilleront sur l’application ferme de l’arrêté fixant les prescriptions spéciales de navigation et d’inspection des engins flottants nautiques à moteur pratiquantune navigation de plaisance et de loisirs.
Nos plages enregistrent ces dernières années une expansion de la pratique du jet-ski et un accroissement des adeptes de sensations fortes qu’il offre. Des spectacles de mer qui sont souvent sources de danger et d’accidents. A Oran, le non-respect des règles d’usage de cet engin est en effet à l’origine de beaucoup d’accidents, notamment parmi les amateurs. Au total six accidents causés par des jet-skis ont été enregistrés à Oran depuis l’ouverture de la saison estivale le 1er juin dernier. Ces accidents ont fait un mort et cinq blessés. Ces accidents ont été enregistrés au niveau des plages de la corniche ouest. Les auteurs de ces accidents ont été arrêtés et présentés devant le parquet. En dépit des mesures prises cette année par les autorités locales, ces engins continuent de semer la panique. Le mois dernier, une fillette âgée de 11 ans a rendu l’âme après avoir été heurtée par un jet-ski à la plage Beau Séjour. L’infortunée, répondant aux initiales N.K., venait de passer avec succès les épreuves de passage en sixième.
Bouées de balisage
La réglementation régissant l’utilisation des jet-skis existait sous forme d’un arrêté du ministère des Transports promulgué en 2003 mais n’était strictement sinon pas du tout appliquée. De nombreux accidents impliquant des jet-skis ont été enregistrés à Oran ces dernières années, dont deux mortels (2005 et 2006). Depuis, tous les hydroglisseurs sont en principe contrôlés avant d’accéder à la plage. Ainsi, en plus de l’immatriculation, trois documents sont exigés pour mettre en circulation les jet-skis à savoir le permis de catégorie A, la carte de circulation et le document de l’assurance. Les services spécialisés dans la surveillance des plages et notamment les gardes-côtes veilleront sur l’application ferme de l’arrêté fixant les prescriptions spéciales de navigation et d’inspection des engins flottants nautiques à moteur pratiquant une navigation de plaisance et de loisirs. D’autre part, des bouées de balisage délimitant la bande de sécurité et les couloirs d’accès à la zone de navigation des jet-skis devaient être installées au niveau des quelques plages fréquentées par les amateurs des jet-skis dont les Andalouses. La bande de sécurité des couloirs d’accès à la zone de navigation est fixée à 300 m de l’espace réservé à la baignade.

Cherifa K
el watan
le 10/07/2011

PME : Les Allemands examinent le marché de la construction navale


Le centre de facilitation pour les PME d’Oran a accueilli une rencontre organisée par le programme de développement économique durable (DEVED) de la coopération technique allemande au développement (GIZ) en collaboration avec le ministère de l’Industrie.

Cette rencontre d’affaires a porté sur les opportunités d’investissement et de partenariat dans le secteur de la construction et de la réparation navale avec pour objectif de mettre en place un cluster d’innovation regroupant des entreprises et des professionnels du monde maritime. Selon les responsables du centre, les participants ont abordé de nombreux axes concernant le tissu économique de l’Oranie en matière de réparations et de constructions navales ainsi que les opportunités d’investissement dans le secteur. Lors de cette rencontre, les experts ont mis le point sur les difficultés pour l’accès au financement bancaire et l’inexistence de centres spécialisés pour la formation sur les métiers de construction navale.
Plusieurs points ont été débattus en présence des conseillers techniques de la coopération GIZ avec la participation de la représentante de la direction de la pêche, du chef du département de la filière génie maritime de l’université USTO, des constructeurs et des réparateurs navals. Pour Morcus Antonius Casel, conseiller technique principal de GIZ en Algérie, «cet atelier a permis aux différentes structures, telle l’agence de développement de la petite moyenne entreprise, de présenter leur dispositif concernant la mise à niveau des petites et moyennes entreprises puisque la majorité des chantiers navals sont des petites et moyennes entreprises». Une autre rencontre est annoncée pour le début du mois d’avril prochain à Oran en présence de toutes les structures d’appui, les banques ainsi que les administrations concernées pour mieux cerner les problèmes de ce secteur.
Par ailleurs, notons que l’organisme de coopération allemande «Deutshe Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit» (GTZ) a changé de dénomination pour devenir «Gesellschaft für International Zusammenarbeit» (GIZ, Société allemande pour la coopération internationale). Ce changement de dénomination, devenue effective depuis le 1er janvier, «s’inscrit dans le cadre de la réforme de la coopération technique allemande en vue de la rendre efficace et efficiente, en regroupant les structures et les procédures en un seul organisme d’exécution pour la coopération technique publique». Cette nouvelle structure est présente dans plus de 130 pays et emploie 17 000 personnes, dont 60% sont recrutées localement. Son budget est d’environ 1,9 milliard d’euros.

Rafika A
le 21/03/2011

Environnement : Aménagement du lac de Sidi M’hamed Benali

Les initiateurs du projet se donnent 2 mois pour l’achèvement des travaux.
Les travaux d’aménagement du lac de Sidi M’hamed Benali, situé sur le territoire de la commune de Aïn Trid, «seront achevés dans un délai de 2 à 3 mois», selon le secrétaire général de la wilaya de Sidi Bel Abbès, à l’issue d’une réunion d’évaluation tenue au siège de la wilaya. Ces travaux portant sur l’aménagement d’un parc visent, a-t-il fait remarquer, à valoriser un site qui est resté longtemps à l’abandon, lequel est considéré, à juste titre, comme l’un des plus attrayants de la wilaya. «Le lac est appelé à se transformer en un lieu de détente et de loisirs, accessible aux habitants de la ville de Sidi Bel Abbès», promettra-t-il. D’ores et déjà, selon plusieurs intervenants, les travaux d’adduction de l’eau potable (AEP), de fourniture de l’énergie électrique et de la réalisation d’une route à double voie allant du carrefour giratoire du campus jusqu’à l’entrée du site sont en phase de réalisation.
D’autres actions prévoyant l’aménagement d’espace de repos, des cascades d’eau, la réalisation d’un quai de plaisance ainsi que la construction d’un théâtre de verdure devront également être entamées incessamment. Il est prévu, en outre, la réalisation sur ce site de plusieurs terrains de pétanque, d’une salle de sport polyvalente, de terrains de sport et de 70 locaux commerciaux. Situé à quelques encablures de l’agglomération de Sidi Bel Abbès, le lac est doté d’une capacité de contenance globale estimée à trois millions de mètres cubes. Selon les responsables de la wilaya, le coût global de ces aménagements s’élève à 40 milliards de centimes. «Il s’agit d’un montage financier puisé essentiellement dans les fonds de caisse des différentes directions de wilaya», signalent-ils.
Abdelkrim Mammeri
el watan : le 15/06/2011

Les mesures sécuritaires et économiques qui justifient tout


Un espace qui faisait le bonheur des citoyens et qui est devenu interdit pour des raisons qui ne semblent pas convaincre grand monde.
El Aouana, l’un des plus grands sites du littoral algérien, est, depuis peu, occupé par les militaires. La commune, qui se trouve dans la wilaya de Jijel, fait partie du parc national de Taza, et est donc protégée par la loi de 1983.Actuellement, une pétition est en ligne pour sauver le site d’El Aouana. Une lettre a également été adressée au wali de Jijel par un groupe de citoyens de la commune. «Nous attendons une intervention à grande échelle, car nous pourrons quand même demeurer optimistes pour un revirement de situation et réparer cette importante déviation.»
Les plaques installées actuellement indiquant «Zone militaire» se sont déplacées juste à côté de la station service ! «Le symbole historique et touristique d’El Aouana est devenu une interdiction aux citadins. A quelques pas de cette occupation se trouve le vieux port romain, symbole de culture d’El Aouana », peut-on lire sur la pétition. La population locale s’interroge sur la volonté politique de développer le tourisme, alors que, parallèlement, les plus beaux sites sont soit abandon-nés, soit occupés.
Les dernières actions terroristes qui ont traumatisé la région de Jijel la semaine dernière ne doivent pas autoriser les autorités à renoncer au développement touristique de la région et à la survie d’un écosystème d’une grande richesse. Mais là ne s’arrêtent pas les atteintes portées à la commune d’El Aouana. Quand elles ne sont pas d’ordre sécuritaire, elles sont d’ordre économique.
Un port de plaisance
Comme il est de coutume depuis peu sur le littoral algérien, un port de plaisance et de pêche est en cours de construction à El Aouana. Ce port réalisé par une entreprise étrangère devrait être réceptionné en décembre prochain. Antonio Leitao, directeur du groupement luso-brésilien Andrade-Zagope, en charge de ce projet, annonçait à l’APS que le taux d’avancement est de 87%. L’infrastructure portuaire devrait accueillir 70 embarcations de pêche (5 chalutiers, 15 sardiniers et 50 petits métiers) et 140 unités pour la plaisance (5 voiliers et 135 plaisanciers). «Ce port aura la double vocation de développer la pêche et de promouvoir le secteur touristique, avec la perspective de création de nombreux emplois en amont et en aval», ont indiqué les responsables locaux du secteur des travaux publics.
Or, le port en question est dans le parc de Taza. Un des rares parcs en Algérie à couvrir un périmètre forestier, mais également marin important. Plusieurs écosystèmes sont à préserver dans ce parc et un séminaire dans ce sens avait eu lieu en janvier dernier. Un séminaire dont «l’objectif (…) est de renforcer les capacités des cadres locaux en matière de développement socio-économique dans une dynamique de développement durable et de préservation de la biodiversité et du patrimoine national», avait indiqué à l’APS le directeur du Parc national de Taza, Hacène Kaddour. Pour rappel, le décret présidentiel n°83-459 du 23 août 1983 stipule que la création de parcs nationaux ont pour objectif (entre autres) «la préservation de ces milieux contre toute intervention artificielle et les effets de dégradation naturelle susceptible d’altérer son aspect, sa composition et son évolution».
C’est à n’y rien comprendre. Sauf que, et on l’a vu concernant l’affaire du passage de l’autoroute Est-Ouest dans le parc d’El Kala à El Tarf, le développement outrancier promu par l’actuel gouvernement ne tient pas compte des impératifs environnementaux. Pire, les textes protégeant les réserves naturelles, les zones humides et les parcs nationaux sont bafoués. Et au-delà, la mobilisation citoyenne, consciente du patrimoine à protéger et qui s’érige contre ces infractions n’est pas plus écoutée.
Un fossé qui continue de se creuser et qui porte atteinte, au final, à l’environnement.HYPERLINK «http://www.petitionenligne.fr/petition/petition-pour-sauver-le-meilleur-site-touristque-de-la-wilaya-de-jijel-devenu-zone-militaire/517». Zineb Amina Maiche
el watan : le 21/05/2011

وفد عسكري ألماني لترسيم عقد فرقاطات ''ميكو200''

أفادت مصادر عليمة لـ''الخبر'' بأن المجموعة الفرنسية المتخصصة ''أوسيا'' أنهت تسليم 21 سفينة دورية للبحرية وخفر السواحل الجزائرية بقيمة إجمالية تقدر بـ130 مليون أورو، موازاة مع سعي فرنسي لافتكاك عقد طائرات الهيلكوبتر، والذي يتضمن 40 وحدة. تأتي هذه التطورات في سياق رغبة فرنسية في التموقع مجددا في هذا المجال الذي يعرف منافسة كبيرة، حيث يتواجد وفد عسكري ألماني بالجزائر منذ 15 جوان الجاري لترسيم عقد تزويد الجزائر بفرقاطتين من طراز ميكو .200وأوضحت نفس المصادر أن وجود الوفد الألماني بالجزائر يعكس التوجه الجزائري لتنويع مصادر اقتناء العتاد العسكري، خاصة لفائدة القوات البحرية، حيث يرتقب بالإضافة إلى تزويدها من ألمانيا بفرقاطات ''ميكو ''200 المحسنة والمطورة مقارنة بالنماذج المسلمة لجنوب إفريقيا، أن تستفيد من سفن طرادة ''كورفيت'' من سلاح البحرية البريطانية قريبا، إلى جانب سفن الإنزال التي قامت إيطاليا بتزويد الجزائر بها. كما تسعى إيطاليا إلى التفاوض حول تزويد الجزائر بمدمرة واحدة على الأقل. في نفس السياق، أنهت المجموعة الفرنسية ''أوسيا'' صفقتها مع الجزائر، حيث ستتسلم البحرية الجزائرية الشهر المقبل سفينتين للدورية والحراسة بطول 30 مترا، لينتهي بالتالي أحد أهم عقودها المبرمة، موازاة مع تكثيف فرنسا من خلال مديرية الصناعة البحرية التابعة لوزارة الدفاع مساعيها الرامية إلى افتكاك باريس عقد الفرقاطات الكبيرة ''3000 إلى 4000 طن وأكثـر''، حيث قدمت فرنسا عرضا مغريا في مواجهة العرض الإيطالي بالخصوص لتزويد الجزائر بفرقاطات ''فريم''.يأتي ذلك في الوقت الذي بدأ فيه المصنع الفرنسي -الألماني -الإسباني ''أوروكوبتار'' حملة أيضا للحصول على عقد تزويد القوات الجوية والشرطة والدرك والحماية المدنية بحوامات من طراز ''ايكوراي'' بالخصوص، والتي سبق للأمن الوطني الجزائري والحماية المدنية أن اقتنتها، حيث ترغب الجزائر في الحصول على حوالي 40 حوامة من مجموعة ''أغوستا'' الإيطالية، وقد حصلت الجزائر على عدة أصناف من طائرات مروحية من أوروكوبتر، منها ''أ350 ب'' و''أس355 أف''2 لفائدة القوات الجوية، و''أأس 355 أن'' للدرك الوطني، ونماذج من طائرات مروحية ايكوراي'' للأمن الوطني والحماية المدينة، وهي غالبا من فرنسا

Fonds troubles pour la Fassas

Une réunion s’est tenue ce mercredi au siège du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), entre les membres de la Fédération algérienne de sauvetage, de secourisme et des actions subaquatiques (Fassas) section générale dudit ministère.
L’ordre du jour portait sur la mauvaise gestion et les dérives du président de la Fédération. Nous saurons de la part d’un de ces membres que plus d’une vingtaine de correspondances ont été envoyées au MJS depuis plus d’une année, mais sont restées sans réponse. Notre interlocuteur nous dira : «C’est grâce à notre dernier courrier adressé à l’inspection générale que le cas de notre Fédération est pris en charge. C’était le moment, car la situation ne faisait qu’empirer à la fédération et l’activité sportive était à son plus bas niveau.» Les différents dossiers transmis à la tutelle faisaient apparaître «des malversations flagrantes du président», «une gestion hasardeuse et personnelle», «aucune activité en 2010, déclarée année blanche». Mais le plus grave porte sur «les malversations sur la location de bateaux pendant la prospection durant la 27e édition du championnat Euro-Afrique de pêche sportive en apnée qui s’est déroulée du 14 au 18 octobre 2009».
Le comble c’est que ces embarcations ont été cédées avec barreur par la Protection civile. Par exemple, sur la facture n°04/2009 du 10 octobre 2009 adressée à la Croatie (dont nous détenons une copie), il est porté la somme de 7325 euros, dont 2600 euros de frais d’embarcation. Faisons la multiplication puisque 12 pays d’Europe y ont pris part à cette compétition. Ce qui est scandaleux, c’est que les membres de cette fédération signalent dans leur document envoyé au MJS : «Il se trouve que lors de la préparation du bilan de la saison en cours (2009), il a été remarqué, par les membres du bureau, que les recettes en devises (euro) relatives à la participation des délégations étrangères ne figurent nulle part.»
Enfin, même dans l’exposé des recettes en euros du bilan de l’exercice 2009, ces sommes en devises n’apparaissent pas. Seuls y figurent un solde de 1727,45 euros et une vente de brevets à 630 euros, soit un total de 2357,45 euros. On est bien loin du compte. Que fera le MJS ? That is the question. Résultat des courses : l’Algérie s’est vu retirer l’organisation du Championnat du monde de la discipline 2012 dont la compétition a été finalement confiée à l’Espagne. S. R. O.
El watan
le 15/04/2001

Thon rouge : l’Algérie s’exclut de l’ICAAT


Il y a eu de vifs échanges entre les trois membres de la délégation du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques et le président de la Commission internationale pour la conservation du thon (ICCAT) lors de la réunion de l’intersession qui s’est tenue à Barcelone (Espagne) du 22 au 25 février.


En décembre, le ministère a contesté la recommandation 10-04 de l’assemblée générale de Paris où l’Algérie avait brillé par son absence. Une décision qui ne laissait au quota national que 138 tonnes sur les 616 attribuées en décembre 2009. Selon les règles de l’ICCAT, un pays s’opposant à une recommandation en vigueur n’est plus lié aux obligations de la Commission qui l’exclut de fait de ses pays membres au nombre de 48. A Barcelone, l’argumentaire de l’Algérie, à qui on reprochait également de ne pas avoir fourni à temps des bilans et le plan de campagne 2011, s’est fondé sur une atteinte à la souveraineté nationale. Il aurait dû être plus technique que politique et exploiter à bon escient les nombreuses alternatives de la réglementation. Les déléguées auraient pu demander, comme cela est possible, la réaffectation des 50% du quota de 2009 qui n’ont pas été pêchés, soit 450 tonnes et de fournir dans les délais les documents réclamés à toutes les parties contractantes.

La situation est considérée comme très grave. Les bateaux algériens ne peuvent dorénavant ni coopérer ni se placer sous le contrôle des observateurs de l’ICCAT. Les pays placés dans ces conditions sont montrés du doigt. Aucun n’est autorisé à effectuer un acte de coopération, d’échange ou de commerce. Le thon pêché ne peut être vendu à l’export, sauf avec les pays qui sont dans la même situation au ban de la communauté. Il ne pourra être destiné qu’à la consommation locale. Les représentants du ministère ont encore déclaré que les thoniers algériens, s’il en est, ne pêcheront que dans les eaux de souveraineté. Une déclaration qui a conforté les membres de l’ICCAT dans leur conviction que l’Algérie recherche l’isolement et l’exclusion pour ne pas avoir à reconnaître devant la communauté internationale qu’elle n’a jamais possédé les bateaux pour pêcher par ses propres moyens les centaines de tonnes de thon allouées depuis plus de 15 ans.

Et dans cette perspective, quel est le sort réservé aux vrais thoniers acquis sur fonds propres en 2009 et ceux financés par le plan de relance censés les rejoindre pour constituer la flottille algérienne ? Selon des experts de l’ICCAT, il reste des chances à notre pays de retourner dans le concert des nations qui s’est porté garant pour la conservation et l’exploitation rationnelle d’une ressource halieutique menacée à très court terme. Le ministère pourrait en effet revoir la contestation de la recommandation 10-04 et demander la réaffectation des 450 tonnes de 2009 non pêchées à commencer par une première tranche de 90 tonnes. Cela pourrait débloquer la situation. Il faudrait aussi donner la liste des bateaux et le quota alloué à chacun pour prouver que le tonnage total n’excédera pas les quantités autorisées.
Ceci sans oublier qu’il ne faut pas dépasser le nombre de cinq bateaux pour bénéficier de la pêche conjointe. Il faudra également que les autorités algériennes bougent très vite et fassent une grosse pression diplomatique sur l’ICCAT en recherchant le soutien des membres. Mais le souhait-il vraiment en haut lieu ? Pour beaucoup, le retrait déguisé de l’Algérie à Barcelone, comme l’absence à l’assemblée de Paris en octobre 2010, font partie d’un plan concocté pour ne pas avoir à justifier la vente de centaines de tonnes de thon qui n’ont jamais été réellement pêchées par des bateaux algériens.

En effet, pendant des années et avec la complicité de l’administration centrale, les quotas algériens ont été revendus illicitement, sous forme de papier et jusqu’à 10 fois son prix, à des pilleurs de thon non autorisés par leurs Etats respectifs et par l’ICCAT. Cela a été le cas par exemple en 2007 quand une société écran algérienne a cédé toute sa part à un consortium de fermes d’élevage turques
Slim Sadki
el watan
le 04/03/2011

Réception prochaine d’un bateau de recherche

Un bateau scientifique de recherche et de prospection, doté d’équipements technologiques sophistiqués destiné à la réévaluation des ressources halieutiques dans le littoral algérien, sera réceptionné dans les prochains jours, a annoncé jeudi à Mostaganem le ministre de la Pêche et des ressources halieutiques, M Abdallah Khanafou. Le ministre a souligné, lors d’une visite d’inspection dans la wilaya, que ce navire, d’environ 40 mètres de long, sera dirigé par des chercheurs et des experts du Centre national de la pêche et de l’aquaculture, qui mèneront des recherches et des études d’évaluation et de recensement des ressources halieutiques et d’information sur les raisons de la baisse de cette richesse au niveau de du littoral algérien. Par ailleurs, il a indiqué que l’investissement dans le secteur de la Pêche est «actuellement à l’arrêt, en attendant les résultats de la recherche au sujet des ressources halieutiques, qui sera lancée prochainement». En ce qui concerne les offres d’emploi dans le domaine de la pêche, M. Khanafou a révélé que son secteur a créé, entre 2010 et 2011, plus de 1.500 emplois permanents. Lors de sa visite au port de Mostaganem, le ministre a insisté sur la nécessité d’organiser l’opération d’accostage de bateaux de pêche à l’intérieur du port. Au port de pêche et de plaisance de la Salamandre, dont le réception est prévue vers la fin du premier trimestre de l’année en cours, M.Khanafou a insisté sur la nécessité d’inclure, dans ce projet, des moyens de levage pour le transfert des bateaux de pêche en panne vers la zone réservée à la réparation. Le nouveau port, d’un coût de plus de 3,2 milliards dinars après réévaluation, est doté d’une capacité d’accueil de 250 bateaux de pêche, ainsi que de 50 plaisanciers. Il possède un bassin de 7,30 hectares, outre une plate-forme de 3,20 hectares et des brise-lames principaux et secondaires. Le projet contribue à la création d’environ 1.000 emplois jusqu’à la fin des travaux. Au même port, le ministre a procédé à la pose de la première pierre pour la réalisation d’une poissonnerie moderne, qui contribuera à l’organisation du marché de poissons. Le ministre s’est enquis également du projet de réalisation d’un port national de pêche et de plaisance, d’une ferme pilote d’aquaculture pour les variétés (loup de mer et daurade) dans la commune de Stidia et d’une usine de production de caisses en plastique pour la vente du poisson dans la commune de Hassi Mameche.
le financier
le 11/02/2011

Gouraya Thon veut redonner sa place au produit algérien

En Algérie, la consommation de thon est d’un kilo par habitant, alors qu’elle est de 35 kilos par habitant en Tunisie. Les usines de transformation du thon sont au nombre de 36 chez nos voisins tunisiens, alors qu’elles ne sont que deux en Algérie.
Ces chiffres, à eux seuls, renseignent sur la marge de progression dans ce secteur pour les opérateurs économiques qui, comme Gouraya Thon, se sont lancés dans le créneau.Filiale de la maison Kemiche, Gouraya Thon, dont le siège se trouve à Toudja, dans la wilaya de Béjaïa, ambitionne de satisfaire le marché local et de dégager un excédent pour l’exportation, d’autant plus, avoue son propriétaire, que le nouveau dispositif du ministère de la Pêche favorise la transformation du thon algérien pour être vendu en produits manufacturés au lieu de pièces entières.
Ainsi donc, la matière première arrive à l’usine sous forme de thons entiers congelés qui sont lavés, nettoyés, débités en tranches, puis cuits avant d’être conditionnés selon un processus rigoureux respectant toutes les normes en vigueur dans le secteur de l’agroalimentaire.Cependant, il faut impérativement relever qu’en Algérie, le marché du thon en boîtes est caractérisé par le phénomène de l’arnaque sur la marchandise. Des importateurs véreux inondent actuellement le marché par des produits contrefaits émanant de transformateurs peu scrupuleux, qui n’hésitent pas à rajouter des miettes de poisson d’eau douce et surtout de bonite, une espèce que l’on peut confondre aisément avec le thon, aux miettes obtenues à partir de filet de thon. Gouraya Thon emploie 150 personnes actuellement et produit des boîtes de thon à l’huile de tournesol d’un kilo, de deux kilos et de 160 grammes.
La nouveauté est qu’elle vient de lancer une boîte de 160 grammes à l’huile d’olive. L’entreprise compte se redéployer dans les tout prochains mois avec le lancement d’une conserverie de poissons comme les sardines, mais également les fruits de mer, les câpres, les mousses de thon, le saumon, etc. Pour cela, une extension est programmée pour l’année 2011. Il s’agira également de faire connaître le produit algérien sur le plan national et international à travers un ambitieux programme de communication comprenant tous les supports publicitaires.Ces projets vont permettre de doubler les effectifs pour arriver à un chiffre oscillant entre 300 et 350 employés.
Djamel Alilat
el watan
le 28/12/2010

بعد إزالة جليده في عرض البحر : سمك يستورد مجمدا بأحشائه ويباع طازجا


''الخبر'' من مصادر موثوقة بأن مصالح الأمن شرعت في تحريات على مستوى العاصمة وتيبازة حول فضيحة أبطالها صيادون تحولوا إلى محتالين من خلال اقتناء كميات كبيرة من السمك المجمد لدى مستورديه من الخارج، ثم نقلها على متن قواربهم إلى عرض البحر وإزالة جليده هناك لساعات ثم إدخاله إلى موانئ الصيد على أنه طازج ليباع بالسعر المناسب.
قالت مصادرنا إن القضية انتبه إليها عدد من المستوردين وباعة السمك، حيث لاحظوا أن كميات كبيرة من السمك المعروض من طرف صيادين تعرض على أنها طازجة في مينائي الصيد بالعاصمة وبوهارون في تيبازة لا تختلف في أدنى المواصفات عن السمك المستورد مجمدا، سواء من حيث الحجم أو طريقة وضعه في الصناديق، حيث إن السمك المحجمد عادة ما يكون بنفس الحجم، ويصفف في صناديق تظهره للعيان على أن لا اختلاف بين سمكة وأخرى، وهذا ما كشف الفضيحة.وتبين أن بعض الصيادين بتواطؤ جهات عديدة يتمكنون من إخراج كميات معتبرة من السمك المجمد لدى مستورديه، وينقلونه إلى عرض البحر، وهناك يوضع في شباك الصيد ويبقى لساعات في عمق البحر، المدة التي يذوب فيها الجليد، وبعدها يستخرج متشبعا برائحة ومياه البحر، ليبدو ظاهريا طازجا، ثم يوضع في الصناديق مثلما تم اقتناؤه ليعاد بيعه إلى المستهلكين على أساس أنه طازج وبأسعار السمك الطازج بما فيها الجمبري.وما ساعد هؤلاء الصيادين حسبما علمناه هو اقتناؤهم السمك المجمد غير مفرغ من الأحشاء لدى المستوردين، ليظهر على أنه مصطاد حديثا. ولم تستبعد نفس المصادر أن يكون اللجوء إلى هذه الحيلة بعد انكشاف فضيحة تسويق سمك مجمد على أنه طازج لكنه متشبع برائحة المازوت لأنهم كانوا يزيلون جليده في الموانئ وليس في عرض البحر. حيث كان يقوم صيادون أيضا، بشراء كميات معتبرة من السمك المجمد ليقوموا بتحميلها في أكياس ويلقوا بها في مياه مرافئ موانئ الصيد لإزالة الجليد، وليعرض للبيع على أنه سمك طازج، حيث اندهش عدد من زبائن الأسواق بعدد من الولايات من بينها العاصمة من وجود رائحة المازوت، والسبب أن مياه المرافئ متشبعة بالمازوت الذي تفرزه البواخر.وهي نفس الحيلة التي يلجأ إليها الباعة الفوضويون على مستوى مختلف الموانئ، حيث يعرضون أسماكا مجمدة على أساس أنها طازجة، بكل ما يمثل ذلك من خطر على صحة المستهلكين، خاصة الأسماك التي تتشبع بمادة المازوت، وهذا في غياب أدنى عمليات الرقابة على هذه الأسواق

el khabar
le 25/12/2010

Sécurité maritime : Les conditions de vie sur les navires en débat


Les conditions de vie à bord des navires commerciaux seront à l’ordre du jour des travaux d’une conférence nationale prévue demain à Bou Ismaïl.

Eminemment scientifique, la rencontre regroupera de nombreux universitaires et professionnels du domaine maritime.Le coût des accidents de travail et des maladies professionnelles des marins, les nouvelles technologies en matière de gestion à bord des navires, l’évolution de la réglementation maritime imposent, désormais, l’intégration de stratégie de prévention des risques dans le domaine maritime. Une nécessité importante dans la mesure où, selon les chiffres de l’OMI (Organisation maritime internationale), 80% des accidents sont causés par l’homme et 20% dus aux facteurs extérieurs et à la structure du navire.
De ce fait, et pour débattre de cette problématique, l’Ecole supérieure maritime (ESM) de Bou Ismaïl organisera, demain, un séminaire sur les conditions de vie et de travail à bord des navires de commerce, lequel regroupera de nombreux professionnels du domaine maritime. Dans l’exposé des motifs, les organisateurs expliquent que «la concurrence déloyale entre les armateurs se joue sur le registre de la sécurité sociale, les soins médicaux, la nourriture à bord et les salaires.

Dans ce cadre, il convient d’instaurer une réelle démarche de prévention et d’amélioration des conditions de travail qui doit s’appuyer sur des principes fondateurs, une politique clairement définie, explicitement formulée et portée à la connaissance de tous (…). Dans ce contexte, la problématique des conditions de vie et de travail à bord des navires de commerce est d’actualité». Les travaux de la conférence, soulignent-ils, permettent de s’interroger sur l’existence ou non «d’une réelle démarche de prévention et d’amélioration des conditions de travail et de vie dans ce secteur d’activité bien particulier (…). Il est question d’orienter les débats sur les actions anticipées, destinées à maîtriser les risques d’accidents de travail et des maladies professionnelles, et à améliorer les conditions de travail et de vie à bord des navires de commerce par des solutions techniques, organisationnelles et humaines concrètes, dans un cadre réglementaire bien défini». S’adressant aux universitaires et professionnels, le débat sera éminemment scientifique et s’articulera autour de l’aspect social et Réglementaire.

Cinq axes ont été retenus. Il s’agit des conditions requises pour le travail des gens de mer à bord des navires, des conditions d’emploi, du logement et loisirs, de la protection sanitaire, de l’application et du contrôle des dispositions relatives aux conditions de vie et de travail à bord. Les conférenciers sont des professeurs et maîtres assistants des universités de Batna, de Béjaïa, de Bab Ezzouar et de l’ESM, mais également des avocats spécialisés dans le droit maritime.


Salima Tlemçani
el watan
le 19/12/2010

Les équipements d’alerte de détresse en débat à Ghazaouet


Dès le début de l’année 2011, les bateaux dotés de la VHF ASN sans l’autorisation d’exploitation seront en infraction avec la règlementation en vigueur.
Pouvoir communiquer en mer, c’est assurer la sécurité de son navire et de son équipage en cas de détresse et d’urgence. Dans ce contexte, la chambre de pêche et d’aquaculture de Tlemcen, en partenariat avec les gardes-côtes et la station radio de Ghazaouet, a organisé, la semaine écoulée à l’hôtel Ziri, une journée de sensibilisation et de vulgarisation destinée aux gens de la mer portant sur l’utilisation de l’ensemble des systèmes et matériels requis dans le SMDS (Système mondial de détresse et de sécurité en mer) et plus particulièrement la radio VHF ASN (Very high frequency appel sélectif numérique) ou VHF numérique. «Les facteurs à l’origine des accidents en mer sont classés dans différentes catégories: facteurs naturels, facteurs matériels, facteurs humains. La sensibilisation au respect de la réglementation et des bonnes pratiques est une priorité.
L’objectif de ce programme est de tirer les enseignements susceptibles de prévenir de futurs sinistres du même type que ceux qui ont eu lieu dans le passé et dont la longue liste des malheureux disparus a été énumérée en hommage à leur mémoire. Aussi, il serait souhaitable que les associations professionnelles engagent, en ce sens, une action d’information similaire auprès des équipages et de faire en sorte que cela se traduise par des mesures efficaces en matière d’amélioration des conditions de travail et de vie à bord», déclare M. Fliti Khaled, directeur de la chambre de pêche à l’ouverture de cette journée.
Lors de cette rencontre, à laquelle ont pris part l’ensemble des administrations et institutions en relation avec le secteur ainsi que les professionnels de la pêche, les intervenants, des spécialistes de l’ANRM (l’Agence nationale de la radionavigation maritime d’Alger), illustrant leur communication par des exercices de simulation d’appels de détresse, d’urgence et de sécurité, ont longuement vanté les avantages notables de la VHF ASN qui permet d’assurer une couverture satisfaisante en matière de sécurité maritime. La VHF avec la fonction «appel sélectif numérique) activée par une simple pression sur un bouton, permet l’envoi instantané et automatique d’une alerte de détresse vers la terre (stations côtières et aux navires avoisinants si ces derniers sont équipés d’un même dispositif.
Si cet appareil est relié à un GPS, elle permet aux sauveteurs de localiser avec exactitude la position du navire en détresse et, par conséquent, l’intervention est plus rapide et plus efficace, sachant que le facteur temps est déterminant dans une opération de sauvetage en mer», ont souligné les différents intervenants. Cependant, lorsque les contraintes, relatives à l’utilisation de cet équipement ont été soulevés au cours du débat, les armateurs, apparemment très favorables à la dotation de leur navire par ce dispositif de sécurité, ont vite déchanté. L’une des contraintes qui risque fort de compromettre l’utilisation de cet outillage est l’obtention de l’autorisation d’exploitation délivrée exclusivement par l’ANRM après une formation spécifique, destinée aux utilisateurs, dispensée par les spécialistes de ladite agence.
De surcroît, le représentant de l’ANRM annonce, qu’à partir du début de l’année 2011, les bateaux dotés de la VHF ASN sans l’autorisation d’exploitation sont en infraction avec la règlementation en vigueur. «Une irrégularité qui empêche l’embarcation de naviguer» a-t-il précisé. Une mise en garde qui dissuade bon nombre de pêcheurs quant à l’acquisition de ce système de sécurité. La VHF analogique a, donc, de beaux jours devant elle!
O. E. B.
el watan
le 07/12/2010

Le poisson bleu représente 97% de la production


La production halieutique dans la wilaya est toujours caractérisée par la prépondérance du poisson bleu. Ce dernier a représenté 97% des 8 270 t pêchées durant l’année 2009.

Cette situation s’explique par le nombre réduit de chalutiers, actuellement au nombre de 15, par rapport aux 51 sardiniers en activité. Pour les petits métiers, l’on compte 225 embarcations. Il convient de relever tout de même qu’avec les différents investissements réalisés, la production halieutique est passée de 3 505 t en 2004 à 8 270 en 2009. On notera à ce propos l’acquisition, ces dernières années par les privés, de 20 embarcations et la réalisation de chambres frigorifiques et de congélation ainsi que d’un atelier de construction et de réparation.

Les prises en mer devraient cependant se hisser à un niveau supérieur avec l’entrée en exploitation du port de pêche d’El Aouana, en cours de réalisation, dont le taux d’avancement des travaux dépasse les 70%, et de la réalisation des plages d’échouage d’Ouled Bounar et Sidi Abdelaziz. A cette nouvelle infrastructure portuaire viendront s’ajouter, selon les prévisions de la direction de la pêche, 109 nouveaux bateaux d’ici 2014, ce qui portera l’ensemble de la flottille de pêche à 400 embarcations. Pour ce qui est de l’aquaculture, la production demeure encore marginale avec 13 t en 2009. Celle-ci est réalisée au niveau des deux barrages en exploitation, Erraguene et El Agrem (Kaous), où deux contrats d’exploitation ont été signés. La proportion de cette dernière production devrait augmenter à l’avenir avec notamment l’exploitation du barrage de Kissir et la future réalisation de celui de Tabellout. Au niveau de la direction de la pêche, on mise sur une production de 12 000 t d’ici 2014, avec en prime la création de 500 emplois directs.

Fodil S.
el watan
le 22.11.10

Tipasa : Une digue pour cacher la mer


Au printemps, Tipasa est habitée par les dieux et les dieux parlent dans le soleil et l’odeur des absinthes, la mer cuirassée d’argent...». C’est par ces mots qu’Albert Camus, grand amoureux de sa ville natale, commence Noces à Tipasa.

A la vue de la nouvelle digue qui vient à la fois agrandir et enserrer l’ancien port et qui se pose comme une muraille séparant les habitants de la ville de leur mer, les dieux risquent de ne plus revenir au printemps. Et pour cause ! Tout visiteur qui fréquentait ce lieu magique et qui y revient après une longue absence est, d’emblée, surpris par la présence d’un ouvrage si imposant et en même temps si hideux, qui le prive à jamais de la mer qu’il admirait auparavant par delà le petit port de pêche qui a fait le bonheur et la joie de plusieurs générations. Même à partir du sympathique restaurant Le Dauphin juché en hauteur où l’on savoure un poisson frais et bien préparé, l’œil ne peut capter qu’une toute petite partie, à l’est, de cette mer.

Tipasa avec ses ruines, ses traditions, son peuple paisible est une ville touristique et reste à vocation touristique. La mer et les ruines qui l’entourent en sont l’élément essentiel. La ville fait corps avec la mer. Elles s’entrelacent. Elles refusent la séparation. Alors, pourquoi avoir volé cette mer à ses habitants et à ses visiteurs ? L’objectif recherché par la construction d’un tel ouvrage est, sans conteste, la protection du nouveau port et son bassin contre la houle afin d’en assurer la «tranquillisation» et de permettre aux navires d’être abrités convenablement. Soit.
Ce but est certainement atteint et les concepteurs ont obéi scrupuleusement aux règles de construction en la matière. Rien à dire. Seulement, Tipasa n’est pas uniquement un port de pêche et de plaisance. Alors, on se prend à rêver ! Et si lors de l’élaboration de ce projet, le maître d’ouvrage, la DTP de Tipasa, avait associé des architectes et des citoyens de la ville ? Peut-être que leur vigilance aurait poussé à une réflexion plus large, qui aurait abouti à une alternative qui s’inscrive dans le développement durable en préservant toutes les activités qui font la richesse de cette ville. Est-il trop tard pour corriger ? A mon avis, non. Il se trouvera certainement un jour un responsable avisé pour relancer la réflexion autour d’une éventuelle reconstruction. Si l’on jette un coup d’œil sur l’histoire, on retrouve des ouvrages d’art qui remplissent bien la fonction pour laquelle ils ont été prévus, mais qui ne sacrifient point à la beauté qui fait plaisir à l’œil.
Comme bel exemple, on peut citer les ponts sur la Seine, à Paris. Ou, plus près de nous, le viaduc de Millau avec sa ligne fine et élancée. On peut également citer l’autoroute Est-Ouest qui, en plus du confort qu’elle procure aux usagers, plaît au regard tant son tracé est sans faille. De plus, on remarque que de part et d’autre, des hommes s’affairent à planter des arbres et autres végétaux qui lui donneront, dans un proche avenir, plus d’allant. Ce résultat est dû, peut-être, au fait que ce projet est centralisé et que l’Etat – en tant que maître de l’ouvrage – voulait l’inscrire dans la durée et lui a donné l’attention voulue. Alors qu’à Tipasa, le maître d’ouvrage ne se souciait que de la fonction, sans se soucier de l’intégration de cette digue dans un tout harmonieux et indivisible. Ce n’est pas son rôle, peut-être. Mais l’Etat n’a jamais interdit de bien faire.
Pourtant, on aurait pu, peut-être, avec un faible dépassement du budget alloué, concevoir un ouvrage plus approprié. Que l’on s’imagine ce qui suit : construire à l’avant de la digue actuelle un brise-lames submersible dont la crête se trouverait à 3 ou 4 mètres de profondeur pour éviter toute gêne aux navires qui la traverseraient pour une raison ou une autre. La digue actuelle, tout en gardant son tracé, se débarrasserait de son mur de garde en béton prévu pour arrêter la houle, mais qui empêche également le regard d’aller plus loin. Le premier ouvrage servirait à écrêter les vagues qui, affaiblies car débarrassées d’une grande partie de leur énergie, viendraient agoniser sur le deuxième.

Les ingénieurs du LEM, à qui a été confiée la conception du projet tel qu’il est – ont les capacités voulues pour mener haut la main une telle étude. Il faudrait juste le leur demander. D’ailleurs, par le passé, à la demande d’une entreprise algérienne de réalisation, ils ont étudié et mené les essais sur modèle physique d’un ouvrage similaire, mais pour une raison différente ; il s’agit de l’abri de pêche de Honaine pour lequel, pour des raisons de concentration de houle à l’enracinement, il était prévu la pose de blocs en béton de 40 tonnes. L’idée d’une digue submersible s’est révélée concluante et aurait permis d’éviter l’utilisation de ce genre de blocs pour d’autres, beaucoup moins lourds.

Alors, que peut-on faire un jour si le rêve est permis ? Déconstruire le mur pour libérer la vue et utiliser les produits ainsi obtenus pour reconstruire le brise-lames submersible qui sera érigé à quelques mètres de la digue actuelle ? Certes, il sera certainement nécessaire de faire l’appoint en produits de carrière. Le surcoût est évident, mais le développement est à ce prix. Alors, pour encore paraphraser Camus, «Tipasa a-t-elle tourné le dos à la mer ?»

Abdelkader Benaouda
le 23.11.10

Un puissant bateau semi-rigide retrouvé au large

Les gardes-côtes en charge de la surveillance de la façade maritime de Mostaganem ont ramené à bon port un semi-rigide qui voguait au large.


L’embarcation a été retrouvée à 5 milles marins au large du Petit Port, une station balnéaire située à 55 km à l’est de Mostaganem. Equipé de pas moins de trois moteurs développant chacun 300 CV, c’est le type d’embarcation couramment utilisée par les narcotrafiquants afin de livrer essentiellement de la drogue. L’embarcation, qui dérivait au large, n’avait à son bord aucun équipage. C’est bien la première fois que ce genre de bateau ultra-puissant et très rapide parvient à proximité des côtes mostaganémoises.

C’est également la première fois que la preuve est là que les trafiquants qui alimentent les réseaux locaux en cannabis, voire en cocaïne, utilisent des embarcations aussi puissantes afin de semer sans aucune difficulté les navires chargés de la surveillance des côtes. Par ailleurs, la mer vient de rejeter un troisième corps totalement démembré. Cela fait deux semaines que des corps humains en totale décomposition échouent sur la portion de côte s’étalant entre l’embouchure de l’oued Chéliff et la pointe de Kef Lasfer, à moins d’un kilomètre à l’ouest du Petit Port. Tout porte à croire qu’il s’agit des corps des 5 harraga qui s’étaient noyés à proximité de l’embouchure du Chéliff au début du mois dernier.

Yacine Alim
el watan
le 15.11.10

Membres