VOILE : L’Ecole Nationale de voile d’Alger-Plage accueille l’événement

Championnat national d’hiver (23-31 décembre)

L’Ecole Nationale de voile d’Alger-Plage accueille l’événement

L’Ecole Nationale de voile d’Alger-Plage abritera, du 23 au 31 décembre en cours, le Championnat national d’hiver, une compétition qui entre dans le cadre de l’application du calendrier national de la saison 2011-2012. Organisée en deux étapes par la Fédération algérienne de Voile (FAV), cette première compétition de la saison se déroulera en deux étapes. La première, qui concerne les séries Optimist etLaser4.7, aura lieu du 23 au 27 décembre, alors que la seconde, qui réunit les séries Laser Radial, Pav Open, Bic Techno Mistrai, 470 et le Vaurien, se déroulera du 27 au 31 du mois.
Une centaine d’athlètes, dont une vingtaine de filles, issus des différents clubs affiliés à la FAV, sont attendus pour cette compétition.

Programme de la régate
Séries Optimist et Laser 4.7
Accueil : 23 décembre (après-midi)
Courses : 24 au 26 décembre
Départ : 27 décembre (matin)

Séries Laser Radial, Standard, Pav Open, Bic Techno Mistrai, 470 et le Vaurien
Accueil : 27 septembre (après-midi)
Courses : 28 au 30 décembre
Départ : 31 décembre (matin).

http://www.planetesport-dz.com/
Jeudi, 22 Décembre 2011

La police de la pêche opérationnelle début 2012


La police de la pêche, chargée de contrôler la conformité des produits de la mer, et surtout la taille marchande du poisson, sera opérationnelle dès janvier 2012, a annoncé mardi à Alger le ministre de la Pêche et ressources halieutiques M. Abdallah Khanafou.
Ce corps composé d’inspecteurs de la pêche, “est appelé à veiller au contrôle de la conformité de taille marchande du poisson au débarquement et à l’hygiène (du produit et des moyens de commercialisation), et cela au niveau des halles à marée implantées dans les 14 wilayas maritimes”, a précisé le ministre à la presse en marge d’une journée d’étude sur les avantages accordés aux professionnels du secteur de la pêche.
Relevant “le rôle important” que cette police doit accomplir pour préserver les ressources halieutiques et la santé du consommateur, M. Khanafou a fait savoir qu’un “travail de coordination sera fait avec les Gardes de côtes pour lutter contre la pêche de poissons n’ayant pas atteint la taille marchande”. Il a précisé dans ce sens que les textes réglementaires pour la mise en place de ce corps seront publiés incessamment, soulignant que la création d’un tel dispositif permettra de lutter contre la pêche illicite.
“Ce sera un signal fort à l’encontre des contrevenants aux lois et règlements mis en place par le ministère de la Pêche et des Gardes de côtes”, a soutenu M. Khanafou. Par ailleurs, le ministre a annoncé que la deuxième campagne d’évaluation des ressources démersales (poissons des fonds marins) sera entamée en 2012, avec la participation de chercheurs algériens et leurs homologues étrangers.
“Nous allons entamer, au début du deuxième trimestre 2012, une campagne d’évaluation de la ressource halieutique des eaux profondes” a-t-il dit, soulignant que cette opération, qui se fera à bord du bateau de recherche algérien (Grine Belkacem), par des scientifiques algériens, marocains tunisiens et européens.
Le lancement de cette opération, qui doit durer un mois, est prévue “une fois les contraintes techniques sur les moyens du bateau de recherche levées par le chantier naval espagnol”, qui a réalisé ce navire, a précisé M. Khanafou. L’objectif principal de l’opération, a-t-il affirmé, est “d’évaluer la ressource, bien la déterminer pour pouvoir mieux gérer”, a-t-il insisté.
Une première campagne avait été effectuée récemment par le même bateau de recherche et a concerné les ressources pélagiques ou poisson bleu (sardine, sardinelle, allache, anchois, bogue et bonite).


Mardi 20 décembre à 13:41
Allgérie 360

PROJET PEDAGOGIQUE FRERES DE MER DU YACHT CLUB D'ALGER



PREMIERE PARUTION PRESSE POUR L'EDITION ALGERIA BOAT SHOW 2012




Richesses des côtes algériennes : Les Siciliens intéressés


Une délégation algérienne est attendue, le 10 décembre prochain, en Sicile, pour prendre part au Forum méditerranéen interprofessionnel qui traitera des volets juridiques de la pêche dans les eaux territoriales et les eaux internationales.
Depuis le 20, et jusqu’au 24 novembre, une délégation du district de la pêche de la région de Sicile (Italie) va sillonner les 3 wilayas du centre du pays : Tipasa, Boumerdès et Alger.Le président du district de la pêche de la région sicilienne, Giovanni Tumbiolo, accompagné par Salvatore Mazzola, directeur du Centre national de recherche en pêche d’Italie, et des ingénieurs du bureau d’études italien Sering et de l’Observatoire méditerranéen de la pêche, institutions installées en Sicile, s’est montré très offensif dans ses contacts avec les chercheurs algériens du Cnrdpa de Bou Ismaïl, les gestionnaires de l’Ecorep et les opérateurs économiques.
Les Siciliens se sont montrès impatients pour signer les protocoles d’entente entre les opérateurs de la Sicile et leurs homologues algériens. Ils ont d’ailleurs invité les Algériens à se rendre, le 10 décembre prochain, en Sicile pour signer le protocole, mais également pour participer au Forum méditerranéen interprofessionnel qui traitera des volets juridiques de la pêche dans les eaux territoriales et les eaux internationales.
Le président du district de la pêche de la région sicilienne, Giovanni Tumbiolo, a déclaré : «Nous avons des projets avec Malte, la Libye et la Tunisie, nous sommes ici en Algérie, car nous savons que beaucoup d’opportunités existent et nous permettront de travailler avec vous.» Construction et réparation des navires de pêche, sécurité et organisation des fonctions au niveau des ports, aménagement des ports de pêche et de plaisance, recherche scientifique, préservation de l’environnement marin et des ressources halieutiques, tels ont été les axes d’intervention du responsable de la région de Sicile, qui avait rencontré notre ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques en Italie le 18 octobre dernier. Giovani Tumbiolo était très informé de l’état désastreux des ports en Algérie.
Il a proposé d’expérimenter l’approche sicilienne dans les ports algériens à travers l’application du «blue-économic», un modèle de gestion qui tient compte des volets culturel, social, anthropologique, scientifique de chaque port.Le responsable sicilien a affiché son optimisme pour signer sans attendre des accords avec l’Algérie. «La crise a touché tous les secteurs économiques du bassin de la Méditerranée La mise en place d’une politique moderne en Méditerranée et la mobilisation de nos forces pour nous défendre sont impératives», a-t-il ajouté.
M'hamed Houaoura
el watan
le 24/11/2011

Aménagement de l’ancien port de pêche d’El Kala : Un quai pour la plaisance

L’ancien port de pêche d’El Kala (El Tarf) fera l’objet «d’importants aménagements» dès la réception et la mise en service du nouveau port de pêche, en voie de réalisation, a-t-on indiqué à la direction des travaux publics.
Les aménagements programmés ont trait à l’amélioration des capacités d’accueil de l’infrastructure qui gardera son statut de port de pêche «en plus d’activités liées à la plaisance», a-t-on affirmé. La même source a ajouté que les travaux d’aménagement à engager nécessiteront une enveloppe financière de l’ordre de 8 milliards de dinars.Les actions à entreprendre donneront lieu au confortement de la presqu’île d’El Kala qui constitue l’abri naturel du port, ainsi que du musoir qui sert de brise-lames. Le musoir de cette presqu’île avait été endommagé lors des intempéries de 2003 et «depuis cette date, aucune opération de confortement n’a été engagée», a-t-on affirmé. Les travaux porteront également sur le dragage des deux bassins de l’infrastructure afin d’augmenter leur tirant d’eau et éviter les contraintes rencontrées aujourd’hui au niveau de la passe d’entrée.
La flottille actuellement amarrée dans cette infrastructure portuaire est constituée de 423 unités dont des chalutiers, des sardiniers, des corailleurs, des petits métiers et une multitude de hors-bord, considérés comme embarcations de plaisance. Grâce à ses deux ports de pêche, la wilaya d’El Tarf «sera considérée à juste titre comme un moteur du développement de ce secteur stratégique, pourvoyeur d’emploi et de richesse», a-t-on estimé à la direction des travaux publics.
el watan
le 10/11/2011

Le futur de l’Algérie passe par les ports


Angelo Fusco. Directeur commercial à Fincantieri

Le chantier naval est stratégique pour toute économie industrielle. Que pensez-vous de l’Algérie dans ce domaine ?
La vocation maritime de l’Algérie est une nécessité et donnée naturelle : son trafic commercial et ses liaisons économiques et culturelles avec l’Europe transitent par mer, donc le futur de l’Algérie passe à travers son système de ports. Un système de ports développé ne peut pas exister sans le support d’une structure de construction, de réparation et de maintenance navales. Un chantier naval emploie une quantité de main-d’œuvre considérable, dont la majorité ne nécessite pas de spécialisations complexes. Le chantier naval est un catalyseur pour la petite industrie locale qui évoluera vers une structure technologiquement plus avancée grâce aux activités en coopération avec le chantier. Cette petite industrie trouvera emploi aussi en dehors du chantier.

-Comment pourra naître un nouveau chantier ?
La naissance du chantier devra être soutenue au niveau du gouvernement avec des investissements dans l’infrastructure, avec la politique fiscale et assurant la charge du travail militaire et marchand jusqu’au chantier, avec l’aide d’un partenaire qui sera capable d’attaquer le marché extérieur qui se présente attractif grâce à la potentialité algérienne
-Pourquoi un partenariat avec Fincantieri ?
Fincantieri est le plus grand constructeur naval d’Europe (neuf chantiers en Italie et quatre aux Etats-Unis), son expérience plus que centenaire de gestion directe de ses chantiers lui permet de concevoir des chantiers au plus haut niveau d’efficacité. Fincantieri est une organisation efficace et expérimentée qui suit les règles de la qualité assurée. Son portefeuille de produit couvre tout domaine naval. Ses bureaux techniques comptent en Italie plus de 1000 techniciens. Fincantieri a une grande expérience dans la formation technique et le transfert de technologie dans le domaine international.
-Quelles devraient être la localisation et la dimension du chantier ?
Le site idéal pour un nouveau chantier devrait être protégé de la mer, avec un bon accès, à proximité d’un grand port, d’une zone industrielle et d’une zone urbanisée. La dimension du site devrait être de 300 000 m² environ, avec1000 m de quai et une cale de construction (210 m), plus une autre de réparation (310 m).

-En quoi le chantier pourra-t-il influer sur l’industrie ?
La force de travail du chantier est estimée à 1200 ouvriers et 300 employés, plus le travail d’un pôle de sous-traitance formé par des petite et moyenne industries. Ce pôle sera capable de donner au chantier un apport de main-d’œuvre d’au moins la moitié des heures travaillées directement dans le chantier. Le pôle de sous-traitance sera formé par des entreprises à technologie spécialisée ou par des entreprises artisanales évoluées qui seraient formées aussi par les sous-traitants de Fincantieri et qui acquerront des capacités qui leur permettront de travailler aussi dans d’autres domaines industriels. Ces entreprises seront capables de fournitures complexes dans des domaines tels que la conception et l’intégration ; les installations ; les essais et mises en service ; les systèmes mécaniques et électriques ; les services hôteliers, etc.
Mahmoud Mamart
el watan : le 28/11/2011

la Méditerranée représente une grande opportunité pour nous tous


Giovanni Lorenzo Forcieri. Président de l’Autorité portuaire de La Spezia

La construction navale représente l’un des atouts de l’Italie. De par la position stratégique de votre pays, quelles opportunités pour le développement de ce secteur dans la région méditerranéenne ?
La construction navale italienne s’est développée grâce à un haut niveau de technologie et de compétences professionnelles rares dans d’autres pays. Il n’y a aucun doute que ce secteur de grande tradition puisse croître ultérieurement grâce aussi à des formes de collaboration et de partenariat avec des pays de la rive sud de la Méditerranée tels que l’Algérie. A La Spezia, particulièrement, se trouve une industrie de construction navale très développée tant dans le secteur militaire que dans le secteur civil. Notre cluster accueille, outre à la Fincantieri qui représente le plus grand groupe au monde de conception et de construction de navires civils et militaires, d’autres prestigieux groupes tels que Riva, Baglietto, Perini...

-Concrètement, quels pourraient être les secteurs de coopération avec l’Algérie pour développer un nouveau pôle portuaire ?
Je dirais que la Méditerranée représente une grande opportunité pour nous tous. C’est une région qui doit redevenir centrale. J’estime qu’une zone cohésive euro-méditerranéenne pourrait être fondamentalement importante pour rééquilibrer une Europe trop orientée vers le Nord. Nous estimons que le Nord de l’Afrique, l’Algérie en particulier, est doté de grandes potentialités ainsi que d’importantes marges de croissance pouvant être mises en oeuvre grâce à des formes de collaboration positives. Dans le cas spécifique, le port de La Spezia pourrait fournir ses propres compétences en termes de know how et de formation professionnelle.Notre port représente depuis plusieurs années l’échelle italienne de référence pour l’importation du gaz liquide d’Algérie avec un terminal réservé à la GNL Italie.
Nous espérons pouvoir développer ultérieurement les rapport commerciaux avec l’Algérie, en maintenant un rapport privilégié qui puisse permettre une augmentation du trafic spécialisé, à la lumière des progrès et des nouvelles hypothèses de développement en termes d’infrastructures que votre pays est en train de réaliser. Dans le cadre de futurs projets de collaboration entre le port de La Spezia et l’Algérie, nous estimons qu’il pourrait y avoir également d’intéressantes possibilités de comparaison afin de développer les «couloirs douaniers» qui mèneraient à l’optimisation et à l’amélioration des procédures entre les deux pays, à travers la participation commune à des projets européens

-Quels sont les atouts dont dispose le port de La Spezia par rapport aux autres ports italiens ?
En premier lieu, sa position géographique particulièrement stratégique : la conformation de son golfe naturellement protégé des vents et des courants permettant de travailler 24/24 tous les jours de l’année. Ensuite, la facilité d’amarrage, le petit nombre de remorqueurs requis ainsi que la courte distance entre le point pilote et les quais qui permet de réduire considérablement les coûts du trafic maritime. Le port de La Spezia représente une porte d’entrée naturelle vers les principaux marchés du nord d’Italie et d’Europe, centre méridional que nous sommes en mesure de desservir avec efficacité grâce à d’excellentes liaisons routières et ferroviaires.
La Spezia est devenue ces dernières vingt années l’un des plus importants ports de conteneurs de la Méditerranée. Il est possible de le classer deuxième port national en matière de services de destination finale du trafic maritime de conteneurs, couvrant 20% du marché global italien. Nos principaux exploitants de terminaux, Contship, Tarros et Speter, ont fait de l’efficacité logistique leur point de force par l’optimisation des opérations, l’investissement dans les technologies, le software, les ressources humaines et les modèles de gestion organisationnelle. Les efforts continus produits dans la direction de l’innovation nous permettent d’être aujourd’hui le premier port d’Europe en termes d’efficacité et de productivité avec un rapport de TEU/mC de 4.
En outre, le port de La Spezia est situé le long d’un important couloir Tirreno-Brenner, l’une des principales routes Nord–Sud qui relie l’Italie centrale aux plus grandes zones industrielles du Nord–Est. A partir de La Spezia, les marchandises peuvent facilement rejoindre via le rail et l’autoroute les villes de Parme, de Milan, de Gênes, de Bologne et, par Vérone, le Nord-Est et l’Europe Sud-Orientale. Le port de La Spezia traite actuellement environ 26% du trafic de conteneurs via le rail, l’un des pourcentages les plus élevés d’Europe.

-Face une concurrence rude dans le domaine, quels sont vos principaux projets de développement ?
Nos sommes aujourd’hui en train de réaliser des infrastructures prévues par le Plan de régulation des ports, à savoir les opérations de dragage, le renforcement des jetées et la réalisation de nouveaux quais. En tant qu’Autorité portuaire, nous sommes en train de réaliser, avec les opérateurs, d’importantes initiatives avec l’agence des Douanes afin de simplifier et d’accélérer les opérations visant à réduire considérablement les délais et les coûts. Nous nous activons également afin d’étendre la circonscription douanière jusqu’à notre zone rétro-portuaire, distante de l’escale de 8 km uniquement, et en vue de réaliser un nouveau centre intermodal.
Mahmoud Mamart
el watan
le 28/11/2011

Environnement : Campagne de sensibilisation à l’écologie littorale


Fort louable initiative que celle entreprise par la chambre de pêche en collaboration avec Naftal et consistant en la récupération des huiles usagées.

En effet, les responsables de la chambre de pêche, soucieux de la préservation de l’environnement, ont mené, tambour battant, une campagne de sensibilisation à l’écologie littorale. A cet effet, une station de récupération de ces lubrifiants, signalée par un écriteau sur lequel est inscrit «ensemble préservons notre environnement», a été installée au niveau du môle d’Alger et mise à la disposition des armateurs pour y déposer les huiles usagées qui seront récupérées et recyclées par les services
O. E. B.
el watan
le 19/10/2011

120 dauphins ont échoué sur nos plages


«Cent vingt dauphins morts ont échoué sur les plages du pays», signale le président du Comité national des marins-pêcheurs. «Deux dauphins bleu et blanc ont échoué sur la plage d’El Djamila (ex-La Madrague). Des jeunes les ont vendus comme de l’espadon», s’indigne Bellout. De plus en plus de cétacés échouent sur les plages. La raison : les pratiques de certains pêcheurs.
«Des marins sans gêne pêchent avec des filets dérivants, non conformes, alors que l’Algérie a signé la convention de Barcelone qui interdit ce genre de pratique», dénonce notre interlocuteur. Le ministère a mis en place, faut-il rappeler, un dispositif de surveillance des mouvements et d’échouage des cétacés dans les 14 wilayas du littoral.
Nadir Iddir
el watan
le 18/10/2011

Ghazaouet : L’école de pêche bientôt opérationnelle


La nouvelle école aura pour mission de former des patrons côtiers, des patrons de pêche ainsi que des électro-motoristes.
«La nouvelle école de formation des techniques de pêche et d’aquaculture de Ghazaouet sera opérationnelle très prochainement», a indiqué le directeur de la pêche et de la ressource halieutique lors d’une visite sur les lieux. Cette nouvelle infrastructure, située au lieudit «la batterie» à l’entrée Est de la ville, et dont la conception architecturale constitue une réplique d’un bateau jusqu’au moindre détail décoratif, disposera d’une capacité d’accueil de 250 places pédagogiques et d’un internat de 140 lits. Le futur centre de formation, qui s’étend sur près de 3 hectares, comprendra 6 ateliers où seront dispensés les cours pratiques dans différentes spécialités, la mécanique, la maintenance navale, l’aquaculture, la filature pour le métier de ramendeur ainsi que des cycles de formation aux marins et matelots qualifiés.
Un lot d’équipements, de mobiliers pédagogiques et de laboratoires ainsi que des appareils techniques (le simulateur de navigation) a déjà été acquis. D’envergure régionale, l’ETPA de Ghazaouet aura pour mission de former, au profit de la corporation des gens de la mer, des patrons côtiers, des patrons de pêche, des électro-motoristes… En outre, il aura pour objectif de vulgariser les techniques de l’aquaculture, un créneau appelé à se développer eu égard aux nombreux projets qui y sont inscrits. Ainsi, il est utile de signaler que la nouvelle école de formation pourra recevoir, en fonction des capacités d’accueil de l’internat, les stagiaires provenant d’autres ports de pêche et même des villes de l’intérieur qui se sont lancées dans l’aquaculture.
Un créneau appelé à se développer

L’attente des pêcheurs de Ghazaouet aura finalement duré 40 ans pour voir enfin s’élever à leur portée une école de formation des techniques de pêche à même d’atténuer le déficit en compétences techniques de pêche et d’élever le niveau des pêcheurs. La dernière école des mousses, qui se chargeait de la formation des pêcheurs, a fermé ses portes en 1971. Et, depuis, le métier de pêcheur se transmet de père en fils. Dans un autre contexte, et dans le cadre du schéma directeur de développement du secteur de la pêche qui s’étale sur les 15 années prochaines, l’on prévoit la création d’une zone de gestion intégrée de la pêche et de l’aquaculture (GIPA) et qui verra la réalisation de plusieurs projets dont principalement la construction d’un port de pêche de catégorie 1 au niveau de la station balnéaire de Sidi Youchaa située entre Nedroma et Ghazaouet.
«Ce projet sera d’une grande importance pour le développement du secteur au niveau local. Il permettra la redynamisation de cette zone déshéritée en générant de nombreux postes d’emploi ainsi que la réduction de la pression exercée sur le port mixte de Ghazaouet», dira M.Derriouche. Le plan de développement prévoit aussi l’extension du port de Honaine avec la réalisation d’une jetée pour faciliter l’accès au port pour les embarcations de grand tonnage (chalutiers et sardiniers), l’aménagement du port de pêche et de plaisance de Marsat Ben M’hidi, l’injection de 32 nouvelles embarcations, la réhabilitation de sept embarcations existantes, l’acquisition d’une fabrique de glace, la réalisation d’un tunnel de congélation et une unité de transformation des produits de la pêche.
O. E. B.
el watan
le 13/10/2011

Skikda : Un porte-conteneurs turc secouru par les gardes-côtes


Une importante avarie de machine s’est déclarée, dans la nuit de vendredi à samedi, à bord du Esra-A, un navire battant pavillon turc, au large d’une mer démontée à 2,8 miles nautiques (4,5 km) au nord du cap de Fer (Skikda), apprend-on de sources portuaires.

En provenance de Sousse (Tunisie), il a déchargé 57 containers au port de Annaba et a appareillé jeudi vers le port d’Alger. En alerte maximale depuis l’émission par l’ONM d’un BMS de 24h à travers 17 wilayas de l’est du pays, les gardes-côtes de la façade maritime est de Annaba ont déployé de gros moyens pour porter secours de ce porte-conteneurs et son équipage de 18 matelots. Le «mayday» a été lancé vers 23h par le consignataire du navire qui avait été alerté par le commandant du navire, évitant ainsi une navigation en mer Méditerranée très agitée.
Les machines à l’arrêt, l’équipage a été obligé de mettre le navire en rade en attendant l’arrivée des secours. Après avoir été localisé à l’aide du système Cospas-Sarsat – un programme qui fournit de manière diligente des alertes de détresse et des données de localisation précises et fiables pour la recherche et le sauvetage –, l’intervention des secouristes de la station maritime principale est de Annaba a été immédiate. La mission a été menée avec succès, estiment nos sources, qui déplorent néanmoins d’importantes pannes au niveau de la salle des machines.
En effet, il a fallu plus de 5 heures d’intervention pour les deux remorqueurs – Mazafran 6 et Righa 1– pour conduire ce navire de 147 mètres. Actuellement, le Esra-A est en panne. Sinistré, il est à quai au port de Skikda pour les besoins de la maintenance de ses machines avant de reprendre sa destination vers le port d’Alger où il devait décharger une centaine de conteneurs.
Gaidi Mohamed Faouzi
el watan
le 09/10/2011

Livraison de deux remorqueurs El-Djedid et Oued el Kebir

Les chantiers Piriou de Concarneau viennent de livrer deux des quatre remorqueurs commandés en avril 2010 par le Groupement d'Intérêt Commun des Entreprises Portuaires (GICEP) algérien. Destinés aux entreprises publiques portuaires d'Arzew et Skikda, l'El-Djedid 1 et l'Oued el Kebir mesurent 32 mètres de long pour 11 mètres de large. Construits en acier, ils présentent une capacité de traction au point fixe de 72 tonnes. Armés par un équipage de 9 personnes, ils peuvent atteindre la vitesse de 13 noeuds grâce à deux moteurs de 2200 kW. « Pendant les essais, il s'est avéré que les performances contractuelles ont été non seulement atteintes mais dépassées », souligne Piriou, qui rappelle que le contrat est également assorti d'une prestation de formation des équipages à la conduite des navires.

Les deux autres remorqueurs commandés par le GICEP, destinés aux ports d'Alger et d'Arzew, sont en cours de construction à Concarneau et doivent être livrés au printemps 2012. « Ces contrats sont la suite logique des marchés de réparation de remorqueurs confiés en 2009 et 2010 par les ports algériens à Piriou Naval Services, la branche réparation de Piriou à Concarneau. Cet enchainement atteste à nouveau que réparation et construction sont des activités très complémentaires, la première ouvrant le plus souvent la voie pour attirer de nouveaux clients », affirme le constructeur breton dont le président, Pascal Piriou, estime que, suite à la réalisation de 8 coques d'une capacité de 70 tonnes pour Boluda France entre 2007 et 2009, « Cette commande confirme le bon positionnement de Piriou sur le marché international du remorquage ».

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Restitution de Baba Mazoug?


ALGER - "Baba Merzoug", le plus grand canon de l’artillerie algéroise datant du 16ème siècle et transféré en France en 1830 par ex-occupant devrait être rapatrié à Alger en 2012, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, a confié à l’APS le président de la fondation Casbah.
Depuis sa confiscation par la soldatesque française, fraîchement débarquée à Alger, "Baba Mezoug" se trouve à Brest (France) où il a été transféré en 1882, après avoir été intégré au "patrimoine historique de la défense française", au tout début de la colonisation.
Pour M. Babaci, auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire d’Alger dont "L’Epopée de Baba Merzoug, le canon d’Alger" (Colorset, 2010), la restitution de cette pièce "mythique" d’artillerie est "presque une certitude" : " il (canon) reviendra à Alger", a assuré M. Babaci, suggérant que les négociations entre l’Algérie et la France pour la restitution du canon, propriété de la marine algérienne, étaient en bonne voie.
"Ce geste (des autorités françaises) contribuera au renforcement des relations d’amitié entre l’Algérie et la France", a estimé le président de la Fondation Casbah qui dit avoir "bon espoir" que la restitution du Baba Merzoug interviendra en juillet 2012, "à la faveur de la célébration du 50ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie".
Le canon Baba Merzoug que M. Babaci qualifie de "gardien d’Alger" et grâce auquel la ville d’Alger est restée une citadelle inexpugnable pendant trois siècles, est une pièce qui renvoie à l’histoire d’Alger au 16ème siècle, a-t-il rappelé, notant sa valeur symbolique, témoin d’un "passé prestigieux".
"C’est un canon unique dans son genre au 16ème siècle, sorti des ateliers de fabrication en 1542. Il résume trois siècles de la présence ottomane en Algérie et représente un pan entier de notre histoire", a encore estimé M. Babaci.
Ce passionné de l’histoire du vieil Alger a tenu à préciser que le comité de restitution du canon, créé en 1992, a réussi la collecte de plus de 8.000 signatures de personnes et personnalités de divers horizons et continue à s’agrandir.
Il a affirmé qu’après a voir consacré plus de 25 ans de recherches à l’histoire de ce canon, qui lui ont permis de rassembler tous les éléments constitutifs du procédé de sa fabrication, il a pu conclure que Baba Merzoug est l’ "ancêtre" des canons fabriqués à Dar EÆNhass (fonderie) d’Alger et, à ce titre, le joyau d’une industrie militaire "très avancée" de l’époque.
Chargé d’une histoire plusieurs fois centenaire, sujet quelquefois à polémique, le Baba Marzoug, rebaptisé par la France coloniale "La Consulaire", est considéré "partie intégrante du patrimoine historique de la défense française" depuis près de deux siècles.
La restitution par la France du fleuron de la marine algérienne d’avant la colonisation, a valeur, aux yeux de nombreux observateurs, de symbole pour s’engager sur la voie du renouveau dans les relations algéro-françaises, un demi siècle après l’indépendance et la fin de la colonisation française en Algérie.
sources : www.el-bahri.com

Construction d'un nouveau port de grand tirant d'eau entre Bejaia et Ténès


Le ministère des transports s’est attelé dernièrement à l’étude d’une nouvelle structure portuaire qui doit être construite entre Béjaïa et Ténès, qui avec le port d’Alger subissent une pression énorme. Le ministre des Transports, M. Amar Tou, avait annoncé au mois de mai dernier que son département examinait actuellement la possibilité de réalisation d'un nouveau port commercial pour réduire la pression sur les ports de Bejaia, de Ténès et d'Alger. Cette nouvelle structure sera réalisée entre Bejaia et Ténès, avait-il indiqué, précisant que la réalisation d'un nouveau port commercial est dictée par "la forte activité commerciale que connaîtra Alger en matière d'importation et d'exportation".
Le Directeur général du port d'Alger, M. Abdelaziz Ghettas, a pour sa part, estimé que la construction de ce nouveau port serait d'un grand apport pour l'économie nationale, considérant cette infrastructure comme « un générateur de richesse et d'emplois pour un développement à long terme ». L'Algérie, qui compte dix ports commerciaux seulement, « est en déficit par rapport aux autres pays côtiers », a déploré M. Ghettas. Dans ce sens, il a plaidé pour la réalisation de grands ports commerciaux avec de profonds tirants d'eau pour l'accostage de navires de gros tonnage.
Actuellement, « les marchandises destinées à l'Algérie sont transbordées aux ports de Giatora (Italie) et celui d'Algesiras (Espagne), parce que la profondeur des eaux dans la plupart de nos ports ne dépasse pas 11 mètres », a-t-il fait savoir. « Si on crée un grand port de transbordement en Algérie, ça sera un investissement (qui sera) facilement amorti, et permettra d'éviter les surcoûts qui en découlent », a relevé le DG du port d'Alger.
de nouveaux ports, mais en dehors des grandes agglomérations, avec des terminaux spécialisés pour certains produits spécifiques comme les produits forestiers, les minerais, les fruits et autres. Sur un autre thème, selon un bilan de l'Entreprise portuaire d'Alger (Epal), le trafic de marchandises au port d'Alger a connu une hausse de 6% à 4,48 millions de tonnes (MT) au cours des cinq premiers mois de 2011 contre 4,21 MT durant la même période en 2010. L'entreprise portuaire d'Alger (Epal), a-t-on indiqué, a réalisé un chiffre d'affaires d’une valeur de 1,942 milliard de dinars durant les cinq premiers mois de 2011 contre 1,572 milliard de dinars durant la même période de l'année 2010, soit une hausse de l’ordre de 24 %.
Par Massinissa Benlakehal
KGN le Phare

Nouvelle acquisition de capacité logistique pour la marine nationale

C'est avec la société italienne Orizzonte sistemi navali que le ministère de la marine nationale vient de conclure un accord d'approvisionnement de ce nouveau navire multi tâches et de capacité logistique.
Cet acquisition vient à point et permettra de renforcer les capacités de la marine nationale en terme de capacités de déplacer du matériel de guerre dans divers front. Ce navire viendra donc remplacer les deux navires de la Class Qalaat qui arrivent à la fin de leur durée de vie.
Ce type de navire est très en demande maintenant et le sera dans le futur puisque plusieurs conflits et crise humanitaires vont apparaitront. La marine se tient prête en développant des capacités d'apprentissage et de débarquement. Il est certain que venir en renfort aux opérations de l'OTAN dans le cadre de missions conjointes de support. Il est aussi attendu que ce navire fasse partie des diverses exercices avec les navires de l'Otan afin de faciliter l'interopérabilité.
Rappelons que durant les divers débarquements, ce type de navire fait souvent défaut et les marines des divers pays comme les États-Unis, le Canada et même la Grande-Bretagne affrètent généralement du tonnage civil pour leurs opérations de logistique.
Long de 190 mètres pour une largeur de 33 mètres et un déplacement de 20.000 tonnes en charge, ce bâtiment dispose de 6 spots d'appontage pour hélicoptères lourds, avec un hangar pouvant abriter plus de 6 machines de type EH-101. Doté de 1200 mètres linéaires de garages pour les véhicules et pouvant accueillir 750 hommes de troupe en plus de ses 200 membres d'équipage, il peux abriter un vaste hôpital de 1000 m2, avec la possibilité de doubler la surface en rationalisant certains espaces. Ce navire est aussi doté d'un radier de 50 x 15 mètres et disposerait de petits chalands (LCVP) sous bossoirs.
Aucune date de livraison n'a été annoncée, mais il faudrait s'attendre à ce que la marine nationale développe et soumette ses critères opérationnelles et techniques, en d,autre terme le cahier des charge technique et opérationnel, aux italiens afin que ces derniers leurs livrent le navires qui répondra à ses exigences.

sources : www.el-bahri.com

La voile algérienne présente avec dix athlètes aux Jeux africains de Maputo:


APA-Alger (Algérie) L'équipe nationale algérienne de voile sera présente avec dix athlètes aux 10ès Jeux africains de Maputo (Mozambique), prévus du 3 au 11 septembre, a-t-on appris auprès de la Fédération algérienne de Voile (FAV).

Les compétitions de voile de ces joutes africaines vont se dérouler dans quatre disciplines: Optimist (4 athlètes dont une dame), Lazer Radial messieurs (2 athlètes), Lazer Radial dames (2 athlètes) et Lazer Standar réservé aux messieurs (2 athlètes).

Pour sélectionner les athlètes appelés à représenter l'Algérie lors de cette compétition africaine, la direction technique nationale s'est appuyée sur les résultats enregistrés lors des différentes compétitions nationales et internationales.

Au plan de la préparation, les athlètes "Optimists" ont pris part du 8 au 15 juillet, à un stage et à une régate internationale à Plerin en France, alors que les "Lazeristes" ont participé à la Coupe internationale de Tunis (Hammamet) du 6 au 11 juillet.

Durant le mois d'août, les athlètes sélectionnés seront appelés à participer à trois stages de préparation au niveau de l'école nationale de Voile à Alger Plage.
le 29/07/2011
afrique avenir

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