Le navire scientifique « Grine Belkacem » renvoyé en Espagne après des problèmes... techniques

Le bateau scientifique Algérien baptisé au nom du chahid " Grine Belkacem "(photo), acquit en février 2011, sera renvoyé ces jours-ci en Espagne après des problèmes techniques, a indiqué aujourd’hui jeudi le ministre de la pêche Abdellah Khanafou.Ce navire de recherche scientifique, financé par la Caisse nationale de développement de la pêche et des ressources halieutiques à raison de 600 millions de dinars, est destiné pour les missions de recensement de la biomasse, de la réalisation d’une cartographie des fonds marins et la découverte de nouvelles zones de pêche.


Le " Grine Belkacem "n’a pas permis aux chercheurs Algériens, assistés de deux experts Sud Coréens, de mener à sa fin la campagne d’évaluation, des ressources halieutiques pour les poissons pélagiques (poissons bleus), lancée officiellement en septembre dernier, selon les explications fournies par le même ministre qui s’exprimait en marge de sa visite de travail qui l’a conduit dans la wilaya de Tizi Ouzou.La campagne en question devait fournir une plate forme essentielle à la progression des connaissances scientifiques relatives à l’identification des stocks et à l’écologie halieutique. Et le travail fait n’a permis d’établir " une évaluation spatiale en raison des problèmes techniques que le navire a posé pour l’équipe de chercheurs " selon Abdellah Khanafou qui a précisé que le bateau en question est toujours sous garantie.


Sans révéler l’estimation du stock de la pêche en Algérie, il a indiqué que ces données seront mises à la disposition des professionnels prochainement. Interrogé par AlgériePlus sur la cherté du poisson en Algérie, dont le prix d’un kilogramme n’a pas baissé des 400 dinars ces dernières semaines, le ministre de la pêche a rappelé que cela est soumis à la loi de l’offre et de la demande avant de soutenir que face une forte demande, les prix ne peuvent pas échapper à une augmentation d’autant plus que le poisson est commercialisé même dans le sud du pays.


Sauvetage en haute mer d’un petit métier

Les éléments des gardes-côtes de la station maritime Est de Annaba ont réussi, dans la soirée de lundi, une opération de sauvetage en haute mer d’un petit métier avec deux pêcheurs à son bord, apprend-t-on de sources maritimes.
Il était 20h, lorsqu’un proche des deux occupants de l’embarcation a alerté les garde-côtes sur la situation difficile dans laquelle se trouvait cette dernière qui était en passe de chavirer. Immédiatement, plusieurs unités semi-rigides ont été déployées pour effectuer des recherches dans des conditions climatiques défavorables. Vingt minutes après, l’embarcation en dérive a été localisée à 10 miles nautiques (18.5 km) au nord de Draouche, une plage déserte de la commune d’El Kala, dans la wilaya d’El Tarf. Les marins pêcheurs ont été récupérés à bord d’une frégate de sauvetage et leur petit métier remorqué.
Selon les premières informations, les deux «navigateurs» ont ébranlé, dans la matinée, depuis le port de Annaba pour une partie de pêche, mais une avarie mécanique, survenue alors qu’ils étaient au large, les a mis en péril dans une mer très agitée avec des vents violents qui ont compliqué la situation de l’embarcation, sans moyens de propulsion. C’est ce qui a poussé les sinistrés à contacter par téléphone mobile un proche pour alerter les garde-côtes à l’effet de venir à leur secours. Arrivés à bon port sains et saufs, ils ont subi, néanmoins, une visite médicale par le praticien de la Protection civile

Mohamed Fawzi Gaïdi

el watan

le 05/01/2012

Naufrage du TN54: D'autres voies s'élèvent

كشف رئيس اللجنة الوطنية للصيادين، أمس، بأن غرق سفن وبواخر صيد أدى إلى وفاة 38 بحارا جزائريا خلال 40 سنة، فيما لا يزال 12 آخرون في عداد المفقودين. وحمل مديري الموانئ عبر 14 ولاية ساحلية مسؤولية غرق السفن، باستحواذهم على النشريات الخاصة بالأحوال الجوية التي تحذر من الاضطرابات دون تقديم المعلومات للبحارة .وأفاد رئيس اللجنة، حسين بلوط، بأن كارثة اختفاء سفينة صيد السمك في عرض الساحل الغربي لولاية الشلف، مع طاقمها المكون من 8 بحارة من بينهم 3 أشقاء، وانتشال جثتي غريقين منهم إلى غاية أول أمس، فضح سوء تسيير قطاع الصيد البحري ومسؤولية مديري 48 ولاية ومديري الموانئ.وقال المتحدث، في تصريح لـ''الخبر''، إن ''الوضعية الكارثية تستدعي ضرورة تدخل أعلى هيئة من أجل إنقاذ قطاع حيوي لم يعد يعول عليه في الجزائر، واستنجدت الوزارة بالسمك الموريتاني بداية السنة لسد الاحتياجات''.وأضاف رئيس اللجنة المنضوية تحت لواء الاتحاد العام للتجار والحرفيين أن ''الأرقام الخاصة بغرق السفن ووفاة البحارة التي تتكتم عليها السلطات المعنية في الجزائر، مخيفة وتظهر حجم الخطر ومواضع الخلل، ذلك أنه تم تسجيل غرق 38 بحارا جزائريا عبر السواحل منذ العام 1971 إلى يومنا هذا''. وحسب حسين بلوط، فإن ''عدد حوادث الغرق بلغ 21 حادثا، ولا يزال 12 بحارا آخرين في عداد المفقودين ولم يتم العثور على جثثهم إلى يومنا هذا''.وحمل المتحدث مديري مؤسسات تسيير موانئ الصيد البحري الـ14 وكذا مديري الصيد البحري عبر 48 ولاية، وخاصة الساحلية منها، مسؤولية عدم قيامهم بعملهم على أكمل وجه. وقال: ''الأمر خطير جدا، هل يعقل أن يتم التكتم على النشريات الخاصة الصادرة عن الديوان الوطني للأرصاد الجوية وإخفائها في أدراج المكاتب، في الوقت الذي يغامر البحارة بحياتهم بالخروج في عرض البحر؟''. وأضاف: ''المسؤولية يتحملها هؤلاء لأنهم هم المسؤولون بداية عن نقل التحذير من خطر الاضطرابات الجوية التي تهدد السلامة البحرية''.ومع ذلك، يقول حسين بلوط إن البحارة هم أيضا يتحملون جزءا من المسؤولية، لأنهم لا يولون أي اهتمام لرداءة الطقس ويغامرون بحياتهم وحياة طاقم العمل. ويزيد حجم الخطر إذا علمنا بأن 80 بالمائة من أسطول بواخر الصيد قديم، كما أن هناك بواخر صيد عمرها يقارب 100 سنة، كما هو الحال بالنسبة في سكيكدة وعنابة.واعتبر المتحدث بأن البحارة يعيشون بلا قانون أساسي، رغم أن حياتهم مهددة بالخطر.

Découverte du corps d un troisième marin de l équipage du chalutier “El Khalil”

Le corps d’un troisième marin de l’équipage du chalutier ”El Khalil”, porté disparu, il y a neuf jours, au large des côtes de Ténès (Chlef), a été découvert, samedi , par les gardes-côtes de la marine nationale sur le littoral de Bordj El kiffan (ex-Fort de l’Eau), à l’Est d’Alger, a annoncé le président de la cellule de crise mise en place à Ténès, au lendemain de cette disparition.
Il s’agit du marin pêcheur Mohiédine Rachid, âgé de 41 ans et père de deux enfants, a indiqué la même source, ajoutant que cinq autres marins pêcheurs sur les huit composant l’équipage du bateau sont toujours portés disparus. Deux corps avaient été repêchés la semaine dernière par les gardes-côtes de la marine sur la côte, à Bouharoun, et au Club des pins, à l’ouest d’Alger, a rappelé la même source.
La disparition du chalutier “El Khalil” avait été signalée le 30 décembre dernier après une sortie en mer la veille, a également rappelé la même source qui a fait état de l’absence totale de trace de ce chalutier qui opérait dans une zone au fond marin atteignant plus de 400 m de profondeur.

Bateau de pêche disparu vendredi dernier à Ténès, Deux corps repêchés

Les corps sans vie de Benouali Mahfoud, père de cinq enfants, et d’Ould Yahiaoui, 43 ans, nouveau marié, ont été repêchés dans l’après-midi d’hier à Bouharoun, pour le premier, et à El-Djamila (ex-la Madrague), pour le deuxième. Ils faisaient partie des 8 marins du bateau de pêche El Khalil TN 45, porté disparu depuis vendredi dernier au large des côtes de Ténès.
Malgré d’intenses recherches effectuées depuis 4 jours, il n’y a aucune trace du bateau disparu depuis vendredi dernier. Outre les moyens de la Marine nationale, une cinquantaine de chalutiers et de sardiniers participent aux recherches, selon les responsables de la direction de wilaya de la pêche et des ressources halieutiques, qui font état de l’arrivée sur les lieux du bateau scientifique Grine Belkacem, nouvellement acquis par l’Algérie. El Khalil TN 45, un bateau de 18 mètres de long en service depuis les années 1980, est sorti en mer jeudi dernier, au large de la côte ouest de la wilaya de Chlef pour pêcher la crevette, selon des pêcheurs de la ville côtière de Ténès, qui qualifient cette disparition d’inexplicable du fait de l’expérience de l’équipage, et de l’absence totale de trace du chalutier en question. Ils n’arrivent pas, notamment, à expliquer le fait qu’«aucun appel de détresse n’ait été lancé par l’équipage» et qu’ «aucun objet du bateau, tels les casiers ou les bouées de sauvetage, pourtant flottantes, n’ait été retrouvé, dans le cas où le chalutier aurait échoué». De nombreuses interrogations demeurent jusqu’ici sans réponse, notent à cet égard les pêcheurs qui affirment n’avoir effectué aucune sortie en mer depuis l’annonce de cette disparition.
Mmed Z.

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