VOILE : Championnat national à Alger et Béjaïa

En cette fin d’année, la Fédération algérienne de voile organise deux grandes manifestations pour le compte de la Finale du Championnat d’Algérie édition 2013, inscrite sous la nomination du cinquantième anniversaire de la fédération.

Le premier est le championnat national de la série «optimist» pour les moins de 15 ans qui seront environ 160, venant de 21 clubs. Il se déroulera du 25 au 29 décembre à l’Ecole nationale des sports nautiques et subaquatiques, à Alger-Plage. Quant à la seconde compétition, c’est le Championnat national de la série planche à voile «Race Board» Bic Techno, qui regroupera environ 90 participants issus de 12 clubs de différentes ligues. Ce dernier se déroulera du 29 au 2 janvier 2013 au port de Béjaïa.
S. R. O. 
Sources :  http://www.elwatan.com/sports/championnat-national-a-alger-et-bejaia-25-12-2013-239847_110.php

TORTUE GEANTE REJETEE PAR LA MER A JIJEL




Une tortue géante pesant environs 50 kg a été rejetée , aujourd'hui 27/12/2013 à midi par la mer a Beaumarché (Jijel). La bête a été transportée au Parc National de Taza.

Sources : Jijel News (facebook)

توقيف 03 أشخاص على متن قارب مختصين في نهب المرجان من البحر بجيجل/

كشفت مسؤولة خلية الإتصال والعلاقات العامة بأمن ولاية جيجل محافظ الشرطة جرورو عزيزة بأن عناصر الشرطة القضائية بكل من أمن دائرة العوانة، الأمن الحضري الثالث و كذا عناصر فرقة البحث و التحري بأمن ولاية جيجل تمكنت من إيقاف ثلاثة أشخص يتراوح سنهم بين 30 و 48 سنة، بسبب تورطهم في قضية تهريب منتوجات البحر (المرجان) باستعمال آلة و المتاجرة فيه مع حيازة أسلحة بيضاء محظورة من الحجم الكبير تفاصيل القضية تعود إلى تلقي ذات المصالح معلومات حول قيام السالفي الذكر باستخراج منتوجات البحر (المرجان) على متن قارب صيد و المتاجرة فيه و هذا على مستوى شاطئ البحر" بأولاد بوالنار"، و عليه تم نصب كمين لهم، أسفر عن توقيف ثلاثة منهم مع فرار صاحب القارب، حيث ضبط بحوزتهم 1،300كلغ من المرجان، أسلحة بيضاء إضافة إلى وسائل و أدوات بحرية كانت تستعمل في استخراج هذه المادة، بعد استكمال كل الإجراءات القانونية ضدهم، قدموا أمام الجهات القضائية المختصة، أين تم وضع اثنان منهم تحت الرقابة القضائية، فيما وجه للأخير استدعاء مباشر.
ياسين/ب يومية الفجر

Création d’une société algéro-française de réparation navale


Le constructeur naval français Piriou vient d’établir un partenariat avec l’entreprise publique de réparation navale Ecorep sur la base de la formule 51%/49% de l’actionnariat en faveur de la société algérienne, comme l’édicte la législation des investissements algérienne. C’est ce que rapporte le journal électronique économique français Les Echos.

De ce partenariat algéro-français est donc née la société Ecorep-Piriou qui prend ses quartiers au port de Bouharoun, dans la wilaya de Tipasa. D’après la joint-venture, le marché visé par ce partenariat est celui des bateaux de pêche algériens, un secteur «inaccessible depuis la France», affirme Pascal Piriou, le PDG du groupe éponyme. Des investissements sont prévus chez Ecorep-Piriou pour étoffer les compétences du chantier – 85 salariés à ce jour – afin qu’il puisse entretenir, promet-on, des navires jusqu’à 500 tonnes. Si la société française Piriou s’engage en Algérie auprès d’Ecorep dans l’entretien et la réparation des bateaux de pêche, il est à relever que cette entreprise a aussi pour vocation la construction navale et compte déjà plusieurs chantiers à travers le monde, notamment au Vietnam et en Inde. Elle réalise, en effet, des navires de tous types, y compris les bâtiments militaires. Elle doit d’ailleurs signer dans quelques jours un contrat visant à construire pour le compte de l’armée française trois navires militaires de 65 mètres de long de type BMM (bâtiment multimissions). Pour son partenaire algérien, l’Ecorep, on peut dire qu’il s’agit d’une entreprise rescapée de la restructuration des sociétés publiques qui s’est retrouvée, par la suite, livrée à elle-même faute d’un carnet de commande. Le partenariat en question lui offre l’opportunité de se relancer dans son métier de base, celui de la réparation navale.

A. Sadek

Sources : http://www.algeriepatriotique.com/article/creation-d-une-societe-algero-francaise-de-reparation-navale

1er championnat d’Algérie Marathon-kayak : 52 athlètes attendus samedi à Tipasa



ALGER - Cinquante-deux athlètes représentant 10 clubs nationaux, sont attendus samedi prochain à Tipasa pour prendre part au premier championnat d’Algérie Marathon-Kayak, dont les compétitions se dérouleront au niveau du barrage Boukerdane, selon un communiqué de l’instance fédérale.
Ce premier championnat revêt un caractère "spécial" dans l’agenda des compétitions nautiques, du fait notamment du nombre de participants (44 garçons et 8 filles) qui vont se mesurer à travers les huit courses inscrites au programme.
Selon les organisateurs, cette occasion constituera une opportunité pour les responsables et techniciens de cette discipline pour la "découverte de jeunes talents susceptibles de constituer un réservoir pour les équipes nationales, d’un côté, et pour l’ancrage des valeurs olympiques chez les jeunes athlètes, de l’autre".

Sources : http://www.aps.dz/1er-championnat-d-Algerie-Marathon.html

LA REVUE VOILE INFOS



TELECHARGEABLE SUR LE SITE WEB DE LA FEDERATION ALGERIENNE DE VOILE : 
 http://www.favoile.dz/

العثور على سمكة الأرنب السامة بسواحل القالة

شرعت أمس جمعية مرسى الخرز بالقالة في حملة تحسيسية واسعة وسط سكان مدينة القالة الساحلية لتعريف المستهلكين بسمكة الأرنب السامة التي عثر، الإثنين، على واحدة منها من قبل أحد صيادي السمك المحليين، وانتشر خبر دخولها إلى السواحل المحلية بعد انتشار مقطع فيديو على شبكة الأنترنت نشره الصيادون عقب العثور عليها.


NETTOYAGE BENEVOLE DES ÎLES HABIBAS !

L'association BARBAROUS et le Commissariat National du Littoral ont organisé dimanche 15 décembre un grand nettoyage terrestre des côtes des îles Habibas.

Une belle opération écologique qui a permis de récolter 530 kg de détritus, qui s'ajoutent donc aux tonnes de déchets déjà ramassées ces dernières années par les membres de l'association.

Félicitations à tous les participants et organisateurs !

Sources: https://www.facebook.com/photo.php?fbid=517145271717716&set=a.119298861502361.20202.100548083377439&type=1&theater


LES PIM CHERCHENT DES STAGIAIRES !

L'équipe de l'Initiative PIM veut s'agrandir ! Nous proposons deux offres de stages de 6 mois à partir des mois Fevrier/Mars, au sein de nos bureaux d'Aix en Provence, sur les thématiques suivantes :

- Assistance au projet d'ATLAS des Petites Îles de Méditerranée.
- Îles Durables : état de connaissance des bonnes pratiques de gestion menées sur les petites îles.

Les fiches descriptives de ces missions sont disponibles sur notre site internet www.initiative-pim.org avec toutes les informations utiles pour candidater !

> Fiche "Atlas" : http://www.initiative-pim.org/document/54100
> Fiche "Iles Durable" : http://www.initiative-pim.org/document/54099


Ghoul veut mettre le turbo, Bateaux inter-wilayas et avions-taxis pour le transport

Le ministre des Transports, Amar Ghoul, promet une véritable «révolution» dans ce secteur, à travers entre autres, l’instauration d’une ligne maritime qui va relier, dans un premier temps, les wilayas de Boumerdès, Alger et Tipaza ainsi que l’acquisition des «avions-taxis» pour faciliter les déplacements surtout aux citoyens issus des régions du Grand-Sud et des Hauts-Plateaux.
Admettant que les projets réalisés jusque-là par les pouvoirs publics sont loin de répondre aux attentes de la population, le ministre affirme que son département est plus que jamais déterminé à agir pour mettre un terme à un «problème de taille».
«Nous voulons réactiver le transport maritime sur la côte d’Alger, et nous sommes, dans ce sens, en train de finaliser l’examen du projet relatif à la création d’une ligne maritime qui va lier les wilayas de Boumerdès, Alger et Tipaza.
Avant de passer aux grandes lignes, comme Alger-Annaba, Oran et Mostaganem », a révélé, hier, Ghoul lors d’une conférence de presse animée en marge des grandes assises nationales des transports organisées au Palais des nations, à Alger.
Dans ce sens, l’ancien ministre des Travaux publics précise que son département prendra en ligne de compte la tarification du ticket de manière à ce que celle-ci, a-t-il dit, soit rentable pour les investisseurs et abordable pour les voyageurs. Par ailleurs, Amar Ghoul parle d’un processus d’acquisition de 25 bateaux, dont deux pour le transport des voyageurs d’une capacité de 2 000 personnes chacun.

 Le ministre révélera aussi que la flotte du transport maritime sera renforcée par un premier navire qui sera acquis le mois de février prochain. «Par rapport à l’achat des navires, il faut savoir que ce n’est pas une mince affaire surtout en ce qui concerne le choix des constructeurs», a-t-il répondu à la question de savoir le pourquoi des retards accusés dans l’acquisition des navires achetés par l’Algérie.

Toujours dans le même ordre d’idées, le successeur d’Amar Tou a mis l’accent sur la nécessité de réorganiser l’espace portuaire et d’ouvrir tous les espaces maritimes, notamment le port d’Alger, aux familles.

S’agissant des «avions-taxis», le conférencier a indiqué que son département prévoit d’instaurer ce service pour répondre, a-t-il dit, aux besoins des citoyens issus des régions du Grand- Sud et des Hauts-Plateaux. «Nous n’inventons rien ! Nous allons faire ce qui se fait dans les autres pays au monde», a-til encore ajouté. Toutefois, Ghoul ne souffle aucun mot sur les dates de leur mise en service.

Pour le transport aérien toujours, le ministre fait remarquer que la capacité d’accueil de l’aéroport d’Alger estimée actuellement à 6 millions de voyageurs/an sera revue à la hausse, pour atteindre avec la réalisation d’une nouvelle aérogare, les 10 millions d’ici 2020. «Notre aéroport sera ainsi classé dans la catégorie A », s’est-il réjoui.

MESURES INCITATIVES POUR LE RETRAIT DES BUS VÉTUSTES DE LA CIRCULATION
Interrogé sur les bus vétustes qui circulent toujours au niveau de plusieurs wilayas du pays, à l’instar de la capitale, le successeur d’Amar Tou a laisséentendre que des mesures incitatives seront prises pour retirer progressivement ces derniers de la circulation.

«Nous ne pouvons pas retirer, du jour au lendemain, tous ces bus car plusieurs travailleurs vont se retrouver au chômage », a-t-il argué, en précisant que les transporteurs privés disposant de bus vétustes bénéficieront de tout le soutien de l’État pour «rajeunir» le parc actuel.
Quant au volet relatif à la tarification, le ministre a laissé entendre que des réflexions sont engagées pour trouver des formules qui permettent aux citoyens de se déplacer à moindre coût. Sur un autre chapitre, l’ancien ministre des Travaux publics admet l’existence d’une anarchie dans l’exploitation des licences taxi et estime aussi que les textes de loi relatifs à la création des auto-écoles doivent être «revus».

Le conférencier a également fait savoir que son département prépare un décret pour mettre le holà au problème de la surcharge au niveau des bus et des camions de transport de marchandise qui, a-t-il poursuivi, est en partie derrière la détérioration des routes.
«Celles-ci (les routes, ndlr) sont généralement dégradées à cause du non-respect par les transporteurs des normes en termes de poids», a-t-il estimé. Pour sa part, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a mis l’accent sur la nécessité de développer le secteur des transports. Notons que la clôture des grandes assises nationales des transports aura lieu aujourd’hui au Palais des nations.
Les 25 ateliers qui ont été mis en place pour débattre de plusieurs thématiques, dont «la circulation et sécurité routière», «l’usage de la voiture personnelle en Algérie» et le «transport par route» vont, de ce fait, présenter leurs conclusions sous forme de recommandations.

Sources :  http://www.algerie360.com/algerie/ghoul-veut-mettre-le-turbo-bateaux-inter-wilayas-et-avions-taxis-pour-le-transport-2/

Heurts entre pilleurs de corail et gardes-côtes

Des incidents entre gardes-côtes et jeunes qui braconnent dans le corail se sont produits, hier en début d’après-midi, à El Kala.

Les émeutiers ont caillassé la caserne de l’unité marine des gardes-côtes située au-dessus du port. Les militaires ont été contraints de les repousser avec des tirs de sommation, qui ont été entendus dans toute la ville, semant la panique. Des renforts venus à la hâte ont fini par disperser les manifestants. Les pilleurs de corail s’en sont pris aux gardes-côtes parce qu’ils les rendent responsables de la mort d’un des leurs, retrouvé noyé par 10 mètres de fond près de la plage de Boutribicha (Om Teboul) le matin même après deux jours d’intenses recherches.
Selon le commandant des gardes-côtes d’El Kala, il y a trois jours, une des patrouilles terrestres a surpris des individus suspects sur cette plage connue pour être devenue un haut lieu du trafic de corail. A leur vue, les trafiquants ont pris la fuite. Certains se sont réfugiés dans le maquis, d’autres ont plongé dans l’eau glaciale. Ce n’est que le lendemain qu’un citoyen, qui n’est pas de la famille, est venu chez les gardes-côtes signaler la disparition d’un jeune originaire d’Om Teboul connu pour ses activités. Les recherches ont été immédiatement déclenchées mais les plongeurs des gardes-côtes n’ont retrouvé le corps que le lendemain (hier).
On ne sait d’où est partie la rumeur qui a fait état d’une mort par balle et qui est à l’origine des incidents survenus à El Kala, mais aussi à Om Teboul où la circulation a été bloquée une partie de l’après-midi sur la RN44. Une rumeur qui a cessé lorsque le directeur de l’hôpital d’El Kala a pris sur lui de montrer à quelques émeutiers le corps indemne de toute trace de violence déposé à la morgue, en attendant les formalités pour l’inhumation. Pour beaucoup, ces incidents ne sont pas fortuits, ils sont l’œuvre des réseaux interlopes qui se sont tissés autour du corail et qui craignent le retour annoncé de l’exploitation du corail dans la légalité.

Sources :  http://www.elwatan.com/actualite/heurts-entre-pilleurs-de-corail-et-gardes-cotes-12-12-2013-238240_109.php

Environnement marin : le large d’Arzew est pollué par les détritus

La navigation maritime au niveau du port d’Arzew est devenue, selon des spécialistes, trop encombrante et dangereuse.

Plusieurs raisons ont été avancées par des scientifiques, qui estiment que la diminution de la profondeur de la mer demeure la principale cause. Dans la perspective de procéder au dragage du bassin de la pêcherie du port d’Arzew, une équipe de scientifiques, composée d’un océanographe, d’un marinier, d’un professionnel de la plongée sous- marine et d’un ingénieur en génie civil, a été mise en place pour explorer et analyser la nature des détritus qui stagnent au fond de ce bassin, ainsi que pour localiser, avec exactitude, les différentes zones situées au large de la mer pouvant servir d’entrepôts pour ces résidus sans causer aucun impact négatif sur la flore et la faune marines.
«L’envasement de ce bassin est dû essentiellement au déversement permanent des eaux pluviales qui charrient, durant leur passage, tous les détritus et autres immondices jonchant le lit de Oued El Mohgoun, à l’écoulement continuel des eaux usées de toute la ville, et, enfin, à l’échouement de tous les résidus rejetés par la mer ou ramenés par les courants marins».
En effet, le LEM (Laboratoire des études maritimes) a procédé à plus de 30 prélèvements sous-marins afin d’analyser la comptabilité des sédiments prélevés dans les profondeurs des eaux de la pêcherie et voir s’il y a une éventuelle cohérence avec celle des trois zones au large de la mer qui ont été localisées. D’ailleurs, trois sites, situés entre Cap Carbon et la Pointe de l’aiguille, caractérisés par une profondeur variant entre 90 et 95 mètres, dont chacun est basé sur un rayon de 100 mètres, ont été explorés.
Disposant d’un fond rocheux et loin de tout courant marin, ces trois zones sont situées, avec exactitude, pour la première à 0°24’30’’ latitude Nord et 35°56’0’’ longitude Ouest. Pour la deuxième zone, sa position est 35°56’16’’ latitude Nord et 0°22’12’’ longitude Ouest. Quant à la troisième zone, elle jouit d’une position de 35°55’25’’ latitude Nord et 0°24’50’’ longitude Ouest. Par ailleurs, l’on saura également que les échantillons prélevés seront acheminés au siège d’un laboratoire situé à Alger pour analyse.                                          
M. Linda
 Sources :  http://www.elwatan.com/regions/ouest/oran/environnement-marin-le-large-d-arzew-est-pollue-par-les-detritus-12-12-2013-238159_135.php

La marine nationale sauve cinq personnes à bord d'un navire de pêche

Des unités de recherche et de sauvetage des forces  navales algériennes ont réussi dimanche à secourir cinq personnes à bord d'un  navire de pêche au nord-ouest de Ghazaouet, a indiqué lundi un communiqué du  ministère de la Défense nationale.


"Des unités de recherche et de sauvetage des forces navales algériennes  ont réussi, hier dimanche aux environs de 15h15, à secourir cinq (05) personnes  à bord d'un navire de pêche au nord-ouest de Ghazaouet", a précisé la même source.        
"L'intervention des unités des gardes-côtes s'est faite après que le  centre national des opérations de surveillance et de sauvetage ait reçu un appel  de détresse lancé par un navire de pêche faisant notamment état d'une panne  moteur rendant sa navigation impossible", a souligné la même source.         
"Le plan de recherche et de sauvetage a aussitôt été activé avec l'intervention  d'une vedette de sauvetage et d'un hélicoptère de recherche et de sauvetage  des forces navales algériennes", relève le communiqué, ajoutant qu'"après une  rude opération de recherche, les services des gardes-côtes ont réussi à localiser  le navire, à secourir son équipage et à remorquer le navire jusqu'au port de  Ghazaouet".
APS
 Sources :  http://www.elwatan.com/actualite/la-marine-nationale-sauve-cinq-personnes-a-bord-d-un-navire-de-peche-09-12-2013-237915_109.php

Intempéries : trois pêcheurs secourus

Le dispositif de veille, mis en place par la capitainerie du port pour faire face à toute éventualité à la suite du brusque changement de temps dans la nuit du samedi à dimanche, a été renforcé par la diffusion, auprès des armateurs et des commandants de navires, des bulletins de la météo avec des pics d’alerte et de la mobilisation des remorqueurs de l’entreprise portuaire d’Oran (EPO), indique-t-on dans la matinée de dimanche.

Pour leur part, les éléments de l’unité de la Protection civile étaient en patrouille par équipe sur le plan d’eau de la pêcherie avec un renforcement de leurs moyens d’intervention. L’ensemble des embarcations légères de type zodiac, ont été mobilisées et mises en alerte pour parer à toute éventualité sur ce site qui accueille quelque 200 bateaux de plaisance, des petits métiers, des chalutiers et autres. Selon des témoignages des personnes présentes du côté de la pêcherie, trois pêcheurs, qui tentaient de dégager leurs embarcations, ont été secourues et sauvées de la furie des eaux qui s’était abattue sur la jetée.               
Tegguer Kaddour
 sources : http://www.elwatan.com/regions/ouest/oran/intemperies-trois-pecheurs-secourus-02-12-2013-237051_135.php

La taxe sur les bateaux de plaisance en hausse de 300% en 2014 : Les plaisanciers dénoncent une mesure contre-productive

Certaines dispositions de la loi de finances 2014 suscitent la désapprobation voire la colère, ce qui s'inscrit à l'encontre des assurances affichées par de hauts responsables de l'Etat, tendant à faire croire que la mouture de la loi de finances pour l'année à venir constitue l'élément déclencheur d'une relance économique des plus dynamiques.
L'association des plaisanciers Octopus n'est pas de cet avis. La quasi-majorité de ses membres, à commencer par son président Hemamda Abdelatif, se dit courroucée suite à la proposition de hausse de 300% de la taxe annuelle (droits de timbre) liée à la possession d’un bateau de plaisance, comme stipulé dans l'article 14 de la loi de finances 2014.
Une telle disposition est «contre-productive et va à l'encontre des programmes et objectifs de développement du pays», s'insurge-t-on dans un document de ladite association et dont Le Temps d'Algérie a obtenu une copie.
«Le rehaussement de cette taxe freinerait considérablement la création de plusieurs dizaines de milliers d'emplois dans les secteurs liés à l'activité touristique, à la plaisance ainsi qu'à l'aménagement urbain et côtier», a-t-on affirmé de même source.
La mise en application d'une taxe annuelle de 300% ne pourrait générer au profit du Trésor public qu’un infime montant oscillant entre 40 et 50 millions DA annuellement, ont indiqué les membres dirigeants de l'association Octopus.
Un tel montant ne représente rien devant les enjeux stratégiques conséquents à la politique de développement touristique de l'Algérie, telle que préconisée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lors des assises nationales du tourisme tenues à Alger les 14 et 15 avril 2013, argue la même source.
Les animateurs de l'association n'ont pas, par ailleurs, hésité à qualifier «d'injuste et d'inéquitable» le projet de rehaussement de la taxe annuelle sur les bateaux de plaisance, que l'on tente d'imposer à une catégorie de la population «que l'on présente à tort d’aisée», se défendent-ils.
«Plus de 70% des propriétaires de bateaux de plaisance sont salariés ou retraités dotés de budgets limités et qui ont travaillé dur pour s'offrir une embarcation», argue-t-on de même source.
En guise de conclusion, le document remis par Octopus recommande le gel d'une éventuelle révision à la hausse de la taxe liée à la possession de bateaux de plaisance.
«Si la hausse de cette taxe a pour objectif de limiter l'importation des bateaux d'occasion vétustes pouvant à terme générer des problèmes de sécurité, il s'avère plus approprié d'autoriser seulement l'importation de bateaux dont la date de construction est inférieure ou égale à cinq années», préconisent les dirigeants de l'association Octopus, qui annoncent, par ailleurs, la tenue de leur assemblée générale ordinaire le 9 novembre à Alger.
Karim Aoudia
 

Actualités : Oran : Salon international de la pêche et de l'aquaculture «SIPA 2013» «Développer le secteur et lui donner plus de visibilité»

Présent hier à l’inauguration du Salon international de la pêche et de l'aquaculture «SIPA 2013» qui se tient du 6 au 9 novembre 2013, au Centre des Conventions d'Oran (CCO), le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi, a tenu à préciser que même si l’Etat a décidé de l’ouverture de la pêche du corail, cela devra se faire de manière organisée et contrôlée.
Le contrôle se fera notamment par l’Agence nationale de la pêche qui veillera à ce que cela se fasse dans un cadre économique loin de l’abus, d’où dit-il, l’importance que revêt la participation des partenaires, exploitants du corail dans ce salon qui contribueront à mieux organiser ce secteur. «Les textes réglementaires et juridiques seront définis durant le prochain trimestre en vue de réunir toutes les conditions de la reprise de la pêche au corail en 2014», a déclaré le ministre.
Cette édition a vu la participation de plus de cent exposants nationaux et étrangers venant de Libye, de Mauritanie, de France, d’Espagne, d’Italie, de Corée du Sud, du Japon et de la Guinée Bissau, en plus de l’organisation onusienne FAO et l’Organisation arabe du développement agricole. Cet événement, organisé par la Chambre algérienne de la pêche et de l'aquaculture (CAPA), en partenariat avec le Centre des conventions d’Oran, qui se tient tous les deux ans, sera consacré, essentiellement, à la promotion de nouvelles techniques pour pêcher d'une manière plus responsable afin d'assurer la conservation et la gestion rationnelle des ressources halieutiques.
Après une visite de pratiquement tous les stands du salon, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, a abordé avec la presse, la question du thon rouge. Il dira à ce sujet, «nous avons pêché notre quota complet avec un pavillon national nous ne l’avons pas fait depuis l’existence de quotas parce que ça a toujours été sous des formules diverses. Il était important de faire cela pour prouver que nous sommes capables, pour nous mettre dans une position de négociation plus confortable. Il y a une réunion qui va se faire d’ici la fin du mois, nous irons comme tous les autres pays, nous irons sans état d’âme aller chercher un quota supplémentaire. Si cela ne se fait pas il faudra qu’on fasse notre deuxième tour avec une meilleure qualité et une meilleure maîtrise et c’est ainsi que l’on peut démontrer que nous sommes aussi des joueurs dans ce type de thème».
Pour le ministre, ce secteur de la pêche sera appelé à aller vers la notion de stock partagé pour d’autres espèces. D’où, dit-il «l’importance de maîtriser ce type de processus parce qu’il faudra qu’on défende notre part dans la Méditerranée de manière organisée, techniquement et scientifiquement et être près à défendre les 80 000 emplois que nous avons dans ce secteur là».
Une réunion du groupe technique du projet FAO-Copemed sur la pêche des petits pélagiques dans la mer méditerranéenne d’Alboran, à l’extrême ouest du bassin méditerranéen est prévu durant ce salon.
Amel Bentolba
 

Plongée sous-marine, Journée d’étude à Riadh El-Feth : La médecine hyperbare à l’honneur


A Riadh El Feth, avant-hier, la Fédération Algérienne de sauvetage, secourisme et activités subaquatiques, sous le patronage du ministre de la Jeunesse et des Sports, a organisé une journée d’études sur la médecine hyperbare et ses applications en plongée. On avait assisté à la présence de plus de 150 personnes entre médecins et plongeurs (en scaphandre et aussi en apnée). Jean Claude Le Pechon qui a animé cette journée d’études est un ingénieur en travaux hyperbare (France). Il avait mis en exergue la nécessité de cette médecine destinée aux plongeurs. Elle leur permet d’éviter d’énormes soucis et notamment le décès. Car le secret de la plongée reste pour le moins insoupçonné, comme l’avait affirmé M. Abdelkader Chakroun, président de la Fédération Algérienne de sauvetage, secourisme et activités subaquatiques. Il faut dire que les pouvoirs publics qui sont très sensibles à ce sujet peuvent apporter énormément au développement de la médecine hyperbare. Cette discipline traite des accidents de décompression en plongée et de la médecine hyperbare et ses applications en plongée. L’intervenant, M. Jean-Claude Le Pechon, a mis l’accent aussi sur la fenêtre oxygène en plongée. Cet important rendez-vous avait vu également la participation de Abdelaziz Rezik, président de la commission technique nationale de plongée aux mélanges. Il est certain que le sujet se fraye une place de choix dans le monde de la plongée. Il occupe une importance que personne ne peut démentir. D’où l’impérieuse nécessité de définir cette science qui est au service des plongeurs et qui leur permet d’éviter la mort à cause des problèmes de l’azote, comme l’avait souligné M. Abdelkader Chekroun. L’oxygénothérapie hyperbare est également connue comme la médecine hyperbare. Il est utilisé de l’oxygène au niveau supérieur à la pression atmosphérique normale.
Cette technique est approuvée pour le traitement des maladies telles que l’embolie air ou de gaz, le monoxyde de carbone, les blessures par écrasement, les syndromes du compartiment, les brûlures, la perte d’audition, les maladies inflammatoires de l’intestin, la maladie de décompression…
L’objectif de cette journée d’études reste la sensibilisation des plongeurs et des moniteurs à pratiquer la plongée d’une manière défensive et sécurisante, mettre en exergue le rôle du traitement hyperbare avec les mélanges en cas d’accident de décompression, sensibiliser les pouvoirs publics pour l’acquisition des caissons hyperbare et les généraliser à travers le territoire national, la prise en charge des accidents de plongée et aussi la sensibilisation du corps médical à la pratique de l’hyperbare. Toujours est-il, le caisson hyperbare pour soigner les cas d’accidents en plongée sous-marine est très important.
Le caisson hyperbare permet le traitement des accidentés en plongée, le traitement se fait à l’intérieur du caisson avec inhalation de l’oxygène avec l’aide d’un médecin hyperbare.
Il existe de nombreux médecins spécialisés dans le domaine des traitements hyperbare.
Il y a 8 caissons en Algérie au niveau des forces navales et de la protection civile qui sont accessibles aux plongeurs en cas de nécessité.
Le premier caisson a été acquis en 1967 par les forces navales au profit des plongeurs.
Selon le premier responsable de la Fédération Algérienne de sauvetage, secourisme et activités subaquatiques, M. Abdelkader Chekroun « cette journée d’étude hyperbare a été une grande réussite. Les intervenants ont apporté l’éclairage voulu afin de bien parvenir à assurer une meilleure vulgarisation de cette médecine hyperbare. On a tout fait pour que la FASSAS, sous le patronage du ministre de la Jeunesse et des Sports, réussisse cette journée qui traite d’une question d’une importance capitale pour le bien- être des plongeurs. La médecine hyperbare constitue pour eux un besoin pressant et vital. Ainsi, des erreurs de remontée et à cause de l’azote, peuvent causer beaucoup d’accidents parmi nos plongeurs. Une telle journée ne peut être qu’encouragée. On compte beaucoup sur les pouvoirs publics pour développer un peu plus cette médecine hyperbare qui est très demandée de nos jours. Malgré les difficultés qui nous attendent, l’espoir reste grand. » avait-il précisé.

Hamid Gharbi
 

El Aouana (Jijel) : le port de pêche et de plaisance en souffrance

Petit joyau de plaisance, dont la fiche technique fait montre d’une future réalisation touristique, en plus d’un rôle qu’il aura à jouer au profit des pêcheurs de la région, le port d’El Aouana est, depuis cinq ans, l’ombre d’un projet qui s’agite dans une mer houleuse.
Et pour cause, d’un délai de 18 mois, cette infrastructure, pas aussi grande qu’un port qui a un plan d’eau de 8 hectares, et un terre-plein de 5 hectares, avec des jetées est et ouest de 348 et 366 mètres et une passe d’entrée de 10 mètres, est de loin passé au-delà de cette échéance. On se rappelle que son lancement a été précédé d’une large couverture médiatique, qui a fait oublier le manque criard d’infrastructures touristiques et, surtout, de plaisance dans cette ville de beauté qu’est El Aouana.
Ni les visites des ex-ministres des travaux publics et de la pêche et des ressources halieutiques, où ils ont pu constater de visu le retard enregistré par ce projet, ni les avertissements du wali, n’ont point secoué la cadence des travaux. Même si le projet est à un stade de 90% de son taux de réalisation, selon les données avancées, des engins s’affairant à accomplir des travaux, comme on l’a si bien constaté sur les lieux, sont encore là pour rappeler que ce port est encore en souffrance.
Après sa livraison, il faut songer à son équipement et sa mise en service officielle. Quand ? On ne sait pas trop, même si à El Aouana on s’impatiente de le voir livré à brèves échéances. D’une capacité de 210 embarcations pour les chalutiers, les sardiniers et les petits métiers de pêche, ce port est attendu pour se voir ériger sur son espace des cafés-restaurants et un parking pour lui donner une vocation de plaisance. Sa réalisation a été confiée en 2008 à une entreprise luso-brésilienne.
Des problèmes liés à l’approvisionnement en enrochements, et des difficultés de financement dus à la réévaluation du coût de l’opération, en plus de certaines contraintes d’ordre administratif, ont retardé sa livraison dans les délais. Ce projet, s’il faut bien le rappeler, n’a pas été retenu dans le programme de la visite qui a conduit, la semaine passée, à Jijel, le nouveau ministre des Travaux publics.
Zouikri A.

Port de plaisance et de pêche de la Salamandre : les virées familiales interdites

Le port de plaisance et de pêche de la Salamandre peine à trouver ses marques.
Confiée à l’entreprise de gestion des ports de pêche, cette structure avait soulevé un formidable élan d’espoir à la fois pour les professionnels et pour les amateurs de pêche et de loisirs, mais également pour les milliers de vacanciers en provenance des villes de l’intérieur.
Pour ces visiteurs occasionnels, le fait de voir de près les frêles embarcations en polyester, côtoyant les rugissants chalutiers noyés sous leurs cordages, caressant les plats-bords érodés des vieux sardiniers, admirant ces paquets de marins bardés de couleurs rutilantes de leurs vieux cirés, constituait assurément un spectacle original auquel nul n’était habitué. Pas même les plus anciennes familles de Mostaganem, celles dont les grands-parents et les petits-enfants ont toujours fait ce métier si rude et si généreux.
En effet, depuis que l’accès au port a été autorisé, ce sont des grappes de visiteurs qui n’ont eu cesse de déambuler, parfois à des heures tardives de la nuit, sur ces quais devenus si familiers. Au point où des familles, qui n’avaient jamais vu la mer d’aussi près, ont pris un malin plaisir à faire une virée sur les quais poussiéreux de Salamandre. Puis, toute belle chose ayant une fin, l’entrée au port se transformera, l’espace d’un automne balbutiant, en véritable chemin de croix.
Confié dans un premier temps à la police nationale, l’accès vient de passer entre les mains du service des gardes-côtes. Un personnel à la fois avenant et courtois se charge désormais de filtrer les entrées. Mais dans ce remue-ménage dont on ne voit pas la finalité, il y a un dynamique opérateur qui a développé un concept tout à fait nouveau à Mostaganem, celui d’organiser des virées en mer pour les familles, les groupes d’étudiants ou les nouveaux couples.
Une activité qui a fait le bonheur du petit port de Stora, dont des dizaines de sardiniers proposent pour quelques heures une courte croisière au large. Dans cet ancien port phénicien, il n’y plus un seul couple qui n’entreprend ce pèlerinage nautique jusqu’à l’îlot de Scirigina, qui commande l’accès au port de Stora. Pourquoi ce qui est licite et qui se pratique depuis plusieurs décennies à Stora, devient illicite à Salamandre ? D’autant que les familles avaient pris goût à ces balades au large, tel ce couple de septuagénaires à qui leurs enfants offriront de fêter leurs noces d’argent au large.
L’idée a vite fait le tour de la cité, si bien que les demandes affluèrent chez «Pro-mer» qui avait pris soin de se mettre en conformité en se faisant délivrer un registre du commerce en bonne et due forme. Mais cette activité originale et parfaitement légale n’a pas l’air de plaire aux responsables du port de Salamandre qui viennent de neutraliser cet opérateur. Ainsi, l’EGPP, par une simple note d’instruction à l’intention de ses agents de sécurité, vient de tuer dans l’œuf une entreprise qui se préoccupait enfin du bonheur des familles algériennes dont la relation à la mer a toujours relevé du sacré.
Yacine Alim

Tizi-Ouzou : entrée en activité du chantier de construction navale d'Azeffoune

Le chantier de constructions navales, implanté au port d'Azeffoune (60 km au nord-est de Tizi-Ouzou), est entré en activité dimanche dernier, a indiqué mardi à l'APS, le Pdg de la société mixte algéro-sud-coréenne ''Algeria-Korea marine service'' (Sakomas).
Selon M. Nour Ben Aoudia, cette unité de constructions navales a commencé son activité avec 20 travailleurs algériens encadrés par des Sud-coréens. Un nombre appelé à augmenter pour atteindre ''60 voire 70 travailleurs d'ici la fin de l'année'', a-t-il ajouté.
Des chalutiers, des sardiniers, de thoniers, des petits métiers et des bateaux de plaisance, seront construits dans ce chantier, qui assurera également des travaux de maintenance et de réparation navale, a-t-il précisé.
Le chantier livrera ses premières embarcations vers la fin de l'année 2013, a encore informé M. Ben Aoudia.
Durant la première année d'exploitation, Sakomas construira 50 embarcations soit une moyenne de 4 embarcations par mois. A la 5e année d'exploitation, l'unité atteindra 250 bateaux et le nombre des travailleurs passera à 250, informe-t-on.
Ce projet d'un coût de 186 millions de DA, implanté sur une superficie totale de 11 000 m², a été lancé en réalisation en 2012.
Selon les chiffres de la direction locale de la Pêche et des Ressources halieutiques, la flottille de pêche de la wilaya est passée de 101 unités en 2000 à 229 unités en mai 2013, avec 13 chalutiers, 32 sardiniers, 1 thonier senneur,183 petits métiers, outre 417 embarcations de plaisance répartis dans les ports de Tigzirt et d'Azeffoun.
La population marine est estimée à 490, dont 148 patrons pêcheurs, 46 mécaniciens 296 marins.
Le chantier de construction et de réparation navale d'Azeffoune, est considéré comme l'un des projets économiques les plus importants dont a bénéficié la wilaya de Tizi Ouzou.
Il viendra compléter les efforts consentis par l'Etat pour le développement du secteur de la pêche, concrétisés jusque là par notamment la réalisation des deux port de pêche de Tigzirt et d'Azeffoune, la modernisation de la flottille de pêche et la professionnalisation des métiers de la mer, par la formation.
 

NATIONALE MOSTAGANEM 2013 CHASSE SOUS MARINE


Coupe d'Algérie de nage avec palmes : Bejaia abrite la 1re édition

La première édition de la Coupe d'Algérie de nage avec palmes fond-2013 aura lieu samedi à Bejaia, a-t-on appris mardi auprès de la Fédération algérienne de sauvetage de secourisme et des activités subaquatiques (FASSAS).
Organisée par la Ligue de Bejaia des sports subaquatiques, la compétition aura lieu au port de Tala Ilef (place de Saket) de Bejaia, avec la présence attendue de 70 athlètes des catégories seniors, juniors et jeunes (hommes et dames), issus de six ligues de wilaya (Bejaia, Alger, Skikda, Annaba, Tipaza et Boumerdès), ajoute la même source.
Les épreuves arrêtées par les organisateurs porteront sur plusieurs distances : le 6000m (seniors hommes), le 3000m pour les juniors (hommes et seniors (dames) et le 2000m pour les jeunes (garçons et filles) et les juniors dames.
Le coup d'envoi de la compétition sera donné à 8h30, alors que la remise des récompenses aux vainqueurs est prévue à midi du même jour.
La FASSAS avait organisé, la semaine dernière, au port d'El Djamila à Aïn-Benian (Alger), le championnat d'Algérie de nage avec palmes fond, avec la participation de 144 athlètes des catégories (seniors, juniors et jeunes/hommes et dames).
Ces rendez-vous sont inscrits dans le plan d'action 2013 de la fédération
 

Reprise de la pêche au corail en 2014 après 13 ans de fermeture (ministre)

 
La pêche au corail, fermée en 2001 à cause d'une surexploitation, devrait être reprise en 2014, a annoncé dimanche le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi.
"Les textes réglementaires et juridiques seront définis durant le prochain trimestre en vue de réunir toutes les conditions de la reprise de la pêche au corail en 2014", a déclaré le ministre lors d'une réunion d'évaluation de son secteur.
"Si on reprend cette pêche, il faut le faire avec des conditions d'encadrement technique et administratif nécessaires pour éviter de retomber dans tout dérapage", a souligné M. Ferroukhi.
La pêche au corail a été fermée en 2001 suite à une surexploitation de cette ressource, accentuée par l'absence d'une évaluation du potentiel existant. Mais cette suspension n'a pas pour autant freiné le braconnage de l'or rouge.
L'Algérie dispose d'un potentiel important de corail notamment rouge, équivalent à 50% des réserves mondiales, selon le ministre qui se réfère aux estimations des spécialistes internationaux.
M. Ferroukhi a indiqué, en outre, qu'une étude d'évaluation de cette ressource halieutique réalisée entre 2006 et 2009 avait recommandé la création d'un organisme qui veillera à une reprise alternée et suivie de la pêche du corail afin d'assurer sa durabilité.
Il s'agit d'une agence de pêche durable qui sera l'instrument qui va encadrer, entre autre, la pêche de la ressource coralliaire dont l'exploitation sera faite à travers des concessions attribuées par adjudication, selon le ministre.
"C'est important d'ouvrir ce dossier parce que plus longtemps on laissera cette pêche fermée, plus l'informel et le braconnage deviennent difficiles à maîtriser", a-t-il affirmé.
La reprise de cette activité permettra aussi au secteur de contribuer à l'économie nationale notamment dans les zones potentielles comme Annaba et El Kala.
 

Belaredj "Les quatre ports d'Alger"


Un samedi, un port, une rencontre et un échange.
Samedi 07 septembre: Port d'Alger
Samedi 14 septembre :Port de la Madrague
Samedi 21 septembre :Port de Dellys
Samedi 28 septembre :Port de Tipaza et Cherchell

L’île Srigina de Skikda : Elle a tout d’une grande…


 
Savez-vous encore que Srigina a été le théâtre du premier coup de canon tiré lors de la Première Guerre mondiale ? Plus encore, savez-vous qu’elle a connu, à travers les siècles, d’étranges phénomènes naturels dignes des grands films d’Alfred Hitchcock ? Vous en voulez encore ? Suivez le guide.
Savez-vous que l’île Srigina continue encore de couver ‘‘Le lotier à fruits courbés’’, une plante classée rare au niveau mondial ? Savez-vous que les eaux marines de l’île regorgent de l’herbier à posidonie, considéré comme «rare» aussi, selon les critères de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) ? Savez-vous encore que Srigina a été le théâtre du premier coup de canon tiré lors de la Première Guerre mondiale ? Plus encore, savez-vous qu’elle a connu, à travers les siècles, d’étranges phénomènes naturels dignes des grands films d’Alfred Hitchcock ? Vous en voulez encore ? Suivez le guide.
L’île Srigina, qui somnole depuis des siècles près du rivage storasien à moins de 3 km à l’est de Skikda n’est pas un vulgaire rocher. Elle n’est pas non plus un simple piédestal naturel qui porte ce phare blanc qu’elle câline depuis 1906 et qui a fini, depuis, par s’identifier à sa marraine et porter son nom. L’espace plus ou moins réduit de l’île, moins de 8000 m2, ne devait, en principe, pas prédestiner Srigina à tant d’honneur. Pourtant. L’île domine un véritable chapelet de rochers, presque parallèles à la côte est de Skikda et qui comprend l’îlot des Lions, l’îlot des Singes, les Sept-îles, les Fardeles, des Pines…et d’autres. Mais elle reste, incontestablement, la maîtresse des lieux en se détachant de ses eaux sur plus 50 m dans les cimes comme pour veiller sur ces lieux.
Sa dénomination, mélodieuse, l’île, elle la doit aux romains qui, selon Chebli Mahieddine un des rares connaisseurs de la mémoire locale, n’est qu’une dérivation phonétique, à travers les siècles, de l’appellation latine originelle ‘Insula Reginae’ (île de la reine) que les romains lui auraient attribué en reconnaissance à sa beauté. Pour revenir à la riche biodiversité des lieux, il faudrait scinder l’île en deux sphères, indissociables ; celle, apparente et l’autre qui git à plus de 30 m de profondeur dans une eau toujours limpide et turquoise.
Savez-vous que l’ile Srigina continue encore de couver ‘Le Lotier à fruits courbés’, une plante classée « Rare » au niveau mondial ?
Sa dénomination mélodieuse, l’île, elle la doit aux romains qui, selon Chebli Mahieddine, un des rares connaisseurs de la mémoire locale, n’est qu’une dérivation phonétique, à travers les siècles, de l’appellation latine originelle ‘‘Insula Reginae’’ (île de la reine) que les romains lui auraient attribuée en reconnaissance à sa beauté.
Pour revenir à la riche biodiversité des lieux, il faudrait scinder l’île en deux sphères, indissociables ; celle, apparente et l’autre qui git à plus de 30 m de profondeur dans une eau toujours limpide et turquoise.
Les 4 et 5 mai 2008, des scientifiques œuvrant dans le cadre de la mission ‘‘Initiative pour les petites îles de Méditerranée’’ se sont rendus, à bord du fameux voilier Fleur de Lampaul de la fondation Nicolas Hulot à Srigina pour «prendre connaissance du patrimoine biologique présent sur les sites et d’identifier les besoins des autorités algériennes».

Un Eden faunistique et floristique

Le 8 août de la même année, le rapport de cette mission exploratrice est rendu public. On y apprend que l’île Srigina est «intéressante du point de vue diversité floristique». Le rapport note la présence de «trois espèces endémiques» en précisant que les lieux abritent «Le Lotier à fruits courbés (Lotus drepanocarpus), une plante classée ‘‘Rare’’ au niveau mondial par l’UICN».
Le même rapport fait également état de la présence sur les lieux de «L’Epiaire à feuilles de marrube (Stachys marrubiifolia)» une autre plante rare au niveau mondial. Revenons maintenant aux richesses sous-marines qui baignent dans les eaux limitrophes de l’île. La personne la plus apte à en parler est incontestablement le professeur Farid Derbal. En plus de son statut d’universitaire et chef de service du Laboratoire Bio-ressources Marines à l’Université d’Annaba, il connaît les fonds de Srigina comme sa poche. Plongeur expérimenté, il s’est immergé des années durant dans ces eaux. Ecoutons plutôt ses impressions : «Les observations in situ (en plongée) ont permis d’observer la présence d’espèces communes à la Méditerranée, dont certaines considérées rares ou vulnérables selon les critères de l’IUCN.» Pour revenir aux espèces rares, M. Derbal cite le mérou brun (Epinephelus marginatus), le poisson Corbe (Sciaena umbra) et la nacre épineuse (Sciaena umbra), une mollusque comestible très rare en Méditerranée. «Cette île renferme une biodiversité faunistique et floristique riche et diversifiée avec des habitats assez remarquables», conclut M. Derbal.

Srigina l’historique

L’histoire de Srigina a de tout temps été liée à son phare. Ce dernier a été d’abord construit en 1847, comme le mentionnent les archives d’une adjudication datée du 28 septembre 1846. Il sera par la suite complètement reconstruit. Les travaux entamés en 1891 ne s’achèveront qu’en 1906, date de la mise en service du phare de jalonnement que nous connaissons aujourd’hui. D’une hauteur de 14,3 mètres à partir du niveau sol et 56,3 m du niveau mer, il dispose d’une portée lumineuse de 17.5 miles nautiques.
Ce phare a été le théâtre d’un étrange phénomène qui, en 1885, avait fait le tour du monde. Voici des passages d’un article de presse repris à l’époque par divers autres organes de presse : «Vers minuit, les gardiens du phare de Srigina entendirent un bruit singulier. Intrigués, ils ouvrirent la porte ; un grouillement montait de la mer. Cela grimpait, grimpait toujours, en petites vagues. Les gardiens allèrent au-devant de cette invasion et consistèrent qu’ils étaient assaillis par d’innombrables crabes. Les crustacés atteignaient l’enceinte de la petite cour qui ceinture le phare (…) Le mur fut franchi, et l’armée de crabes continua sa marche. Bientôt les mandibules de bestioles mordirent le crépissage du phare ; l’ascension commença. Les gardiens rentrèrent, fermèrent portes et fenêtres et attendirent».
L’article rapporte que la zone lumineuse du phare a fini par être envahie par les milliers de crustacés durant plus d’une heure, ce qui représentait un grand risque pour les navires empruntant le golfe de Skikda durant cette nuit de forte pluie. Finalement, poursuit l’auteur de l’article, les gardiens du phare ont eu l’ingénieuse idée de bouillir de grandes quantité d’eau et de les déverser, à partir du sommet du phare sur les bestioles. Le lendemain « plusieurs quintaux de cadavres rougis des crustacés» témoignent de cette fabuleuse et étrange histoire. Un phénomène presque identique s’est produit sur l’île durant la nuit du 8 février 1851. Dans son livre Histoire de Philippeville, Louis Bertrand raconte : «Lors d’une forte bourrasque du Nord, plusieurs centaines d’étourneaux se heurtent contre les glaces du phare de Srigina. On les trouve le lendemain matin gisant sur la première plate-forme ; les pêcheurs en ramassent aussi sur la mer».
L’île a également été citée dans le violent ouragan qui s’était déchaîné sur la baie de Skikda au mois d’octobre 1846. Dans son compte rendu Voyage à la Calle, le Dr Bonnafont raconte : «J’aperçus une énorme trombe derrière l’île Srigina, se dirigeant rapidement du nord-ouest au sud-est. Sa course très rapide, poussée par la tempête, s’opère par un mouvement de rotation qui enlève l’eau de la mer jusqu’aux nues. Un bateau de marins pêcheurs fut attiré insensiblement et d’une manière irrésistible vers le gouffre (…) ce malheureux bateau disparut dans le gouffre en tournant sur lui-même, et la trombe continua sa course.»
L’île a également été mise au devant de la scène internationale le 4 août 1914, date du premier bombardement de la première guerre mondiale. Lors de cette journée, le navire croiseur allemand, le Goeben s’était dirigé vers Skikda pour tirer cinquante coups de canon sur plusieurs cibles dont «le port, la gare, la caserne de France, l’usine à gaz. On compte 17 militaires français tués et trois algériens», selon des documents de l’époque.

Vigile au pied marin

C’était là la première déclaration de guerre. Pour revenir à Srigina et à son rapport avec cet événement historique, contentons-nous de lire le rapport militaire dressé par les militaires du Fort El Kantara, qui avait tenté de riposter aux attaques du Goeben. «Philippeville. Le 4 août 1914, à 4 h30, est aperçu un navire venant de l’est et se dirigeant à grande allure sur l’île Srigina. Arrivé à hauteur de l’île, ce navire fait feu d’une première bordée (…). Dès que le navire ennemi a tiré son premier coup de canon, la batterie d’El-Kantara, la seule du front de mer de Philippeville qui soit armée, ouvre le feu. Au premier coup tiré par la batterie, le navire sans répondre prend une grande allure et disparaît bientôt derrière l’île Srigina, sortant ainsi du champ de tir de la batterie d’El-Kantara». Cet événement fera le lendemain les unes de toutes la presse mondiale. Il emmènera par la suite les Français à doter l’île, en 1917, d’une batterie de deux canons de 90 Mle pour faire d’elle un poste de défense contre les sous-marins.
Tout ceci n’est qu’une infime partie de l’histoire de cette île qui tente, aujourd’hui, de faire face à la cupidité des hommes et à leur insouciance. Elle demeure un repère local et un milieu riche mais fragilisé qu’il serait temps de sauver pour préserver des siècles d’histoire et une biodiversité des plus intéressantes de Skikda.            

                                                    
 Khider Ouahab
 

Farid Derbal. Chef de service du laboratoire Bioressources Marines de l’Université d’Annaba

«Rehausser l’île Srigina en réserve marine reste possible»
 
Dans la continuité du dernier article consacré à l’île Srigina, nous vous proposons aujourd’hui l’entretien intégral relatif au même sujet que nous a accordé Farid Derbal, chef de service du laboratoire Bioressources à l’université d’Annaba.
M Derbal, un fervent écologiste fait également partie, avec Kara Hicham, du Groupe d’étude du mérou (GEM), une association méditerranéenne créée en 1986 pour «connaître le mérou brun, estimer sa population, suivre son évolution dans le bassin méditerranéen et œuvrer à protéger cette espèce».
- L’ile Srigina renferme-t-elle réellement une riche biodiversité marine ?
L’île Srigina est un site côtier situé à 15 minutes de navigation à l’ouest de la plage Stora. Les plongées exploratoires que nous avons effectuées autour de l’île montrent l’existence d’un fond mixte (rochers, herbier à posidonie et sable). En effet, cette île renferme une biodiversité faunistique et floristique riche et diversifiée avec des habitats assez remarquables, tels que la présence dès les premiers mètres d’immersion, de la posidonie Posidonia oceanica, un phanérogame endémique à la Méditerranée dont son extension va jusqu’à environ une trentaine de mètres de profondeur. En l’absence de toute action anthropique limitrophe, cet herbier semble visiblement être en bonne santé vue la densité et la longueur de son feuillage qui dépasse 50 cm. Cet herbier constitue pour de nombreuses espèces de poissons (labres, sars, rascasses, murènes, badèches, etc.) et d’invertébrés (nacres, oursins, étoiles de mer, holothuries, poulpes, etc.) des zones de frayère et de nurseries. Les observations in situ (en plongée) ont permis d’observer la présence d’espèces communes à la Méditerranée, dont certaines considérées rares ou vulnérables selon les critères de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). On peut citer à titre d’exemple, le mérou brun (Epinephelus marginatus), le poisson corbe ( Sciaena umbra) et la nacre épineuse (Sciaena umbra).
- Dispose-t-on d’un inventaire de la faune et de la flore de cette île ?
A ma connaissance, l’île Srigina n’a jamais fait l’objet d’inventaires exhaustifs aussi bien pour la flore que pour la faune.
- Srigina, renferme-t-elle les conditions pouvant faire d’elle une réserve marine ?
La présence d’espèces au statut écologique très particulier, comme c’est le cas de l’herbier à posidonie (P. oceanica), du mérou brun (E. marginatus), de la nacre (P. nobilis), est une preuve indéniable pour proposer l’île Srigina comme réserve marine. Toutefois, il est important de prévoir une étude plus exhaustive par des spécialistes, aussi bien au niveau de la qualité de l’eau qu’au niveau du compartiment biotique (inventaire de la faune et flore microscopique et macroscopique). La proposition de création d’un projet de réserve marine devrait impliquer tous les acteurs et instances concernés (tourisme, direction de la pêche, scientifiques, économistes, juristes, associations de la pêche, plongeurs sportifs et professionnels).
- Quelles sont, d’après vous, les menaces sérieuses qui pèsent sur cette île ?
Au cours de cette dernière décennie, cette île est convoitée abusivement par les autochtones, aussi bien par la population locale que par les plongeurs et les pêcheurs et les chasseurs sous-marins. La principale menace qui pourrait à moyen et long terme nuire cette île, est à ma connaissance la fréquentation abusive et non contrôlée par les visiteurs et les chasseurs sous-marins. La présence de visiteurs sur l’île signifie rejet et accumulation de déchets de nature diverse (sac et bouteille en plastique, canette, etc.), aussi bien sur l’île que dans l’eau. Quant à la chasse sous-marine, elle a été la principale cause de la raréfaction et/ou de la disparition des espèces de poisson noble, comme le mérou, la badèche et le corb.
Khider Ouahab
Sources :
 
 
 

Port d’Arzew : vers la création d’un chantier de réparation navale

Le bassin du port de pétrole et de commerce d’Arzew sera doté, incessamment, dans le cadre du renforcement du transport maritime et du développement des activités de pêche dans la région, d’un dock flottant de 8 000 tonnes, apprend-on de sources portuaires.
«Le projet en question a pour but d’assurer une meilleure assistance technique aux différents bateaux de pêche et ceux destinés aux activités commerciales». Par ailleurs, un chantier de réparation navale, s’étendant sur une superficie de 7 hectares, est également en projet au niveau de ce pôle maritime. Dans ce but, une enveloppe financière de 7 milliards de centimes sera dégagée par l’Entreprise nationale de réparation navale (ERENAV), chargée de la réalisation des deux projets d’investissement.
D’ailleurs, l’entreprise en question a déjà entamé des discussions avec l’EPA (Entreprise portuaire d’Arzew) pour la désignation d’un espace maritime approprié pouvant servir de bassin pour l’activité de la réparation navale. «Une étude portant sur l’identification du site abritant le futur centre de réparation navale est en cours d’élaboration. Le choix a été porté sur le flanc sud du port d’Arzew, selon le diagnostic préliminaire», a-t-on indiqué. En outre, nous apprenons, au passage, qu’un centre spécialisé sera réalisé à Arzew pour la formation de cadres et d’ouvriers qualifiés dans le domaine de la construction, de la réparation et de l’assistance maritime.
 

Traversée entre Oran et Carthagène en Espagne : «La route maritime de la mémoire»

Un accord de création de «La route maritime de la mémoire Oran-Carthagène (Espagne)» a été signé entre l’association, Phénicia d’Oran et le Real club regatas de Cartagena.
La signature de cet accord a eu lieu lors d’une réception offerte samedi soir à Oran en l’honneur de deux protagonistes espagnols ayant réussi la traversée en kayak entre les deux rives (214,43 km) en 35 heures sans interruption.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, le président de «Phénicia», Othmane Doukhi a souligné que cet exploit sportif se veut une inauguration symbolique d’un nouveau pont d’amitié et de coopération multi-sectorielle entre les deux pays (l’Algérie et l’Espagne), annonçant l’organisation en 2014 d’une même traversée avec la participation d’une cinquantaine de voiliers.
Pour sa part, le président de l’APW d’Oran, Abdelhak Kazi Tani, a rappelé le pont logistique économique Oran-Alicante, se félicitant de l’intérêt porté pour la capitale de l’Ouest algérien qui abrite depuis quelques jours une représentation permanente de la région Méditerranée pour l’Organisation R20 (Regions of Climate Action). Le président de l’APC, Noureddine Boukhatem a, quant à lui, mis en exergue l’histoire commune des deux pays et les liens d’amitié qui lient les deux peuples algérien et espagnol. Le président de Real club de regatas de Cartagena, Miguel Celdran Vidal, a notamment rappelé une première traversée en 1960 de voiliers allant de Carthagène à Oran pour pêcher. Pour sa part, le membre du club chargé du canoë-kayak, Antonio Cordero, a fait une présentation de cette traversée sur le plan technique.
Lors d’une conférence de presse qui a suivi la réception, à laquelle a assisté le consul général d’Espagne à Oran, José Manuel Rodriguez Martinez, les deux sportifs, Pedro Jesus Martinez et Alejandro Agüera Parron, ont fait, tour à tour, le récit de cette aventure, entreprise jeudi soir à Carthagène en compagnie d’un voilier d’assistance doté d’un équipage de trois membres. «La traversée a été très dangereuse, éprouvante avec la persistance d’un vent d’est mais passionnante», ont-ils souligné, évoquant la fatigue, le froid et les vagues atteignant 4 mètres de hauteur par endroits et par moments.
el watan
le 02/07/2013

Une chasse au trésor à Jijel

Vendredi 23 et samedi 24. Jijel.
 
Compétition nationale d’orientation sous- marine lors d’une chasse au trésor à la baie du Grand Phare de Jijel. Organisée par le club Raie Manta des activités subaquatiques de Jijel sous l’égide de la Fédération des activités subaquatiques de la même wilaya, l’événement aura pour objectif de promouvoir l’orientation sous-marine, une technique de navigation et spécialité de la plongée sous-marine peu connue du grand public algérien. «Nous voulons fonder une commission de l’orientation sous-marine au sein de la fédération et espérons également dans le cadre de cette commission organiser les premières compétitions nationales et fonder une équipe qui représentera l’Algérie lors des compétitions mondiales», affirme Yacine Fates, président du club Raie Manta et de l’Association locale de la discipline sportive.
Lors de la chasse au trésor, les compétiteurs devront retrouver l’épée légendaire du corsaire et dey (gouverneur ottoman) d’Alger, Baba Aroudj, qui, selon la légende, avait jeté l’objet précieux lors d’une attaque pirate sur la route de Jijel. La compétition réunira, pour l’instant, dix binômes et sera divisée en deux épreuves. La première épreuve éliminatoire, qui débutera le 23 août à 10h, consistera à trouver la carte au trésor sur un parcours de 650 mètres à l’aide d’une carte, d’une boussole pour suivre le cap et la distance entre trois bouées immergées dans l’eau (trois bouées apparaîtront en surface pour les spectateurs). Deux groupes s’affronteront le lendemain en finale à partir de 11h pour trouver le trésor grâce à la carte. L’équipe gagnante remportera en guise de trophée une épée argentée et des cadeaux offerts par les sponsors de la compétition, lors d’une soirée de clôture qui débutera le 24 août à 21h.
 
Fériel Kolli
El Watan : le 23/08/2013

Sihem, directrice d'un club de plongée

 
 
Vivre de sa passion. Beaucoup en rêvent, peu y parviennent. Le challenge est d'autant plus dur à relever quand il s'agit d'ouvrir un club de plongée en Algérie, où les touristes sont rares. Cela n'a pas fait peur à Sihem Rahmania. Voici donc un nouveau portrait pour notre série de femmes dirigeantes d'entreprises.
Sihem Rahmania scrute la mer depuis la falaise surplombant le port de pêche d’Aïn Taya. Une houle de près d’un mètre s’abat sur la plage "Les canadiennes" alors que la météo n’annonçait que 60 centimètres. Elle se retourne et dit : « Les pêcheurs sont quand même sortis. C’est bon signe. » Il y a encore un espoir. Elle remonte dans son pick-up Ford Ranger direction le club de plongée Decapalm, à 5 minutes du port.
Sihem, 36 ans, est la jeune directrice de Decapalm. À pied d’œuvre depuis huit heures du matin, elle doit répondre le plus vite possible à une question : « Doit-on maintenir les sorties en mer aujourd’hui ? » En cette belle journée d’été, Dame nature est capricieuse. Beau soleil, pas un nuage à l’horizon, mais le vent s’est levé. La visibilité sous l’eau risque d’être mauvaise. Des conditions peu propices pour une première plongée. Or le groupe qu’encadrent Sihem et son équipe ce matin est débutant. La sortie est prévue à onze heures. Dans moins d’une heure.
La vie du club est rythmée par les sorties en mer : les « baptêmes » (nom donné à la première plongée), les plongées d’exploration, les formations aux bases de la discipline. Dans cette petite structure qui emploie cinq personnes en été et deux en hiver, la directrice s’occupe tout autant de la partie administrative que de la partie technique. Ce matin, elle jongle entre les coups de téléphone aux clients pour gérer le planning des prochains jours et la préparation de la deuxième plongée d’un groupe de huit stagiaires qui passent le niveau I CMAS. D’ailleurs, elle est aussi et surtout instructrice. Donc même si elle possède un bureau sur la terre ferme, l’essentiel de ses journées de travail se passe dans l’eau. Au plus fort de la saison, il lui arrive d’enfiler la combinaison à sept heures pour ne la retirer qu’à 19 heures. Loin de se plaindre, elle commente dans un grand sourire : « Ce n’est que du bonheur ».
Pour entendre Sihem Rahmania décrire ses journées de travail cliquez sur le lecteur ci-dessous.

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http://www.elwatan.com/actualite/sihem-directrice-d-un-club-de-plongee-12-08-2013-224383_109.php

Voile : Sept Algériens en stage

En prévision de la 11e édition du Championnat d’Afrique de voile qui se déroulera du 10 au 18 août prochain, en Afrique du Sud, la sélection algérienne, drivée par le coach Fayçal Merzougui, est en stage depuis le 30 juillet, et ce, jusqu’au 7 de ce mois.
Le nombre d’athlètes retenus pour ce stage et ce championnat d’Afrique est de sept, dont deux filles, à savoir Ismahan Horch, Noha Akil, Amine Guedmine, Aniss Harouz, Farès Abdelfateh, Mohamed Kebaili et Ramzi Boudjatit.
 
N. M.
el watan
le 03/08/2013

L’Algérie espère une issue heureuse pour Khoualed Islam, âgé de 14 ans, détenu au Maroc

 
L’affaire Khoualed Islam, cet enfant âgé de 14 ans qui est toujours placé en détention au centre de protection de l’enfance à Agadir, au Maroc depuis le 11 février dernier, continue de faire couler beaucoup d’encre. Mais les autorités algériennes ne cherchent pas à entretenir la polémique et semble vouloir éviter toute politisation de ce délicat dossier au moment où les relations algéro-marocaines demeurent tendues.
 
Ceci dit, la sérénité est affichée par les juristes algériens. D’ailleurs, le président de la commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini, a confié samedi à Alger que la commission attendait un résultat satisfaisant dans l’affaire de cet enfant algérien Islam détenu au Maroc. D’après Farouk Ksentini, l’accusation d’agression sexuelle est « infondée » à l’encontre de l’enfant Islam. Cet avocat algérien se dit même confiant en le magistrat marocain qui innocentera Islam. A ce propos, il a indiqué également que la CNCPPDH a dépêché un avocat, Me Sellami, pour défendre l’enfant algérien. D’autre part, le consulat algérien au Maroc a désigné aussi un avocat marocain pour prendre en charge la défense de l’enfant. La CNCPPDH est en contact aussi avec la commission marocaine de défense des droits de l’Homme à qui elle a demandé de veiller au dossier de l’accusé algérien.
Pour rappel, Khoualed Islam est accusé d’agression sexuelle sur un enfant marocain lors d’un stage de planche à voile. Son procès devait débutera mardi prochain à Agadir au Maroc. Les parents du garçon ont lancé de nombreux appels dans les colonnes de la Presse Nationale pour réclamer sa libération. Sur les réseaux sociaux, une campagne de soutien et de solidarité avec Islam a été lancée il y a de cela quelques jours. De nombreux internautes algériens ont adhéré à ce mouvement de solidarité.
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Baie d’Alger : les «eaux colorées» ne sont pas toxiques


La nappe d’eau jaunâtre, qui est apparue sur le littoral de la capitale il y a une semaine, est due à la prolifération d’une algue microscopique, appelée coccolithophores, selon le rapport de la cellule de crise.
Ce phénomène appelé «eaux colorées» est un phénomène naturel. «Cela arrive quand la température des eaux monte et que ces eaux stagnent», explique Rabea Zerrouki, la directrice de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya d’Alger. «Ces proliférations inhabituelles sont généralement observées entre avril et octobre, voire novembre, affirme le chercheur Samir Grimès, ce phénomène d’eaux colorées n’est pas nouveau ni dans le monde ni en Algérie, où il est observé cycliquement depuis 2003». Même si l’eau a une couleur jaunâtre ou verdâtre, elle n’est pas toxique, ni pour les humains ni pour les poissons, affirme la cellule de crise.
Cependant, la nappe d’algues empêche la lumière de pénétrer correctement dans la mer, ce qui perturbe la photosynthèse. En manque de lumière et d’oxygène, certains organismes vivants peuvent mourir. «Il faut rester vigilants, souligne Rabea Zerrouki, c’est un changement environnemental, et à terme, cela aura un impact sur certaines espèces.» Signalée dès vendredi à la mi-journée, la nappe d’algues a été analysée par une cellule de crise constituée de la direction de la pêche et des ressources halieutiques, la protection du littoral de la wilaya d’Alger et l’ENSSMAL. Le ministre de la Pêche a été prévenu par ses services dimanche.

Yasmine Saïd
el watan
le 02/08/2013

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