Bateaux de plaisance : les constructeurs réclament un port dédié à la filière

L’Algérie, qui compte un littoral qui s’étend sur plus de 1200 kilomètres dont plus de 400 uniquement pour les côtes de l’Oranie, ne dispose, à ce jour, d’aucune structure d’accueil ou de servitude de ces embarcations qui nécessitent des emplacements de pointe et une maintenance.
Le secteur de la fabrication des embarcations de plaisance ou autres unités notamment des petits métiers ne pourrait à l’avenir assurer son développement et créer de nouveaux emplois que grâce à la réalisation, à travers le littoral, des structures d’accueil de type «Marina» pour ce type d’embarcations par les pouvoirs publics, ont souligné des chefs d’entreprises spécialisées dans ce créneau qui sont implantées dans la wilaya d’Oran. Pour ces derniers qui tirent la sonnette d’alarme pour préserver cette activité et surtout les emplois, il est inconcevable que l’Algérie, qui compte un littoral qui s’étend sur plus de 1200 kilomètres dont plus de 400 uniquement pour les côtes de l’Oranie, ne dispose, à ce jour, d’aucune structure d’accueil ou de servitude de ces embarcations qui nécessitent des emplacements de pointe et une maintenance.
Devant la fréquence importante et l’engouement des visiteurs lors du dernier Salon International tenu au CCO, du 12 au 22 décembre dernier pour les embarcations exposées, un constat qui n’augure pas l’avenir pour cette activité a été amèrement relevé par ces opérateurs. Le problème, ont indiqué des visiteurs qui étaient très intéressés par ces produits, ne réside pas dans l’achat de telles embarcations de plaisance, mais où les mettre après acquisition surtout durant la période hivernale sachant qu’à travers toute la côte Ouest, il n’existe aucune Marine, a part quelques abris ou des ports de pêche qui se comptent sur les bouts des doigts qui sont encombrés. La construction d’une telle structure pour l’accueil des embarcations dans la région d’El Macta près de Marsat el-Hadjadj, a été programmée par la wilaya. Mais le projet est encore au stade de l’étude l’étude.
Tegguer Kaddour
el watan
le 26/12/2012

La pêche sportive à Tlemcen : Une discipline hautement appréciée

L’Association des pêcheurs de plaisance de la wilaya de Tlemcen s’est déjà forgée une importante place dans les milieux sportif, environnemental, éducatif et social de la wilaya.
Créée en 2010, l’APP (par abréviation) de Tlemcen ne cesse de réaliser des performances conformément à ses objectifs. Le dernier en date, le 1er novembre dernier, a été l’organisation du 1er Séminaire international de la pêche sportive en eau douce en Algérie. La présence de Hidra Nasreddine, expert en pêche sportive de l’ANPP de France, traitant le thème : «L’environnement fluvial et le comportement du poisson ciblé avant l’action de pêche», a rehaussé cette rencontre suivie par un grand nombre d’amateurs de la canne à pêche, aussi bien hommes que femmes. Sans tambour ni trompette, cette association dynamique est à l’origine d’un des plus ambitieux projets sportifs pour les pêcheurs. Il faut rappeler que Tlemcen possède une variété d’espaces pour la pêche, à savoir plusieurs barrages, des oueds et des lacs ainsi qu’une mer très poissonneuse. Nombreux ont été les concours organisés en mer et en eau douce. Actuellement, le nombre d’adhérents s’élève à 350, toutes disciplines confondues.
A signaler qu’une école de pêche sportive, avec 16 enfants, dont 6 filles, est déjà opérationnelle. Il est projeté également la création d’activités de pêche aussi bien en mer qu’en eau douce dans 42 établissements scolaires de la wilaya, trois ont déjà été lancées. Les dirigeants de l’APP de Tlemcen travaillent avec des formateurs chargés de gérer les activités de l’école de pêche. Des stages pour enfants et adolescents des deux sexes sont organisés durant toute la saison. Des ateliers de pêche/ nature ont lieu conformément à un calendrier, tout cela pour une évidente sensibilisation aux milieux naturels. Leur blog http://anpp-algerie.ovter-blog.com est intéressant à voir.Le président de l’association,Yazid Toufik, tout enthousiasmé par ce succès, nous dira : «Nous œuvrons pour un objectif principal, celui de préserver les droits à tous nos pêcheurs amateurs à l’accès à la pêche sportive, avec un esprit de respect à l’égard de la ressource et de l’environnement». Sincèrement, la dynamique y est pour que la touche soit bonne.
S. R. O.
el watan
le 04/12/2012

Port d’Azeffoun (Tizi Ouzou) : la halle à marée bientôt opérationnelle

Une réunion s’est tenue la semaine dernière au siège de la daïra d’Azeffoun pour préparer la mise en application de la réglementation sur la commercialisation des produits de la pêche au niveau du port d’Azeffoun.
Tous ceux qui sont concernés par la question étaient présents : Le directeur de la pêche de la wilaya, M.Hafid Belaid, le directeur de l’EGPP, le directeur de la chambre de la pêche, les représentants des métiers ainsi que l’association des professionnels de la pêche. Après avoir passé en revue les différentes contraintes rencontrées par les professionnels de la pêche pour la commercialisation de leurs produits, ils expliqueront comment la halle à marée viendrait à bout de tous ces problèmes. Notamment en mettant un terme à l’anarchie qui y règne jusque-là.
Cette halle à marée n’a rien à envier aux halles à marée européennes, a-t-on indiqué. Elle dispose de moyens et d’équipements ultramodernes. Son rôle est la gestion transparente de la commercialisation du poisson. Outre la transparence, sont assurées également l’efficacité, la rapidité, l’hygiène et la traçabilité (itinéraire des produits de pêche). Ce mode de commercialisation du poisson vient remplacer ce qui se faisait dans ce qu’on appelait communément et à tort la pêcherie où se fait la vente à la criée. «Maintenant, les mêmes revendeurs gardent leur métier, sauf que cela sera dans un cadre organisé par le biais de la halle à marée», expliquera Hassen Hamdani, président de la chambre de la pêche de la wilaya de Tizi ouzou et vice-président de la chambre nationale.
M. Hamdani qui se réjouit de l’ouverture prochaine de la halle à marée, déplore toutefois les interventions dans les médias de certaines personnes qui parlent au nom des pêcheurs algériens. Pour lui, la chambre de la pêche est le représentant officiel au niveau de la wilaya.
Suite à un avis d’appel d’offre international, la gestion de cette halle à marée est revenue à la société algérienne 2M Industrie, dirigée par M. Medahi Omar, spécialisée dans la technologie de pointe des balances électroniques, qui décide donc d’étendre ses activités. Par ailleurs, l’ouverture de cette halle à marée permettra la création de quinze postes d’emploi directs.
M. Benyakoub
el watan
le 31/12/2012

Hocine Bellout du CNMP : "La faune et la flore marines plus que jamais mises en danger en Algérie"

Pour la énième fois, Hocine Bellout, président du comité national des marins pêcheurs tire la sonnette d’alarme : « la faune et la flore marines est en danger en Algérie». Et pour cause « la mafia y opère en toute impunité en procédant avec des moyens de pêches très nuisible pour le milieu marin ».
Bellout dénonce ainsi et depuis voilà plusieurs années une mafia qui opère tout au long du littoral algérien, soit dans 31 ports de pêches et échappe à tout contrôle. « Une mafia qui possède un matériel sophistiqué » révèle-t-il. Dans cette « course » à la pêche, plusieurs espèces sont en voie de disparition.
Et si l’algérien ne consomme en moyenne qu’un gramme de poisson par an contre 10 kilos pour nos voisins tunisiens, cela est dû à l’une des conséquences graves de « la gestion maffieuse de la pêche ».
Le conférencier appuie ses propos « cette mafia opère à partir de 2heures du matin jusqu’ à 8 heures du matin. Cela lui permet d’échapper à tout contrôle » affirme le président du comité national des marins pêcheurs dans sa conférence organisée au siège de l’UGCCA, ce mercredi 2 janvier. Aux premières heures de la journée, ils vendent leurs marchandises aux poissonniers en spéculant. « Cette spéculation fait que les poissonniers vendent au marché de détail, les poissons très cher ».
Bellout énumère d’innombrables menaces qui guettent le milieu marin algérien. Conséquences d’une « gestion hasardeuse ».
Déclaration de Hocine Bellout, en marge de la conférence qu'il a animé ce mercredi 02 janvier:
 
À cause de de cette rapacité « même les dauphins ne sont pas à l’abri ». Ainsi affirme-t-il « pourtant l’Algérie est signataire de la convention de Madrid, cet être vivant est pêché insoucieusement. Pire on le pêche pour vendre son foie à 5000 da le kilogramme ».
Rapport après rapport soumis au ministère de la pêche par le comité des marins pêcheurs depuis 2005, « rien n’est encore fait. Les rapports sont consultés et juste après ils sont mis au tiroir » s’indigne H.Bellout.
« Le ministre de l’époque a promis en 2005 de former la police de pêche » rappelle Bellout. « Aucune promotion de police de pêche n’est sortie depuis» se désole-t-il. « Pourtant la formation ne nécessite que deux années » enchaine-t-il.
D’après Hocine Bellout « le ministère de la pêche actuel a montré sa volonté de solutionner les problèmes que nous lui avons soumis. Mais mêm le ministre affirme que la complexité des problèmes de la pêche lui échappent ».
En outre ,notre interlocuteur affirme que la marche décidée en avril 2012 n'a pas eu lieu car les rangs des marins pécheurs ne sont pas unis et que du coup "moi seul je ne peux rien contre les problèmes qui rongent le secteur de la peche".
Hamida Mechaï
el watan
le 02/01/2013

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