Plongée sous-marine, Journée d’étude à Riadh El-Feth : La médecine hyperbare à l’honneur


A Riadh El Feth, avant-hier, la Fédération Algérienne de sauvetage, secourisme et activités subaquatiques, sous le patronage du ministre de la Jeunesse et des Sports, a organisé une journée d’études sur la médecine hyperbare et ses applications en plongée. On avait assisté à la présence de plus de 150 personnes entre médecins et plongeurs (en scaphandre et aussi en apnée). Jean Claude Le Pechon qui a animé cette journée d’études est un ingénieur en travaux hyperbare (France). Il avait mis en exergue la nécessité de cette médecine destinée aux plongeurs. Elle leur permet d’éviter d’énormes soucis et notamment le décès. Car le secret de la plongée reste pour le moins insoupçonné, comme l’avait affirmé M. Abdelkader Chakroun, président de la Fédération Algérienne de sauvetage, secourisme et activités subaquatiques. Il faut dire que les pouvoirs publics qui sont très sensibles à ce sujet peuvent apporter énormément au développement de la médecine hyperbare. Cette discipline traite des accidents de décompression en plongée et de la médecine hyperbare et ses applications en plongée. L’intervenant, M. Jean-Claude Le Pechon, a mis l’accent aussi sur la fenêtre oxygène en plongée. Cet important rendez-vous avait vu également la participation de Abdelaziz Rezik, président de la commission technique nationale de plongée aux mélanges. Il est certain que le sujet se fraye une place de choix dans le monde de la plongée. Il occupe une importance que personne ne peut démentir. D’où l’impérieuse nécessité de définir cette science qui est au service des plongeurs et qui leur permet d’éviter la mort à cause des problèmes de l’azote, comme l’avait souligné M. Abdelkader Chekroun. L’oxygénothérapie hyperbare est également connue comme la médecine hyperbare. Il est utilisé de l’oxygène au niveau supérieur à la pression atmosphérique normale.
Cette technique est approuvée pour le traitement des maladies telles que l’embolie air ou de gaz, le monoxyde de carbone, les blessures par écrasement, les syndromes du compartiment, les brûlures, la perte d’audition, les maladies inflammatoires de l’intestin, la maladie de décompression…
L’objectif de cette journée d’études reste la sensibilisation des plongeurs et des moniteurs à pratiquer la plongée d’une manière défensive et sécurisante, mettre en exergue le rôle du traitement hyperbare avec les mélanges en cas d’accident de décompression, sensibiliser les pouvoirs publics pour l’acquisition des caissons hyperbare et les généraliser à travers le territoire national, la prise en charge des accidents de plongée et aussi la sensibilisation du corps médical à la pratique de l’hyperbare. Toujours est-il, le caisson hyperbare pour soigner les cas d’accidents en plongée sous-marine est très important.
Le caisson hyperbare permet le traitement des accidentés en plongée, le traitement se fait à l’intérieur du caisson avec inhalation de l’oxygène avec l’aide d’un médecin hyperbare.
Il existe de nombreux médecins spécialisés dans le domaine des traitements hyperbare.
Il y a 8 caissons en Algérie au niveau des forces navales et de la protection civile qui sont accessibles aux plongeurs en cas de nécessité.
Le premier caisson a été acquis en 1967 par les forces navales au profit des plongeurs.
Selon le premier responsable de la Fédération Algérienne de sauvetage, secourisme et activités subaquatiques, M. Abdelkader Chekroun « cette journée d’étude hyperbare a été une grande réussite. Les intervenants ont apporté l’éclairage voulu afin de bien parvenir à assurer une meilleure vulgarisation de cette médecine hyperbare. On a tout fait pour que la FASSAS, sous le patronage du ministre de la Jeunesse et des Sports, réussisse cette journée qui traite d’une question d’une importance capitale pour le bien- être des plongeurs. La médecine hyperbare constitue pour eux un besoin pressant et vital. Ainsi, des erreurs de remontée et à cause de l’azote, peuvent causer beaucoup d’accidents parmi nos plongeurs. Une telle journée ne peut être qu’encouragée. On compte beaucoup sur les pouvoirs publics pour développer un peu plus cette médecine hyperbare qui est très demandée de nos jours. Malgré les difficultés qui nous attendent, l’espoir reste grand. » avait-il précisé.

Hamid Gharbi
 

El Aouana (Jijel) : le port de pêche et de plaisance en souffrance

Petit joyau de plaisance, dont la fiche technique fait montre d’une future réalisation touristique, en plus d’un rôle qu’il aura à jouer au profit des pêcheurs de la région, le port d’El Aouana est, depuis cinq ans, l’ombre d’un projet qui s’agite dans une mer houleuse.
Et pour cause, d’un délai de 18 mois, cette infrastructure, pas aussi grande qu’un port qui a un plan d’eau de 8 hectares, et un terre-plein de 5 hectares, avec des jetées est et ouest de 348 et 366 mètres et une passe d’entrée de 10 mètres, est de loin passé au-delà de cette échéance. On se rappelle que son lancement a été précédé d’une large couverture médiatique, qui a fait oublier le manque criard d’infrastructures touristiques et, surtout, de plaisance dans cette ville de beauté qu’est El Aouana.
Ni les visites des ex-ministres des travaux publics et de la pêche et des ressources halieutiques, où ils ont pu constater de visu le retard enregistré par ce projet, ni les avertissements du wali, n’ont point secoué la cadence des travaux. Même si le projet est à un stade de 90% de son taux de réalisation, selon les données avancées, des engins s’affairant à accomplir des travaux, comme on l’a si bien constaté sur les lieux, sont encore là pour rappeler que ce port est encore en souffrance.
Après sa livraison, il faut songer à son équipement et sa mise en service officielle. Quand ? On ne sait pas trop, même si à El Aouana on s’impatiente de le voir livré à brèves échéances. D’une capacité de 210 embarcations pour les chalutiers, les sardiniers et les petits métiers de pêche, ce port est attendu pour se voir ériger sur son espace des cafés-restaurants et un parking pour lui donner une vocation de plaisance. Sa réalisation a été confiée en 2008 à une entreprise luso-brésilienne.
Des problèmes liés à l’approvisionnement en enrochements, et des difficultés de financement dus à la réévaluation du coût de l’opération, en plus de certaines contraintes d’ordre administratif, ont retardé sa livraison dans les délais. Ce projet, s’il faut bien le rappeler, n’a pas été retenu dans le programme de la visite qui a conduit, la semaine passée, à Jijel, le nouveau ministre des Travaux publics.
Zouikri A.

Port de plaisance et de pêche de la Salamandre : les virées familiales interdites

Le port de plaisance et de pêche de la Salamandre peine à trouver ses marques.
Confiée à l’entreprise de gestion des ports de pêche, cette structure avait soulevé un formidable élan d’espoir à la fois pour les professionnels et pour les amateurs de pêche et de loisirs, mais également pour les milliers de vacanciers en provenance des villes de l’intérieur.
Pour ces visiteurs occasionnels, le fait de voir de près les frêles embarcations en polyester, côtoyant les rugissants chalutiers noyés sous leurs cordages, caressant les plats-bords érodés des vieux sardiniers, admirant ces paquets de marins bardés de couleurs rutilantes de leurs vieux cirés, constituait assurément un spectacle original auquel nul n’était habitué. Pas même les plus anciennes familles de Mostaganem, celles dont les grands-parents et les petits-enfants ont toujours fait ce métier si rude et si généreux.
En effet, depuis que l’accès au port a été autorisé, ce sont des grappes de visiteurs qui n’ont eu cesse de déambuler, parfois à des heures tardives de la nuit, sur ces quais devenus si familiers. Au point où des familles, qui n’avaient jamais vu la mer d’aussi près, ont pris un malin plaisir à faire une virée sur les quais poussiéreux de Salamandre. Puis, toute belle chose ayant une fin, l’entrée au port se transformera, l’espace d’un automne balbutiant, en véritable chemin de croix.
Confié dans un premier temps à la police nationale, l’accès vient de passer entre les mains du service des gardes-côtes. Un personnel à la fois avenant et courtois se charge désormais de filtrer les entrées. Mais dans ce remue-ménage dont on ne voit pas la finalité, il y a un dynamique opérateur qui a développé un concept tout à fait nouveau à Mostaganem, celui d’organiser des virées en mer pour les familles, les groupes d’étudiants ou les nouveaux couples.
Une activité qui a fait le bonheur du petit port de Stora, dont des dizaines de sardiniers proposent pour quelques heures une courte croisière au large. Dans cet ancien port phénicien, il n’y plus un seul couple qui n’entreprend ce pèlerinage nautique jusqu’à l’îlot de Scirigina, qui commande l’accès au port de Stora. Pourquoi ce qui est licite et qui se pratique depuis plusieurs décennies à Stora, devient illicite à Salamandre ? D’autant que les familles avaient pris goût à ces balades au large, tel ce couple de septuagénaires à qui leurs enfants offriront de fêter leurs noces d’argent au large.
L’idée a vite fait le tour de la cité, si bien que les demandes affluèrent chez «Pro-mer» qui avait pris soin de se mettre en conformité en se faisant délivrer un registre du commerce en bonne et due forme. Mais cette activité originale et parfaitement légale n’a pas l’air de plaire aux responsables du port de Salamandre qui viennent de neutraliser cet opérateur. Ainsi, l’EGPP, par une simple note d’instruction à l’intention de ses agents de sécurité, vient de tuer dans l’œuf une entreprise qui se préoccupait enfin du bonheur des familles algériennes dont la relation à la mer a toujours relevé du sacré.
Yacine Alim

Tizi-Ouzou : entrée en activité du chantier de construction navale d'Azeffoune

Le chantier de constructions navales, implanté au port d'Azeffoune (60 km au nord-est de Tizi-Ouzou), est entré en activité dimanche dernier, a indiqué mardi à l'APS, le Pdg de la société mixte algéro-sud-coréenne ''Algeria-Korea marine service'' (Sakomas).
Selon M. Nour Ben Aoudia, cette unité de constructions navales a commencé son activité avec 20 travailleurs algériens encadrés par des Sud-coréens. Un nombre appelé à augmenter pour atteindre ''60 voire 70 travailleurs d'ici la fin de l'année'', a-t-il ajouté.
Des chalutiers, des sardiniers, de thoniers, des petits métiers et des bateaux de plaisance, seront construits dans ce chantier, qui assurera également des travaux de maintenance et de réparation navale, a-t-il précisé.
Le chantier livrera ses premières embarcations vers la fin de l'année 2013, a encore informé M. Ben Aoudia.
Durant la première année d'exploitation, Sakomas construira 50 embarcations soit une moyenne de 4 embarcations par mois. A la 5e année d'exploitation, l'unité atteindra 250 bateaux et le nombre des travailleurs passera à 250, informe-t-on.
Ce projet d'un coût de 186 millions de DA, implanté sur une superficie totale de 11 000 m², a été lancé en réalisation en 2012.
Selon les chiffres de la direction locale de la Pêche et des Ressources halieutiques, la flottille de pêche de la wilaya est passée de 101 unités en 2000 à 229 unités en mai 2013, avec 13 chalutiers, 32 sardiniers, 1 thonier senneur,183 petits métiers, outre 417 embarcations de plaisance répartis dans les ports de Tigzirt et d'Azeffoun.
La population marine est estimée à 490, dont 148 patrons pêcheurs, 46 mécaniciens 296 marins.
Le chantier de construction et de réparation navale d'Azeffoune, est considéré comme l'un des projets économiques les plus importants dont a bénéficié la wilaya de Tizi Ouzou.
Il viendra compléter les efforts consentis par l'Etat pour le développement du secteur de la pêche, concrétisés jusque là par notamment la réalisation des deux port de pêche de Tigzirt et d'Azeffoune, la modernisation de la flottille de pêche et la professionnalisation des métiers de la mer, par la formation.
 

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