Construction Navale


Construction de premier chalutier de pêche côtière en PRVT (polyester renforcé en fibres de verre textile) par le chantier SARL CORENAV dont la longueur est de 18.50 m , d'une largeur de 05.90 m avec un tonnage (jauge brute) de 46.01 tjb. ce chalutier possède 2 réservoirs de carburant dont chacun 2750 m3 , en matière de compartimentent il y a 5 (local barre, compartiment moteur, c chambre froide, c équipage et c d'abordage) et concernant l'équipement de pêche il y a 2 enrouleurs de filet de pêche (chalut), 2 treuils pour câble et 2 panneaux . la propulsion prévu est de 480 cv.

Sources : Pêche Boumerdes.

Mise en service des pilotines El BAHDJA, MAHROUSA, MEZGANA : Crédit photo : Adel Abrous


Skikda : Un navire s’échoue accidentellement au port


Transportant 43 700 tonnes de maïs et en provenance d’Espagne, le navire, long de 190 m, aurait heurté le fond du bassin, mardi vers 22h, et n’a pas réussi à joindre son poste à quai au deuxième bassin du port pour décharger sa cargaison.

Le Sea Lady, un navire céréalier battant pavillon des îles Marshall, est resté bloqué hier en plein bassin du port de Skikda, engendrant certaines perturbations dans le trafic portuaire et bloquant la partie est de l’enceinte portuaire. Transportant 43 700 tonnes de maïs et en provenance d’Espagne, le navire, long de 190 m, aurait heurté le fond du bassin, mardi vers 22h, et n’a pas réussi à joindre  son poste à quai au deuxième bassin du port pour décharger sa cargaison. Cet incident serait dû à une erreur humaine.

Des sources rapportent à cet effet que le tirant d’eau du second bassin du port est de 9,80 m, alors que le navire, le Sea Lady, disposait d’un tirant d’eau de 10,90 m, chose qui aurait conduit selon ces sources à l’immobilisation du navire en plein bassin. Des premières tentatives de déséchouage avaient été entreprises durant la nuit de mardi à hier mercredi, mais craignant certainement le pire, elles ont été arrêtées dans l’attente de disposer de plus d’éléments d’information.

Dans la matinée d’hier, une prospection des fonds sur lesquels reposait le navire avait d’ailleurs été faite par des plongeurs afin de constater les conditions et les causes réelles ayant conduit à ce blocage. Vers 16h, cinq remorqueurs de l’entreprise portuaire de Skikda avaient été aperçus en train d’engager des opérations de déséchouement.

Des marins laissent cependant comprendre que cette opération ne serait pas si aisée et devrait être menée délicatement pour éviter tout autre risque. Néanmoins, l’arrivée, aujourd’hui (jeudi), du car-ferry Tassili 2 en provenance de Marseille risque de poser un sérieux problème au cas où le bassin où s’est échoué le Sea-Lady ne venait pas à être libéré.

A relever que ce navire avait déjà failli connaître le même sort, lundi dernier, lors de son remorquage vers le quai dit du Château-Vert, où il a eu des difficultés d’approcher son poste à quai. Il avait alors été autorisé à regagner la rade en attendant qu’un autre poste se libère. Finalement, il n’est entré au port de Skikda que dans la soirée de mardi dernier, avant d’être bloqué en plein milieu du second bassin.

Sources : http://www.elwatan.com/actualite/skikda-un-navire-s-echoue-accidentellement-au-port-16-02-2017-339348_109.php

Cnan-nord renforce sa flotte


Alors que les armateurs étrangers détiennent le monopole de la quasi-totalité du transport de marchandise maritime algérien, la Compagnie nationale de navigation (Cnan) tente de se remettre sur pied en renforçant sa flotte maritime.   

 Il s’agit en effet du 7ème navire acquis par Cnan-nord dans le cadre du programme de renforcement des capacités du groupe Cnan, dont la flotte est actuellement de 9 navires, sachant que son autre filiale Cnan Med a déjà acquis 2 navires de marchandises. La Compagnie maritime a réceptionné, ce jeudi au port d'Alger, un navire de transport de marchandises mis en exploitation pour le compte de sa filiale Cnan-nord. D'un montant de 25 millions de dollars, ce navire, baptisé "Timgad", a été fabriqué en Chine et dispose d'une capacité de transport de 12.000 tonnes ou de 800 conteneurs, a-t-on précisé lors de la cérémonie de réception.

Selon les explications des responsables de la Compagnie maritime, le plan de développement de la flotte maritime marchande nationale prévoit l'acquisition d'un total de 25 navires dont 18 cargos pour Cnan-nord et 7 navires pour Cnan Med. L'objectif est de satisfaire la demande croissante en termes de transport maritime qui demeure le principal mode d'acheminement (95%) de marchandises importées en Algérie.

Ce plan vise à augmenter la part des armateurs nationaux à 30% du marché algérien de transport maritime de marchandises hors hydrocarbures à l'horizon 2020 contre moins de 3% actuellement, a expliqué à la presse le ministre des Transports et des travaux Publics, Boudjemaa Talai. Mais ce programme d'acquisition de navires reste "insuffisant" pour atteindre les objectifs tracés, selon M. Talai qui a évoqué la création d'autres sociétés maritimes qui devraient s'ajouter à Cnan Med et Cnan-nord.

Il a évoqué la mise en place de sociétés mixtes qui seront créées en partenariat avec des entreprises maritimes étrangères. Le ministre a également annoncé la création prochaine d'une société maritime spécialisée dans les métiers maritimes pour assurer une meilleure gestion des effectifs techniques de la flotte maritime nationale.

Données Techniques :

Le navire TIMGAD (IMO: 9697337, MMSI: 605086080) de type general cargo ship et navigue actuellement sous le pavillon Algeria. TIMGAD affiche une longueur hors tout de 147m et un maître-bau de 21m. Son tonnage est de 9600 tonneaux. 

Sources : http://www.leconews.com/fr/actualites/nationale/transport/cnan-nord-renforce-sa-flotte-09-02-2017-179775_294.php

206 décès par noyade enregistrés


Sur les 118 personnes décédées par noyade, 80 personnes ont été repêchées sur des plages interdites à la baignade dont le nombre est estimé à 225 au niveau national, alors que les 38 autres l’ont été sur des plages autorisées.
Au moins 206 personnes, dont un étranger, un ressortissant zimbabwéen, ont trouvé la mort par noyade depuis l’ouverture, le 21 juin, de la présente saison estivale à travers l’ensemble des plages et des retenues d’eau de différentes wilayas du pays. Des victimes auxquelles s’ajoutent les deux éléments de la Protection civile, en l’occurrence Fayçal Bendjider, 27 ans, et Zakaria Trabecha, 23 ans, décédés alors qu’ils intervenaient respectivement sur les plages de Béjaïa et d’Annaba.
C’est ce qui ressort du bilan, non exhaustif, puisque la saison se prolongera jusqu’au 30 septembre prochain, établi par la Direction générale de la Protection civile. Durant la saison estivale de l’année 2015, du 1er juin au 30 septembre, le nombre de victimes était de 321, dont 120 noyés sur des plages et 201 dans différentes retenues et cours d’eau. Dans ce bilan qui nous été communiqué par téléphone par le lieutenant Nassim Bernaoui, chargé de communication, il est détaillé que 118 personnes se sont noyées en majorité sur des plages interdites à la baignade et 88 autres dans des barrages, des oueds, des lacs et autres retenues collinaires.
Ces différents points d’eau n’étant également pas autorisés à la baignade. En effet, précise la Protection civile, sur les 118 personnes décédées par noyade, 80 ont été repêchées sur des plages interdites à la baignade dont le nombre est estimé à 225 au niveau national, alors que les 38 autres l’ont été sur des plages autorisées. Néanmoins, pour ces derniers cas, il s’agirait de personnes qui se sont noyées en grande majorité hors des horaires de surveillance, soit avant 9h, soit après 19h, ou encore quand la baignade est déclarée interdite (drapeau rouge) ou dangereuse (drapeau orange).
Victimes des plages interdites et des retenues d'eau
Le lieutenant Bernaoui a souligné, à ce titre, que 21 personnes ont, en effet, trouvé la mort par noyade hors des horaires de surveillance assurée par les services de la Protection civile, 13 lors des journées interdites à la baignade, (drapeau rouge), 4 quand la baignade est dangereuse (drapeau orange).
Seulement 4 personnes se sont noyées quand la baignade était autorisée (drapeau vert). Parmi les 8 dernières victimes dont un enfant et un ressortissant du Zimbabwe, 6 sont des adolescents venus des wilayas de l’intérieur du pays.
C’est dire que le facteur imprudence y est pour beaucoup concernant ces cas. Le nombre le plus élevé des décès par noyade sur les plages, celles interdites notamment, est enregistré dans la wilaya de Mostaganem avec 16 victimes, suivie de Jijel, de Béjaïa et de Boumerdès avec 13 décès signalés dans chacune des trois wilayas, puis la capitale Alger avec 6 victimes. À un peu plus d’un mois de la clôture de la saison estivale, Tizi Ouzou reste l’une des rares wilayas côtières où aucun décès par noyade n’a été signalé jusqu’à présent. S’agissant des noyés dans des retenues collinaires, les bassins d’eau dédiés à l’irrigation des terres agricoles, les barrages, les oueds ou encore les lacs, la palme des décès revient aux wilayas de l’intérieur, situées loin des plages telles que Chlef, Tiaret et Aïn Defla avec 8 décès signalés par wilaya ou encore Sétif avec 6 décès.
La plupart des victimes des retenues d’eau non autorisées à la baignade, précise le bilan de la Protection civile, sont des enfants et des adolescents. Les 88 victimes enregistrées au niveau national ont été repêchées dans 23 barrages, 4 oueds, 2 lacs et 26 mares.

Record des interventions  
Sans les interventions salutaires des éléments de la Protection civile, le bilan aurait été encore plus lourd. En effet, le nombre d’estivants sauvés, précise la Protection civile, s’élève à  44 315 personnes, soit plus de 37% de cas de sauvetage par rapport à la précédente saison estivale. Toujours selon la Protection civile, 16 168 d’entre les personnes sauvées ont été soignées sur place, tandis que 3 980 autres ont été évacuées vers des structures de santé.
Les accidents causés par les engins nautiques (pédalos, barques…) ont fait au moins 31 blessés, alors qu’un baigneur heurté par une barque, à Tipasa, a succombé à ses blessures. Pour le même type d’accidents, les interventions de la Protection civile ont permis le sauvetage d’au moins 327 personnes dont 217 uniquement sur les plages de Béjaïa. Cela n’a pas été sans donner du fil à retordre au service de la Protection civile qui bat son record en termes d’interventions avec, à encore un mois de la fin de la saison estivale,
64 923  interventions tous domaines confondus.  Le pic, précise le lieutenant Bernaoui, est atteint notamment en ce mois d’août avec une moyenne de 4 000 interventions par jour, soit un taux d’augmentation d’un plus de près de 50% par rapport à la saison 2015 où le nombre d’interventions quotidiennes oscillait entre 2 300 et 2 500. Le nombre élevé des interventions s’expliquerait, selon le même responsable de la Protection civile, par la nombreuse affluence enregistrée cette année sur les plages de différentes wilayas, estimée à quelque 99,5 millions d’estivants pour la période des mois de juillet et août. Soit une moyenne de 5 millions de personnes se rendant sur les plages nationales quotidiennement.
Cela, quand bien même des milliers d’Algériens auraient jeté leur dévolu sur les côtes tunisiennes pour y passer leurs vacances.
Selon les statistiques de la Protection civile, en termes d’affluence, la palme est revenue cette année aux wilayas de l’Ouest avec en tête Oran et ses 16 millions d’estivants enregistrés durant les mois de juillet et août, Aïn Témouchent avec 10 millions et Mostaganem 9 millions.
Elles sont suivies respectivement par Jijel 9 millions, Boumerdès 8 millions, Béjaïa et Tipasa 7 millions, voire Skikda avec 5,5 millions. S’il est normal que Tizi Ouzou soit moins visitée (3 millions) au vu de l’étroitesse de son littoral, à peine quelques dizaines de kilomètres, bizarrement, c’est Annaba qui ferme la marche avec à peine 2,5 millions d’estivants enregistrés cette année.

Sources : http://www.liberte-algerie.com/actualite/206-deces-par-noyade-enregistres-253815


L’Europe espère que l’attractivité des ports algériens soit améliorée

L’Initiative maritime WestMed vise à préparer un plan d’action pour les ports de la Méditerranée occidentale, dont les ports algériens.

Une initiative commandée par l’Agence exécutive pour les petites et moyennes entreprises (EASME) et la Direction générale des affaires maritimes de la Commission européenne vise l’élaboration d’un plan d’action pour les ports de la Méditerranée occidentale dont ceux d’Algérie.

Intitulée « Initiative maritime WestMed », l’organisation annonce sur son site web que son principal objectif est de préparer une initiative maritime pour la Méditerranée occidentale et l’élaboration d’un plan d’action pour sa mise en œuvre.

Dix pays riverains sont concernés : l’Algérie, la France, l’Espagne, l’Italie, la Libye, Malte, le Maroc et la Tunisie auxquels s’ajoutent la Mauritanie et le Portugal. Trois partenaires, réunis au sein d’un consortium, sont chargés du pilotage du projet : le cabinet de consulting Ecorys, le bureau d’études Stratégies Mer et Littoral et, enfin le Plan Bleu.

La feuille de route pour définir les priorités d’une économie maritime durable à déployer sur l’ouest du bassin méditerranéen était au programme d’une rencontre tenue début février à Barcelone.

« La clé est de trouver des domaines de coopération qui aideront tous les pays impliqués leur développement durable de l’économique maritime », souligne l’organisation avant d’ajouter que « la vision est aussi celle de faire face aux grands défis environnementaux, transformer les activités économiques existantes dans des activités moins polluantes ».

 Une initiative tenant compte de l’aspect écologique

 La sécurité et la sûreté sont également des pré-requis pour un tel développement des acteurs engagés dans l’élaboration d’une « Initiative économie bleue pour la Méditerranée occidentale », connue sous l’appellation « West Med Maritime initiative».

L’Algérie a déjà pris connaissance d’un premier travail d’analyse qui a permis de dresser un état des lieux et d’évaluer les besoins à travers des consultations conduites auprès des acteurs socio-économiques concernés. Il a été suivi par une série d’ateliers durant l’année 2016 pour identifier des solutions et surtout préciser quelle était la vision globale partagée pour donner un contenu à cette Initiative West Med.

La première phase vise à obtenir une bonne compréhension des zones à fort potentiel pour la coopération transnationale et intersectorielle. Elle sera la base pour évaluer la valeur ajoutée possible pour l’UE et la préparation politique pour cette initiative à laquelle est associée l’Algérie.

Une revue de la littérature existante concernant les contextes et les défis économiques, sociaux et environnementaux sera réalisée. En plus, les accords de gouvernance et de coopération existants seront identifiés et examinés, ce qui pourrait soutenir le développement d’une stratégie maritime dans la Méditerranée occidentale.

Ces résultats seront testés plus en profondeur grâce à des réunions des groupes de discussion avec les parties prenantes afin de déterminer et d’obtenir leur propriété pour leur approbation.

Les défis environnementaux, les enjeux liés à la sécurité et la formation des compétences sont prioritaires, soit autant de sujets sur lesquels se pencheront les ports algériens. Une fois la feuille de route finalisée, d’ici à l’automne 2017, la Commission européenne pourra dresser le plan d’actions à mettre en œuvre. L’attractivité des ports algériens pourrait alors être plus grande pour le commerce et le tourisme.

Sources : http://www.maghrebemergent.com/economie/algerie/69247-l-europe-espere-que-l-attractivite-des-ports-algeriens-soit-amelioree.html

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