11ème Traversée de la Baie d’Alger: quel bilan retenir?


Après huit ans d’absence, la Traversée de la Baie d’Alger a bel et bien été relancée cette année, à peine quatre mois après l’installation du nouveau Bureau Fédéral. Il s’agit là d’un véritable défi qui a été relevé car toutes les conditions étaient réunies pour … son échec.
En effet, la préparation d’un tel événement demande de longs mois de préparation pour le comité d’organisation et surtout pour les nageurs. Le pari a été risqué d’autant plus que le mois du Ramadhan n’était pas très propice aux entraînements des nageurs. La météo est venue troubler la programmation de cette grande épreuve mais le report du 15 au 21 juillet a été salutaire car le jour de la Traversée l’état de la mer était idéal. C’était un temps à battre tous les records mais le manque d’entrainement a empêché le premier nageur de descendre sous la barre des 3 heures. Ce n’est assurément que partie remise et l’an prochain, les concurrents seront certainement mieux entraînes. La participation féminine sera encouragée lors des prochaines éditions car sur 33 concurrents qui ont pris part à cette 11ème Traversée, il n’y a eu que trois courageuses nageuses.
Sur le plan de la sécurité, on ne pouvait faire mieux. A chaque nageur était affectée une embarcation de sécurité avec un sauveteur à bord. En plus de cela, la Protection Civile mit le paquet en affectant à l’opération huit semi-rigides avec des sauveteurs et des plongeurs. Les Garde-côtes participèrent à l’événement avec deux grands semi-rigides et une grande vedette de sauvetage qui prit la tête de la course pour servir également de repère pour les nageurs. 
Cette compétition fut marquée par la présence de Mr Ould Ali, Ministre de la Jeunesse et des Sports accompagné de Mr Djebbab, DG des Sports, du Directeur de la Jeunesse et des Sports de la Wilaya d’Alger et du Président de l’APC de Tamentfoust. Mr Ould Ali prononça un discours élogieux envers notre fédération lors de la remise des médailles et des récompenses. 
Enfin, cette première permit au Comité d’organisation de relever toutes les lacunes liées au manque de temps et de personnel. La prochaine Traversée sera assurément mieux préparée et laisse envisager une participation record et de meilleurs temps pour les nageurs.

Sources : https://www.facebook.com/notes/fassas-officiel/11%C3%A8me-travers%C3%A9e-de-la-baie-dalger-quel-bilan-retenir/1665587143491659/

NOYADES DANS DES PLANS D'EAU 49 décès depuis le 1er juin


Quarante-neuf décès par noyade dans des plans d'eau (barrages, retenues collinaires et autres) ont été enregistrés durant la période allant du 1er juin au 23 juillet, selon un bilan établi hier par les services de la Protection civile qui annonce le lancement d'une campagne de sensibilisation et de prévention à l'adresse des citoyens.
Cette deuxième campagne de sensibilisation et de prévention sur les dangers de la noyade dans les plans d'eau a débuté hier au niveau du barrage de Sidi Yakoub (Chlef), en coordination avec l'Agence nationale des barrages et transferts, précise la Direction générale de la Protection civile qui se dit “convaincue du fait qu'il s'agit d'un problème de prise de conscience”. Afin d'assurer plein succès à cette campagne de sensibilisation, les directions de wilaya de la Protection civile ont été instruites par le directeur général de cette institution, le colonel Mustapha El-Habiri, à l'effet d'organiser localement “des caravanes de proximité en vue de toucher le maximum de populations”. “Ces mesures et l'adhésion de la population à cette campagne pourraient contribuer à endiguer ou réduire au moins le phénomène de la noyade dans les différents plans d'eau”, estime la Direction générale de la Protection civile qui rappelle que de 227 personnes sont décédées par noyade dans des plans d'eau en 2016.

Sources ; http://www.liberte-algerie.com/actualite/49-deces-depuis-le-1er-juin-274195

Tipasa : Des balades en mer non réglementées


Accosté au port de Tipasa, un grand chalutier en bois, aménagé en navire de plaisance, attendant «les touristes», apporte sa touche dans l’activité touristique au chef-lieu de la wilaya.

Le secteur du tourisme navigue à vue dans la wilaya de Tipasa, en dépit des orientations des hauts responsables du pays. Il fait très chaud en cet après-midi de juillet. Une petite houle au large du port s’agite. Le navire tangue au rythme de la mer. «L’aménagement de cette embarcation a eu lieu en France», nous indique l’opérateur. Il n’y a point de bousculade à l’embarquement. «Une balade en mer d’une vingtaine de minutes coûte 400DA par personne adulte, nous explique cet employé, pour les enfants c’est gratuit», dit-il.

Le commandant de bord est penché sur son gouvernail, scrutant la sortie du port, animée par le va-et-vient des petites embarcations chargées de familles. Le patron du grand bateau de plaisance assis devant «son engin» observe un silence. «J’ai acheté ce bateau auprès de quelqu’un, nous déclare-t-il, l’acquisition n’a pas été faite dans le cadre du soutien à l’investissement, je l’ai acheté cash avec mon argent», commente-t-il. Natif de Bab El Djedid, «le vieux» est venu s’installer au port de Tipasa pour animer cette activité touristique qui n’est pas encore réglementée par les responsables locaux.

Des jeunes «agressent» poliment les familles qui se rendent au port de Tipasa. Ces «commerciaux» proposent des balades en mer aux familles avec des prix différents. Aucune mesure de sécurité n’est respectée dans leurs petites embarcations, acquises auprès de l’Ansej. L’activité initiale, la pêche, est abandonnée au profit de la plaisance. Pour se rendre jusqu’au petit port du complexe la Corne d’Or, il faut payer 1500 DA par famille, tandis que le prix d’une balade jusqu’à la grotte du Chenoua coûte 2500 DA.

Ces prix sont proposés par les jeunes, tandis que leurs camarades sont déjà installés dans leurs petites embarcations. La capacité d’accueil du grand bateau de plaisance est de 80 sièges. Il s’agit de chaises en bois clouées sur le navire. A l’intérieur, un petit groupe électrogène qui sert à faire fonctionner le réfrigérateur rempli de boissons et d’eau minérale.

Pour combler «l’attente», une musique brise le silence à l’intérieur du bateau de plaisance. «Nous proposons d’autres services, m’indique l’employé du navire, il s’agit des fiançailles, des anniversaires ou de rencontres familiales à bord. Nous partons au large, néanmoins tout dépendra du client, car le prix de la location s’élève à 18 000 DA/h, vous payez le double si vous restez 2 heures en mer, nous pouvons accueillir jusqu’à 80 personnes, il y a les toilettes aussi», conclut l’employé.

Cette nouvelle activité au port de Tipasa mérite plus d’attention, pour encourager les jeunes, mais dans un cadre réglementaire. Le patron du grand navire de plaisance nous précise : «Nous travaillons juste les 2 mois d’été, vous voyez, il n’y a pas beaucoup de monde. Peut-être cela va marcher dans les prochaines semaines, mais qui êtes-vous ?»  

Sources : http://www.elwatan.com/regions/centre/tipaza/tipasa-des-balades-en-mer-non-reglementees-29-07-2017-349977_149.php

Annaba : Le jet-ski tue un jeune père de famille


L’impunité caractérisant la circulation et le stationnement des engins nautiques à Annaba a fini par générer mort d’homme. En effet, le corps sans vie d’un jeune homme, blessé grièvement à la tête, a été retrouvé jeudi vers 20h, dérivant à quelques mètres de  la plage La Caroube.

Selon les premières informations, il s’agirait de Karim B., âgé de 42 ans et habitant la cité Didouche Mourad de Annaba. Il a été heurté à la tête par l'hélice d’un jet-ski, tournant à plein régime, ce qui a transformé les vacances des estivants de Annaba en drame. Pour éviter à sa femme et ses deux enfants une insolation, il était venu en fin d’après-midi s’installer du côté droit de la plage, puisque le côté gauche est tristement réservé au stationnement clandestin des bateaux de plaisance.

Dès son premier plongeon, Karim disparaît. La nuit tombée, sa femme s’inquiète sérieusement et décide d’alerter les services de la gendarmerie, car les agents de la Protection civile avaient quitté la plage. Après d’intenses recherches, les riverains ont repêché, en profondeur, le cadavre de Karim dont le corps présentait d’importantes blessures, notamment à la tête.

Présent sur le lieu du drame, le procureur de la République près le tribunal de Annaba a constaté le décès et ordonné à la Gendarmerie nationale d’ouvrir une enquête pour identifier l’engin tueur et son pilote. Il a également demandé une autopsie avant de déposer la dépouille à la morgue de l’hôpital Ibn Rochd. De l’avis de tout le monde, ce drame est à mettre à l’actif des gardes-côtes. En effet, les nombreux plaisanciers et autres jet-skis ont transformé cette célèbre plage familiale La Caroube en port de plaisance clandestin.

Sous le regard des gardes-côtes, un plan d’eau de plusieurs centaines de mètres carrés a été squatté par des «corsaires» et transformé en «parking». Situation similaire pour les jet-skis qui circulent à vive allure près des baigneurs. Pis, les rejets de carburant de ces engins nautiques ont formé une couche de gasoil à la surface de la mer, annonçant une catastrophe écologique latente, avons-nous constaté sur place. Comment tolère-t-on la circulation des engins nautiques à proximité des plages ?

Du côté de la commune de Annaba, on a dégagé la responsabilité, puisque le maire Farid Merabet a déjà établi un décret communal sommant les propriétaires de plaisanciers et de jet- skis de libérer la plage. Curieusement, la force publique (garde-côtes) dont le territoire de compétence est maritime semble admettre indirectement ce commerce illicite en évitant de procéder à l’application de ce décret communal.

Sources : http://www.elwatan.com/regions/est/annaba/annaba-le-jet-ski-tue-un-jeune-pere-de-famille-29-07-2017-349991_133.php

Plage de Cap Djinet : Un jeune tué par un Jet-ski


Le corps sans vie du jeune Hadouche Hacène a été repêché avant-hier sur la plage familiale de Cap Djinet à l’est de Boumerdès. La victime âgée de 24 ans, originaire de la commune de Timezrit, a été violemment heurtée par un ‘’Jet-ski’’ pendant qu’elle nageait a-t-on appris de la protection civile . L’accident lui a causé des blessures graves au niveau de la nuque, lesquelles seraient à l’origine de sa mort a-t-on indiqué. Le corps a été transféré à la morgue de l’hôpital de Bordj-Ménaïel. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour identifier l’auteur du ‘’Jet-ski’’ et connaitre les circonstances exactes de cet autre drame survenu sur la plage.

Sources : https://lecourrier-dalgerie.com/plage-de-cap-djinet-un-jeune-tue-par-un-jet-ski/

Mostaganem: A 17 ans il meurt dans un accident de jet-ski


Les plongeurs de la protection civile de Mostaganem ont découvert le corps sans vie du baigneur, porté disparu au niveau de la plage des Sablettes, dans la commune de Mazaghran, a-t-on appris samedi auprès de ce corps d’intervention et de secours.

Treize plongeurs et deux zodiacs ont été mobilisés pour rechercher la victime, noyée, vendredi, après avoir perdu le contrôle d’un jet-ski, à 500 mètres de la plage des Sablettes. La dépouille de la victime, âgée de 17 ans et originaire d’Ammi-Moussa (Relizane), a été déposée à la morgue de l’hôpital Che Guevara du chef-lieu de wilaya. Les services de la Protection civile de Mostaganem ont enregistré depuis le début de la saison estivale 10 cas de noyade, dont 9 sur des plages interdites à la baignade.

Sources : http://lechodalgerie-dz.com/mostaganem-a-17-ans-il-meurt-dans-un-accident-de-jet-ski/

Plus de 766.000 Algériens se sont rendus en Tunisie


La Fédération tunisienne de l'hôtellerie a indiqué dans son dernier rapport que plus de 766 000 Algériens se sont rendus en Tunisie durant le premier semestre de l'année en cours. 

Ce chiffre demeure le plus élevé parmi toutes les nationalités qui se sont rendues en Tunisie durant la même période. Ainsi, les entrées touristiques durant le premier semestre de 2017 en Tunisie ont progressé de 29,3% par rapport à la même période de 2016. Au total,  2.561.077 entrées touristiques ont été enregistrées, selon la FTH. Une évolution importante annonçant la reprise du tourisme européen vers la destination Tunisie même si elle reste en-deçà des attentes.

La FTH précisé que le tourisme maghrébin reste prépondérant avec l’entrée de 1.413.502 personnes, en accroissement de 44,7%, par rapport à la même période de 2016. La première place, souligne la Fédération, revient  aux algériens avec 766.383 entrées, en hausse de 61,2 %, suivis par les libyens 619.662 entrées, en progression de 30,6%.

S’agissant des marchés émetteurs de l’Europe, on retrouve en première position les Français avec 202.350 touristes (43,2 %), suivis par les Allemands (60.038 touristes), les Italiens (36.596 entrées) et les Belges reviennent en force avec  17.807 entrées touristiques, en  hausse de 99,4%. Par contre, les Russes sont moins nombreux que lors du premier semestre 2016, avec 149.691 de touristes, en baisse de 20%. La Tunisie a accueilli, du 1er janvier au 30 juin 2017, 8.885 touristes chinois. Quant aux Tunisiens résidents à l'étranger, ils ont atteint, 2044.361 entrées soit une hausse de 36,1% enregistrant une progression de 7,8% par rapport à l’année écoulée.

En dépit des attentats qui ont secoué la Tunisie et l'instabilité politique du pays, les  Algériens sont restés  «les  plus fidèles alliés et n’ont jamais failli à la Tunisie même aux plus sombres moments».

Sources : http://www.leconews.com/fr/actualites/nationale/tourisme/plus-de-766-000-algeriens-se-sont-rendus-en-tunisie-22-07-2017-181326_359.php

Marsat El Hadjadj (Oran) : Le diktat des plagistes informels




La plage de Marsat El Hadjadj, un des coins du littoral Est d’Oran, sombre dans l’anarchie. Victime du phénomène national qui est le squat du rivage, la plage est complètement accaparée par des personnes qui s’autoproclament «plagistes».

Les premières rangées du rivage sont colonisées par le matériel tels les parasols et les chaises. Les plagistes informels y ont installé des tables avec chaises et parasols au ras du rivage. Il est devenu impossible de s’installer à son aise au bord de l’eau si on ne paie pas.
A certains endroits, c’est carrément les trois premières rangées qui sont prises. Jeudi dernier, les familles qui arrivent sur place en début d’après-midi se retrouvent au quatrième, voire cinquième rang. De cet emplacement, ils ne peuvent d’aucune manière voir leurs enfants et les surveiller. Ils se retrouvent entre le marteau et l’enclume. Pour Djamila une dame venue d’Oran avec ses enfants : «De là où je suis, à la cinquième rangée, je ne peux même pas profiter du paysage, je ne vois que des tentes et des parasols. Pour voir la mer, je suis obligée de me frayer un chemin entre les rangées. Je ne sais plus si je dois surveiller mes enfants ou rester à mon emplacement surveiller le parasol et nos affaires, je suis vraiment déboussolée».

Elle ajoute que même debout, elle n’arrive pas à voir le rivage et les enfants. Abdelkrim, un quinquagénaire, venu de Sig trouve ça injuste : «J’ai dû économiser toute une semaine afin de mettre de côté le prix du transport (2000 dinars en clandestin) et de pouvoir offrir à mes enfants un peu de fraicheur et au final je ne vois ni la mer ni encore je ne peux surveiller mes enfants. Pour pouvoir les surveiller, je dois rester débout dans l’eau et c’est fatigant pour moi venu me reposer».

Ces dernières années et en particulier cette saison, un peu partout à travers plusieurs plages d’Oran, des espaces entiers de sable sont squattés au vu et au su de tout le monde et illicitement gérés en toute impunité par des indus exploitants se proclamant maîtres indétrônables des lieux malgré l’interdiction des concessions par le ministère de l’Intérieur. S’ils arrivent à trouver un espace sur le sable, les estivants qui ont leurs propres parasols doivent s’installer sur des endroits reculés et sales. 

Sources : http://www.elwatan.com/regions/ouest/oran/marsat-el-hadjadj-oran-le-diktat-des-plagistes-informels-22-07-2017-349493_135.php

Traversée de la baie d'Alger en nage avec palmes (16km): Ilyas Abed (Ligue d'Oran) sacré


ALGER- Le nageur Ilyas Abed de la Ligue d'Oran a remporté vendredi la 11ème édition de la Traversée de la baie d'Alger en nage avec palmes (16km) entre le port d'Alger et Tamenfoust (est d'Alger).

Abed (Ligue d'Oran) s'est adjugé la première place en parcourant la distance en 3H 25mn et 19s suivi de son coéquipier Oussama Berouane avec 3h 36mn et 05s. La 3ème place est revenue à Mohamed Amine Makhloufi de la Ligue de Béjaia (3h 47mn et 56s).

La compétition a connu la participation de 33 nageurs, dont deux dames, issus de 7 Ligues de wilayas (Oran, Chlef, Tipaza, Alger, Médéa, Bejaia et Annaba) outre des nageurs relevant des Forces navales et de la Gendarmerie nationale.

"La course était extrêmement difficile. je suis content de cette réalisation pour ma première participation", a déclaré à l'APS le nageur Ilyas Abed.

Rappelant que la ville d'Oran "a enfanté de nombreux champions depuis la création de la Fédération algérienne de sauvetage, de secourisme et des activités subaquatiques (FASSAS)", Hadki Mehadji, président du club nautique d'Oran auquel sont affiliés Abed et Berouane a précisé que ces deux athlètes s'entrainent sur le 1500m et parfois même en mer ce qui explique leur endurance.

Les participants à cette compétition, qui s'est déroulée en présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, ont été unanimes à affirmer que ce genre de rendez-vous nécessite au moins une année de préparation et d'entrainement alors que la Fédération ne les a informés que récemment de l'organisation de cette manifestation.

Le président de la FASSAS, Mohamed Boukheddar, a affirmé que cette traversée  qui revient après 10 ans d'absence (depuis 2008) est un évènement phare et c'est pourquoi nous voulons réhabiliter cette discipline d'autant que la fédération internationale valorise ces longues courses.

"Nous souhaitons faire de cette compétition un tournoi international surtout qu'elle se déroule conformément au standards internationaux", a-t-il conclu.

Il est à noter que 14 événements nationaux et internationaux sont inscrits au programme de la saison 2017 de la Fédération algérienne de sauvetage, de secourisme et des activités subaquatiques (FASSAS), à l'image du championnat d'Algérie de pêche sous-marine en apnée, prévu les 11 et 12 août à Mostaganem, et la coupe d'Algérie de la même discipline, les 20 et 21 août à Bejaïa. La FASSAS compte organiser aussi un tournoi international de pêche sous-marine en apnée à "Cap de Fer" (Skikda).

Sources : http://www.aps.dz/sport/60750-traversee-de-la-baie-d-alger-en-nage-avec-palmes-16km-ilyas-abed-ligue-d-oran-sacre#.WXT4LtJBgxk.facebook

Les plages dans un état pitoyable


Des eaux usées se déversent sur la plage. L’APC n’assure pas le ramassage des ordures. L’estivant est contraint de louer un parasol.

Les plages du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès sont dans un état pitoyable. Au niveau de la grande plage de la ville, l’hygiène est absente. Les immondices s’amoncellent et les sacs-poubelle — quand il y en a — forment des monticules dans l’attente d’un ramassage qui tarde pendant des jours, voire des semaines. Et ce n’est pas le seul point noir durant ce début d’été. Les estivants sont privés de leur destination première, la plage gratuite. En effet, l’interdiction des «squatteurs» ou des «concessionnaires» des plages est allègrement violée.

De jeunes «plagistes» proposent à la location des parasols et des équipements d’été. Les parasols à louer sont déjà installés, ne laissant que peu de place aux estivants venus avec leur propre matériel. «Je suis arrivé ce matin et on m’a clairement dit que je pouvais m’installer à condition de ne pas gêner les gens qui louent.

En un mot, on m’a prié fermement d’aller voir ailleurs», se plaint un père de famille. Le seul endroit généralement libre, c’est le lieu où se jettent les eaux usées de la ville en pleine plage. Un autre cauchemar pour les estivants qui ternit l’image de Boumerdès, ville balnéaire. «Les seigneurs des plages règnent toujours malgré la loi. En dépit de mes protestations, on m’a recalé loin derrière les parasols qu’ils proposent à la location et qui cachent la vue.

On nous installe loin du rivage et il m’est difficile de surveiller mes enfants lors de la baignade», tonne encore le père de famille. Quand on interroge les «concessionnaires clandestins», ils vantent les services qu’ils offrent. L’un d’eux dit : «Nous n’installons les parasols qu’à la demande des estivants. Il arrive même qu’on les aide à s’installer bien que munis de leurs propres équipements de plage.» Les services du maintien de l’ordre public n’interviennent pas.

De même que les élus locaux. D’ailleurs, un élu communal avoue son impuissance en exhibant le code communal : «Le ministère de l’Intérieur a interdit la location des plages aux concessionnaires. Il les a autorisés par contre à louer des parasols en s’occupant de l’hygiène des lieux. Mais dans les faits, les choses se passent autrement, et personne n’a osé rappeler ces concessionnaires à l’ordre.

De plus, la quantité des ordures jetées sur les plages rend quasiment impossible le ramassage.» Un autre élu avoue : «L’Etat ferme les yeux sur les dépassements pour calmer les jeunes chômeurs.» Boumerdès peine à offrir les conditions d’accueil minimales aux estivants. Les directives officielles ne sont pas appliquées, le ramassage des ordures et la dépollution ne sont pas assurés. Les élections locales sont prévues dans quelques semaines.  

Sources : http://www.elwatan.com/regions/kabylie/tiziouzou/les-plages-dans-un-etat-pitoyable-20-07-2017-349385_144.php

BILAN DE LA PROTECTION CIVILE DE LA WILAYA DE BÉJAÏA 12 noyades depuis le début de la saison estivale


“Tous les noyés sont de sexe masculin, dont cinq enregistrés en juin dernier, alors que sept autres ont été recensés depuis le début du mois de juillet en cours.”

La wilaya de Béjaïa a enregistré depuis le 1er juin dernier au 16 juillet en cours, pas moins de 225 départs de feu en milieu végétal, dont 51 jugés “importants”, ayant engendré la destruction de quelque 650 hectares de couvert végétal, plus de 3 000 arbres fruitiers, en majorité des oliviers, en plus de 1 600 bottes de paille, 51 ruches et 7 maisons léchées par les flammes. C’est ce qu’indique un communiqué de la direction de la Protection civile de la wilaya de Béjaïa transmis hier à la presse locale. Sur un autre registre, on déplore du 1er janvier au 17 juillet 2017 pas moins de 929 accidents de la circulation qui ont fait 1 149 blessés de différents degrés et la mort de 33 personnes, dont 12 durant cette saison estivale. Le dernier accident mortel a eu lieu dimanche 16 juillet, à 21h10, sur la RN26, à hauteur du lieudit Boutagouth, dans la commune d’Ouzellaguen. C’était une collision entre une Dacia Logan et un fourgon de type Peugeot Boxer, engendrant la mort sur place du conducteur de la Dacia Logan, un homme âgé de 54 ans, originaire de Seddouk, ainsi que la blessure de deux personnes âgées de 37 et 45 ans qui étaient à bord du Boxer. La veille, soit le samedi 15 juillet, à 23h41, un jeune homme de 33 ans a été mortellement heurté par un véhicule léger de marque Land Rover, à hauteur de la caserne militaire (EAG) d’Aboudaou, sur la RN9 reliant Béjaïa à Sétif.
Par ailleurs, et concernant le bilan des plages, la cellule de communication de la Protection civile de Béjaïa fait état de 12 cas de noyades mortelles, dont deux toujours portés disparus, et ce, depuis l’entame de la saison estivale en cours. Tous les noyés sont de sexe masculin, dont cinq enregistrés en juin dernier, alors que sept autres ont été recensés depuis le début du mois de juillet en cours. À noter que les trois derniers cas ont été enregistrés durant la seule journée du dimanche 16 juillet 2017, au niveau de la même plage surveillée du 8-Mai-1945 de Melbou. L’une des victimes, un jeune de 23 ans, venu de Tizi n’Béchar (Sétif), a été repêché par les plongeurs de la Protection civile au niveau de la plage du 8-Mai-45 de Melbou. Elle a rendu l’âme après son admission à la polyclinique de Souk El-Tenine, précise-t-on.
Dans la même soirée de dimanche 16 juillet, les corps sans vie de deux autres baigneurs, supposés disparus à la même plage de la station balnéaire de Melbou, ont été également repêchés le lendemain, lundi, par les éléments de la Protection civile de Béjaïa, ajoute-t-on. Le chargé de la communication auprès de la direction de la Protection civile de la wilaya de Béjaïa, le commandant Fatsah Soufi, a tenu à souligner que “sur les 12 noyés enregistrés depuis le début de la saison estivale, six ont été repêchés dans des plages interdites (non surveillées), alors que les six autres ont bravé l’interdiction à la baignade malgré le fanion rouge hissé ce jour-là sur les plages du littoral béjaoui.
Enfin, le même communiqué de la Protection civile de Béjaïa indique que, depuis le 1er juin dernier, plus de 2 850 000 baigneurs ont déjà afflué vers les 33 plages autorisées cette année.

Sources : http://www.liberte-algerie.com/centre/12-noyades-depuis-le-debut-de-la-saison-estivale-273835

POUR ÉVITER LES NOYADES DANS LES BARRAGES Des patrouilles mixtes du secteur sur le terrain


L’Agence nationale des barrages et la Protection civile ont monté des brigades pour mener des inspections dans les cuvettes des barrages, lieux recherchés par les jeunes loin du littoral pour s’y baigner. Dans un premier temps, il a été décidé de cibler les 10 barrages où ont été enregistrés des cas de noyades, à l’instar des barrages de Beni Haroun (Mila) et Sidi Yacoub (Chlef), avant de généraliser les inspections à l’ensemble des sites. Cette initiative permettra de mettre fin aux drames qui surviennent, notamment en été.

Sources ; http://www.liberte-algerie.com/radar/des-patrouilles-mixtes-du-secteur-sur-le-terrain-273498

MILA Nouveau cas de noyade dans la région de Beni Haroun


Un adolescent de 17 ans s’est noyé, hier, dans les eaux du barrage de Beni Haroun, relevant de la commune de Bouhatem dans la wilaya de Mila, a-t-on appris des services de la Protection civile. Selon le capitaine Khaldoune El-Hacène, responsable de la cellule de communication de la direction de wilaya de la Protection civile, la  dépouille de la victime a été repêchée par des citoyens dans une retenue d’eau située en contrebas du barrage, dont la profondeur atteint 8 mètres.
La dépouille de l’adolescent a été transférée par les éléments de la Protection civile au service des urgences médicales de  Grarem Gouga. C’est le troisième cas de noyade enregistré depuis la semaine dernière,  après ceux enregistrés dans la région de Terrai Bainen, atteignant ainsi 5 cas de noyade dans les retenues et les barrages depuis le début de l’été, conformément aux statistiques établies par la Protection civile. Au cours de la saison écoulée, 7 noyades similaires d’adolescents et de jeunes dues à la baignade dans les eaux du barrage ont été, pour rappel, recensés.
La wilaya de Mila avait élaboré une étude technique pour aménager une  plage artificielle sur les rives du barrage de Beni Haroun, mais le projet a été gelé pour des raisons financières. La situation actuelle est telle qu’elle nécessite un renforcement des campagnes de sensibilisation sur les dangers des baignades dans les eaux de barrages et des retenues d’eau en direction des jeunes.

Sources ; http://www.liberte-algerie.com/actualite/nouveau-cas-de-noyade-dans-la-region-de-beni-haroun-273403

Bouira : Huit morts par noyade depuis juin


Depuis le début de la saison estivale, huit morts par noyade ont été enregistrés dans les plans d’eau de la wilaya de Bouira, dont deux garçons, samedi dernier.

Le premier drame a eu lieu dans une retenue collinaire située dans la forêt récréative d’Errich, dans le chef-lieu de Bouira. La victime est un jeune âgé de 20 ans, originaire de la wilaya de Chlef. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour déterminer les circonstances de sa mort.

Dans la même journée, un autre garçon d’à peine 14 ans a été repêché par les éléments de la Protection civile dans un bassin d’eau situé dans la localité de Semache, commune d’El Adjiba, à 30 km à l’est de Bouira. Le nombre insuffisant des piscines publiques et la cherté des séjours sur les plages du pays, contraignent les jeunes, notamment ceux issus de familles défavorisées, à se baigner dans des eaux stagnantes et dangereuses, avec des conséquences dramatiques.

Sources : http://www.elwatan.com/regions/kabylie/bouira/bouira-huit-morts-par-noyade-depuis-juin-15-07-2017-349060_145.php


Natation , Tlemcen : Championnat national benjamin : Medaille d'or pour Ahmed Benamrouch en 100 Brasse


Pas moins de quatre cents athlètes filles et garçons, représentant 50 associations sportives participeront, du 6 au 8 juillet prochain, au championnat national benjamins de natation qu’abritera la piscine olympique Ahmed El Ghazi de Tlemcen, a-t-on appris de la ligue de wilaya.
 Coïncidant avec la célébration de la fête nationale d’indépendance et de la jeunesse, cette manifestation nationale est organisée par la ligue de   Tlemcen en étroite collaboration avec la Fédération algérienne de natation (FAN) et les directions de la Jeunesse et des Sports (DJS) et de l’Office du parc omnisports (OPOW) de Tlemcen, a indiqué Kamel Yadi, vice-président de la fédération.
Les délégations attendues le 5 juillet participeront aux différentes compétitions programmées entre les 6 et 8 du même mois, en deux séances quotidiennes au niveau du bassin olympique de 50 mètres, en disputant directement, les 20 finales en nage libre, quatre nages, brasse, dos et relais, notamment, a-t-on précisé.  
Ce championnat national vise, entre autres, la détection de futurs talents dans cette discipline sportive où Tlemcen se fait remarquer par un travail en profondeur de jeunes nageurs, a souligné le responsable de la FAN.

sources : http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/110649

SAISON ESTIVALE Rush vers le transport maritime


Le paquebot assurant la desserte Marseille-Béjaïa est rentré hier avec 1 010 passagers et 300 véhicules à bord, alors que celui reliant Barcelone à Mostaganem a emmené 1 297 passagers et 300 véhicules.

L’été est bien là et on le ressent non seulement pour les températures élevées de ces derniers jours, mais aussi par l’arrivée massive de nos ressortissants installés à l’étranger qui sont de plus en plus séduits par le transport par voie maritime pour rentrer au pays pour les vacances. Les chiffres qui nous ont été communiqués par une source proche de l’Entreprise nationale du transport maritime des voyageurs (ENTMV) concernant le nombre de passagers empruntant ses dessertes confirment, en effet, cette tendance. La ligne Marseille-Béjaïa a, ainsi, enregistré hier 1 010 passagers et 300 véhicules à bord du paquebot “Tassili 2”, alors que le “Djazaïr II” qui assure la ligne Barcelone- Mostaganem, mis en service récemment, a levé l’ancre avec à son bord 1 297 passagers et 300 véhicules. Le “Tariq Ibn Ziad” a, quant à lui, accosté hier matin au port d’Oran en provenance d’Alicante, avec à son bord 1 125 passagers, 260 véhicules et 3 camions. “Nos prévisions convergent vers un taux de remplissage très important durant toute la saison estivale”, ont assuré nos interlocuteurs faisant état “d’efforts fournis pour venir à bout de la demande, en constante évolution durant la saison estivale”. Aussi, les départs renforcés en partance d’Algérie, comme relevé sur le site de l’ENTMV, s’opéreront via les ports d’Alger, Oran, Annaba, Skikda et Mostaganem, en direction de quatre villes européennes, en l’occurrence Marseille (France), Alicante et Barcelone (Espagne) et Gênes (Italie). L’on relève, alors, trois traversées hebdomadaires pour Alger-Marseille, un seul départ par semaine pour Annaba-Marseille et pour Béjaïa Marseille, deux pour Oran-Marseille, un seul pour Skikda-Marseille. On note, également, deux traversées hebdomadaires au départ d’Alger en direction d’Alicante, trois à partir d’Oran et une au départ de Mostaganem vers cette même ville espagnole, ainsi qu’une traversée par semaine entre Mostaganem et Barcelone et une traversée/semaine de Skikda à Gênes. À rappeler que le ministre des Transports, M. Zaâlane, a révélé, récemment, la mise en place d'un système spécial “Haute saison” pour faciliter le transport des voyageurs de et vers l'Algérie, par voie maritime, terrestre et aérienne, dans le cadre du titre de voyage électronique. Parmi ces facilitations, il est question de l’introduction de l'informatique dans l'enregistrement des informations personnelles des voyageurs et les procédures de dédouanement depuis le domicile ou à bord, ce qui réduira le temps d'attente au niveau des guichets des centres frontaliers. Des mesures à même d’inciter les voyageurs à emprunter davantage la voie maritime.

Les navettes entre Alger et  Béjaïa, Djemila et Tamentfoust opérationnelles
Pour l’été, l’ENTMV a mis les bouchées doubles pour lancer plusieurs navettes sur des villes côtières à l’image d’Alger-Béjaïa à effectuer en 4 heures ou encore d’Alger-Jijel avec la possibilité pour les deux traversées d’une escale à Azeffoun. À cela s’ajoutent la ligne Oran- Aïn Turk, opérationnelle depuis mercredi dernier, ainsi que celles entre Alger et Tamentfoust (ex-La Pérouse) et Djemila (ex-La Madrague) et Béjaïa remises en service depuis hier. “Pour l’instant, ces lignes sont opérationnelles uniquement pour la saison estivale, mais cela nous fait une très bonne experience en tant qu’armateur ainsi qu’une opportunité pour habituer l’Algérien à recourir à ce mode de transport et profiter à la fois de la beauté de notre littoral et d’un transport sans stress”, nous a déclaré, hier, une source de l’ENTMV, précisant que la compagnie “opère avec des navires dotés de cafétéria à bord”. Une solution idoine destinée à désengorger nos villes et à soulager les automobilistes des embouteillages interminables offrant par la même occasion un plus grand confort en mode transport, dans l’attente de l’arrivée du privé qui donnera la véritable impulsion à ce type d’activité.
Le décret exécutif fixant les conditions et modalités d’exercice des activités de transport maritime urbain et de plaisance maritime à but lucratif est en vigueur depuis le 27 juillet 2016 sans rencontrer, jusqu’à présent, de véritable concrétisation sur le terrain. Les responsables du ministère des Transports ont pourtant annoncé récemment l’octroi de 13 licences d’exploitation à des privés sans donner pour autant le moindre détail.

Sources : http://www.liberte-algerie.com/actualite/rush-vers-le-transport-maritime-273120

Tiaret : 2590 enfants bénéficient de séjours en mer


Une première vague de 50 enfants, issus de familles victimes du terrorisme, a quitté, hier, Tiaret, à destination de la plage d’Ouréah (Mostaganem), sur un quota de 150 dévolus à cette frange de la société.

Globalement, ce sont près de 3000 enfants issus de familles démunies, qui sont concernés par ces colonies de vacances, objet d’une minutieuse préparation à l’échelle des autorités, notamment la DJS. Pour un nombre de colons estimé à 2590 et à répartir sur 4 sessions, 2 centres de vacances ont été retenus, à savoir le centre appartenant à la commune de Tiaret situé à Aïn El Turck (Oran), et l’autre à Mostaganem.

Le deuxième départ est prévu le 15 juillet, sachant que la session dure une dizaine de jours. En quête d’amélioration de ses prestations, la DJS a innové cette année en portant le montant du trousseau à 3000 DA. Autre nouveauté, dira le DJS, Benameur Mourad, c’est l’appel à candidatures pour le centre de colonie de vacances.

«Une approche appréciée, d’autant qu’elle devrait mettre fin aux passe-droits et à l’affairisme qui régnait et pour stopper une certaine hégémonie de par les complicités de certaines assemblées et administrations», dira le responsable du secteur en marge de son allocution devant la dernière session de l’APW. Côté encadrement, la DJS a fait le plein en dispensant une formation de qualité à 113 animateurs des 1er et 2e degrés. Evoquer l’été et les vacances, c’est parler de ce long retard pris dans la réalisation de la piscine olympique à Tiaret.

Questionné à ce sujet, le DJS a fait savoir que «bien que cet équipement soit dévolu à la direction des équipements publics, de conséquentes enveloppes ont été dégagées pour achever les travaux». On parle de 190 millions de dinars pour les équipements et les aménagements à l’habillage extérieur de cet édifice qui continue de défrayer la chronique.

Sources : http://www.elwatan.com/regions/ouest/tiaret/tiaret-2590-enfants-beneficient-de-sejours-en-mer-04-07-2017-348371_136.php

13 autorisations d’exploitation accordées au privé


"Des autorisations d'exploitations ont été accordées à des opérateurs économiques privés pour la création d'activités commerciales liées au transport de plaisance et au tourisme de la mer."

 C'est la déclaration faite à Oran par le directeur de la marine marchande et des ports auprès du ministère des Transports et des Travaux publics en marge de la cérémonie de lancement de la liaison maritime Oran à Ain El Türck. 

En effet, selon le responsable en question: " Il s’agit de développer les balades en mer, le tourisme balnéaire, les bateaux restaurants, etc.,..", il soulignera néanmoins "la nécessité d’aller vers le développement de ce secteur à travers l’acquisition de bateaux de plaisance et la création de Marina, et réglementer tous types de sport lié à cette même activité." En tout état de cause, l'on saura qu'El Bahia se taille la part du lion avec 8 autorisations d'exploitation, Alger avec 3 et enfin Annaba 2.

Oran, Alger et Annaba, situés toutes dans des écrins naturels éblouissants ont toutes leur histoire et leur caractère propre et peuvent constituer des destinations bord de mer incontestables, à l'instar des autres grandes destinations touristiques du pourtour méditerranéen. Elles ont des caractéristiques différentes mais un point en commun. Elles sont des destinations à l'opposé du «tout balnéaire » qui a artificialisé les côtes tunisiennes, marocaines et même espagnoles qui a appauvri la faune locale, les fonds marins, tout en  accumulant les problématiques des déchets, des rejets d’eaux usées, etc. Mais surtout sans que cela ne profite au commerce local ni à l’emploi.

Les perspectives de développement laissent penser qu’en 2025, 637 millions de touristes fréquenteront la Méditerranée, dont la moitié sur les seules zones côtières.  C'est tout le défi qui attend nos trois villes côtières.

Sources : http://www.leconews.com/fr/actualites/nationale/transport/13-autorisations-d-exploitation-accordees-au-prive-07-07-2017-181230_294.php

Khnak Mayoune (Skikda) Appel pour l’ouverture de la plage Khrayef


Les riverains ont estimé qu’il était temps de réhabiliter cette plage, restée de très longues années interdite à la baignade pour des considérations sécuritaires.

Les habitants du village Laouinet, dans la commune de Khnak Mayoune, à l’ouest de Skikda, ont lancé un appel en direction des pouvoirs publics pour demander la réhabilitation du tronçon routier menant à la plage Khrayef. Une plage presque à l’état sauvage, enfouie dans un panorama de verdure luxuriante et d’immenses rochers.

Par la même occasion, ils ont estimé qu’il était de temps de réhabiliter enfin cette plage, restée de très longues années interdite à la baignade pour des considérations en relation avec l’insécurité ayant caractérisé cette immense région du massif de Collo lors de la décennie noire. «Aujourd’hui, la région revit et la sécurité y règne depuis quelques années déjà. On souhaiterait que la plage de Khrayed soit enfin ouverte à la baignade.

Elle aura certainement à représenter un plus pour les jeunes de la région», juge Mohamed, un natif de Laouinet qu’il a pourtant quittée pour aller ailleurs chercher un travail stable. Au village Laouinet, perché à plus de 900 m d’altitude, les habitants, plus de 4000 âmes, vivent exclusivement des offrandes de la terre. Les jeunes vivent ici au rythme des saisons et de la cueillette du liège, qui reste la source principale dans ces contrées.

Mais beaucoup de jeunes n’ayant aucun débouché sérieux, ont fini par se reconvertir dans la maçonnerie. Ils se sont même spécialisés dans cette fonction et passent leurs années à écumer les hameaux de la région à la recherche d’une dalle à couler ou d’un mur à élever. Quand on leur fait la remarque que la plage Khrayef accueille déjà des dizaines d’estivants venus de Constantine, de Sétif et même de Ouargla et que le fait de déclarer cette plage officiellement ouverte à la baignade n’est en fait qu’une formalité administrative, les jeunes répliquent, vite fait :

«C’est vrai que des estivants commencent déjà venir, mais nous, ce qui nous intéresse c’est qu’une fois déclarée ouverte à la baignade, cette plage aura à bénéficier de plusieurs aménagements comme l’ensemble des autres plages de la wilaya.» Par aménagement, les habitants de Laouinet entendent surtout la réhabilitation du tronçon routier menant à cette plage.

Long de plus de 5 km, ce tronçon en pente n’est en fait qu’un semblant de piste à peine carrossable. On l’emprunte à partir d’une bifurcation située entre le village Laouinet et la commune de Oued Zhour. Les jeunes de Laouinet jugent que la réhabilitation de cette route aura à booster le nombre d’estivants et aussi à faciliter aux agriculteurs dont les terres longent cette route montagnarde de procéder au transport de leurs récoltes dans de meilleures conditions. «Des habitants ont fait des efforts énormes dans l’arboriculture et aujourd’hui, ils éprouvent souvent d’énormes difficultés dans le transport de leurs prunes et olives», concluent les jeunes, en espérant que leur quête trouve un écho auprès des responsables concernés.

Sources : http://www.elwatan.com/regions/est/skikda/appel-pour-l-ouverture-de-la-plage-khrayef-06-07-2017-348527_128.php

Exploitation des campings : Les instructions de Bedoui bafouées


Lors de sa dernière visite d’inspection dans la wilaya de Tipasa, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire (Miclat), Nouredine Bedoui, avait été très clair dans ses instructions, notamment en matière de création de richesse et d’emploi, d’une part, et, d’autre part, sur le volet de l’exploitation rigoureuse et transparente des patrimoines communaux, en mettant à niveau les coûts de location. «Les campings qui sont les biens de votre APC doivent d’abord payer leurs dettes, la location et les impôts, vous devez appliquer la réglementation ; d’ailleurs je pense qu’ils sont fermés», a déclaré le ministre de l’Intérieur à l’adresse du président de l’APC de Tipasa.

«Vous devez mettre en adjudication vos campings dans les plus brefs délais, car nous sommes déjà en pleine saison estivale», explique le membre du gouvernement. Et d’avertir : «Sachez que l’Etat ‘‘beylik’’  c’est terminé, la commune de Tipasa dispose de beaucoup de potentialités productrices de richesse. Commencez les démarches pour mettre en adjudication ces campings, autrement je vais sévir et les têtes vont tomber.»

Nouredine Bedoui ignore visiblement que la wilaya de Tipasa a toujours été gérée localement par les règles de «la loi de la jungle» en raison des solides complicités qui lient les gestionnaires des affaires publiques locales et une caste d’individus qui, tels des piranhas, s’accaparent de tout ce qui existe, et ce, dans l’impunité la plus totale. Lors du passage de Nouredine Bedoui à Chenoua, les exploitants des campings avaient fermé les portails et leur réouverture n’a eu lieu qu’après le départ du ministre. Le scandale avait eu lieu dans la salle de délibération au siège de l’APC de Tipasa le 2 juillet.

Enigme

L’atmosphère était très tendue et le comportement «indigne» des représentants locaux de l’Etat suscite des interrogations, selon un membre de la commission. La sûreté de wilaya était représentée au sein de cette commission. Les mises à jour, comme le stipule le cahier des charges, avaient été ignorées par la commission. Enigme ! Pourtant, les campings continuent à fonctionner et à encaisser de l’argent auprès de leurs clients sans rien payer à l’Etat depuis le 31 décembre 2015 à ce jour, date de l’expiration du bail de location.

Les nouveaux adjudicataires venus participer sont demeurés ébahis par l’ambiance qui régnait en ce 2 juillet, mais surtout par les propos tenus dès l’entame de la réunion. Ils avaient saisi le wali de Tipasa. «Ecoutez, vous aurez des difficultés à récupérer les clés des campings», en s’adressant aux nouveaux adjudicataires qui avaient manifesté leur intérêt à l’adjudication. La violence des mots et les manœuvres de coulisses ont mis en échec l’adjudication. La décision de reporter l’adjudication a été prise.

Contacté par nos soins, le président de l’APC de Tipasa a déclaré : «Normalement, dimanche prochain aura lieu l’adjudication, je vous raconterai après ce qui se passe, la situation est trop confuse.» Le wali de Tipasa, Moussa Ghellaï, semble avoir du mal à faire concrétiser les instructions par des responsables locaux en fin de mandat. «La Principauté» de Tipasa est «allergique» à une gestion transparente conformément aux lois, les responsables ont trouvé leurs comptes durant leur passage. Etrange !

Anarchie et manque d’hygiène dans les plages oranaises : Photo ; Amar Adjili


Les plages des communes balnéaires de Aïn Turk, Bousfer et El Ançor souffrent d’un grave problème de salubrité et une anarchie dans la gestion, en raison du diktat des plagistes et des comportements des estivants.

C’est du moins le constat de plusieurs citoyens qui font remarquer que l’ajournement de la concession des plages cette année n’a pas empêché certains opportunistes d’occuper les plages avec des tables et des chaises, obligeant les juilletistes à se confiner dans des espaces réduits s’ils ne font pas appel à leurs services. «Je suis allée à la Grande Plage, à Cap Falcon et ailleurs, partout il y a des tables et des chaises installés. La concession a toujours lieu, malgré l’annulation dont on nous a parlé», déclare Wahiba, étudiante en comptabilité.

Selon Réda, jeune infirmier à Oran, «il n’y a pas de concession cette année. Mais dans des plages comme celle de Coralès, les habitants ou ceux qui détiennent des cabanons profitent en exposant des tables et des chaises à 800 ou 1000 DA. Ils ont fini par squatter les espaces et segmenter la plage». Cette situation n’est pas unique, puisque toutes les plages de Aïn Turk souffrent du même problème.

Pis encore, dans la seule grande et spacieuse plage d’Oran, Les Andalouses, pareilles pratiques ont lieu et les citoyens dénoncent avec regret cet état de fait. Raja déclare : «Ces plagistes occupent les trois ou quatre premières rangées de la plage, obligeant les gens à aller derrière. On ne peut plus profiter du paysage. Je ne sais pas comment cela se passe, mais la concession est toujours là.»

Notre interlocutrice attire l’attention sur un autre problème, celui de la salubrité. «Je ne sais pas si vous avez vu les photos sur les réseaux sociaux, mais ce qui se passe est scandaleux. Les estivants se lèvent et quittent la plage sans prendre la peine de ramasser leurs déchets. Pendant le Ramadhan, les gens déjeunaient au bord de la mer et laissaient les ordures sur place. A présent, ça n’a pas changé. Nous sommes allés une fois aux Andalouses. Et rien que pour nettoyer notre espace avant de nous installer, on a rempli quatre grands sacs de déchets.

Ce comportement est inacceptable et des mesures doivent être prises. Il ne suffit plus de sensibiliser les gens. Il est temps de sanctionner avec des amendes au moins. Cette situation a trop duré», déclare-t-elle. En tout état de cause, le manque de civisme et l’opportunisme continuent de farder le décor sur les plages d’Oran, même si leur beauté paradisiaque tente de résister à l’incivisme et aux agressions contre l’environnement.

Sources ; http://www.elwatan.com/actualite/anarchie-et-manque-d-hygiene-dans-les-plages-oranaises-07-07-2017-348594_109.php

Annaba : La plage La Caroube transformée en parking clandestin pour plaisanciers


Les estivants de la wilaya de Annaba sont en colère contre les garde-côtes. Les nombreux plaisanciers et autres Jet-Skis ont transformé la célèbre plage familiale La Caroube en port de plaisance clandestin.

Sous les regards des garde-côtes, un plan d’eau de plusieurs centaines de mètres carrés a été squatté par des «corsaires» pour être transformé en «parking». Pis, les rejets de carburant de ces engins nautiques ont formé une couche de gasoil sur la surface de la mer, annonçant une catastrophe écologique latente, avons-nous constaté sur place. «Comment tolère-t-on une situation anarchique qui génère une atteinte à l’environnement maritime ?» s’interrogent les habitués de cette paisible plage, très convoitée par les familles de Annaba.

Renseignements pris, les garde-côtes dont le territoire de compétence est maritime admettent indirectement ce commerce illicite. «Excepté une ou deux opérations de démonstration de force par saison estivale, les garde-côtes de Annaba se limitent à lutter contre l’émigration clandestine. Même dans ce domaine, ils ne sont pas très efficaces puisque plusieurs embarcations arrivent toujours à s’échapper entre leurs mailles, pas plus dans la protection contre la pêche illicite du corail», s’insurgent plusieurs estivants de Annaba, rencontrés sur cette plage populaire.

En effet, en octobre 2016, 16 kilogrammes de corail royal, 15 embarcations artisanales neuves, 276 bouteilles d’oxygène, 61 tenues de plongée sous-marine avec accessoires, 11 moteurs hors-bords et un important lot de matériel de topographie, dont des GPS, boussoles, sondeurs, etc. ont été saisis par la gendarmerie de Annaba.

Certes ce problème a surgi suite à l’indisponibilité de postes à quai au port de Annaba et l’absence totale d’une marina pouvant regrouper un nombre important de bateaux de plaisance, mais cela ne relève pas de la responsabilité des estivants. Ces bateaux sont importés et dédouanés avec l’aval des garde-côtes.

Mieux encore, ils y sont enregistrés et disposent de leur carte de circulation. Cependant, la plupart d’entre eux n’arrivent pas à rejoindre le plan d’eau, car le maire de Annaba, pour un souci de quiétude des estivants et la protection de l’environnement, leur a interdit l’accès par les plages. Du côté du port, les seuls plans inclinés existants sont inaccessibles puisqu’ils sont gérés par l’entreprise portuaire. Une situation qui fait actuellement les beaux jours des «parkingueurs» de la mer, sachant que la nuitée d’un petit plaisancier est facturée 2000 DA.

Sources ; http://www.elwatan.com/actualite/annaba-la-plage-la-caroube-transformee-en-parking-clandestin-pour-plaisanciers-07-07-2017-348595_109.php

CHAMPIONNATS D'AFRIQUE 2017 DE VOILE Médaille d'argent pour l'Algérie


La sélection algérienne de voile a décroché la médaille d'argent par équipes des championnats d'Afrique 2017 de la Série Optimist, organisés du 1er au 6 juillet à Alexandrie (Egypte). La médaille d'or de l'épreuve est revenue à la sélection angolaise à l'issue de la finale disputée devant son homologue des Emirats arabes unis, invités de ces joutes africaines, mais son classement n'est pas pris en compte ce qui a permis à l'Algérie de se hisser à la deuxième place et remporte l'argent. La Tunisie a décroché la médaille de bronze. Les épreuves individuelles, programmées le premier, troisième et quatrième jours de compétition, se poursuivent jusqu'à jeudi prochain. Six athlètes représentent l'Algérie dans cette compétition, à savoir: Bouhadi Walid, Oussama Bendjaoui, Dermichi Abderrahmane, Mohamed Lazreg et Maghraoui Abdelkader chez les garçons, ainsi que Boussouar Amani chez les filles. Au total, 51 athlètes, issus de 10 pays prennent part à ces championnats d'Afrique de la Série Optimist, à savoir: l'Algérie, la Tunisie, le Maroc, l'Egypte, l'Angola, le Mozambique, la Tanzanie, les Seychelles, l'Afrique du Sud et les Emirats arabes unis (invités). La compétition, organisée du 1er au 6 juillet à Alexandrie, se déroule suivant un système d'élimination entre deux équipes, et c'est la formation qui cumule le moins de points qui se qualifie au tour suivant.

Sources ; http://www.lexpressiondz.com/sports/270690-medaille-d-argent-pour-l-algerie.html

La traversée Oran/Ain El Türck tourne au fiasco


Annoncé en grande pompe pour ce 5 juillet, la traversée inaugurale de la liaison maritime entre Oran et la plage des Dunes à Cap Falcon (Ain El Türck) a tourné à un véritable fiasco.

En effet, le "Maria Dona", bateau italien affrété pour la circonstance, a rebroussé chemin, avec à son bord près de 400 passagers car incapable d'accoster à l'appontement réalisé sur la plage des Dunes. Le long appontement, dont la réalisation a coûté la bagatelle de 5,4 millions de dinars, selon certaines indiscrétions, et qui pénètre en profondeur dans la mer sur une distance de plus de 200 mètres au bout duquel se dresse un gros mât métallique, surmonté d’une balise pour faciliter l'accostage, n'est tout simplement pas adapté.

Une fois arrivé à destination, après 40 mn de navigation, le bateau ferry malgré toute la bonne volonté de son capitaine et les multiples manœuvres d'accostage, il  s'avouera finalement vaincu et rebroussera chemin avec ses passagers à bord. Il s'avérera en définitif que l'appontement en question n'est tout simplement pas adapté car ne disposant pas d'un bassin, d'une digue ou encore d'un brise-vagues pouvant protéger le bateau au moment de son accostage de la houle et des vagues qui le faisaient tanguer l'empêchant de garder sa stabilité mettant en danger la sécurité des passagers.   

Après ce flop, de nombreuses et légitimes questions se posent sérieusement. Pourquoi une telle précipitation pour un projet qui remonte déjà à trois ans ? Pourquoi tant d'incohérences dans la qualité de l’étude et l’absence de coordination entre les responsables de la réalisation de l’appontement et les responsables du port. Et enfin, est-il sérieux d'annoncer l’inauguration de la liaison maritime le jour de l'anniversaire de l'indépendance du pays sans même procéder au préalable à des essais à vide ?  Ceci étant dit, en l'état actuel des choses, la liaison maritime, mort-né, est suspendue jusqu'à ce que des solutions techniques adaptées soient apportées et pouvant permettre un accostage des navires et un embarquement et débarquement des visiteurs totalement sécurisé.

Sources ; http://www.leconews.com/fr/actualites/nationale/transport/la-traversee-oran-ain-el-turck-tourne-au-fiasco-06-07-2017-181211_294.php

Transport maritime urbain/ Appréhensions autour d’une ouverture au privé


Pour développer le transport maritime urbain, les autorités ont accordé 13 licences d’exploitation à des opérateurs privés. L’annonce a été faite par Mohamed Benboushaki, directeur des Ports et de la marine marchande au ministère des Transports et des Travaux Publics. Le responsable s’est exprimé, mercredi, lors de l’inauguration de la navette maritime Oran-Ain Turck.

Ces autorisations, qui concernent Oran (huit), Alger (trois) et Annaba (deux), portent sur le transport de voyageurs, la restauration en mer ou à quai et d’autres activités de plaisance. Les autorisations ont été délivrées par une commission spécialisée mise en place au ministère des Transports.

La ligne maritime Oran-Ain Turck, créée dans ce cadre, facture le trajet à 250 DA. Un prix relativement correct pour la saison estivale.

Sauf que cette politique peut avoir des limites. Les autorités ont ouvert, il y a quelques années, une navette maritime entre Alger et le Port de la Madrague, à Ain-Benian. Au bout de quelques jours, l’anarchie a pris place. L’opération a dûe être interrompue.

L’autre revers de la médaille est le risque de voir ces opérateurs privés imposer leur loi. C’est le cas des transporteurs terrestres privés qui agissent en toute impunité et n’hésitent pas à paralyser des villes dès que l’Etat tente d’imposer son autorité.

Or, dans toutes les grandes villes du monde –y compris dans les pays les plus libéraux- le transport est toujours assuré par une société publique qui, en cas de besoin, peut affréter des bateaux (ou des bus) chez des opérateurs privés. Même la ville de New-York n’échappe pas à la règle.

Sources : http://www.algerie-focus.com/2017/07/transport-maritime-urbain-apprehensions-autour-dune-ouverture-prive/

Plages surveillées : Changement des horaires


Les horaires de surveillance des plages et de baignade seront dorénavant fixés de 8h jusqu’à 20h, en raison du nombre important de personnes sauvées de noyade, ainsi que celui des personnes décédées en dehors des horaires de surveillance, a indiqué mardi un communiqué de la Protection civile.

Les citoyens sont par conséquent avertis qu’un dispositif de sécurité et de prévention est mis en place, comprenant notamment l’interdiction de fréquenter les plages non autorisées à la baignade et le respect des consignes de prévention émises par les éléments de la Protection civile. Il est également recommandé de ne pas dépasser la zone autorisée à la baignade et de surveiller les enfants, particulièrement ceux en bas âge en possession de jouets et engins nautiques.

Enfin, les services de prévention de la Protection civile appellent les citoyens à éviter de se baigner après un bain de soleil prolongé ou un repas copieux. Rappelons que les noyades sont malheureusement légion. Ainsi, durant la période du 29 juin au 1er juillet 2017, six personnes sont décédées noyées.

On compte 1 personne décédée, noyée en mer à la plage autorisée à la baignade (plage El Riadh, commune de Staouéli, wilaya d’Alger), 1 femme décédée, noyée en mer à la plage autorisée à la baignade (plage M’sirda, commune et daïra de Marsat Ben M’hidi, wilaya de Tlemcen), 1 adolescent décédé noyé en mer à la plage interdite à la baignade (zone rocheuse à proximité de la plage El Sabi, commune d’Echatt, daïra Ben M’hidi, wilaya d’El Tarf), 1 personne décédée noyée en mer à la plage autorisée à la baignade (plage El Nouras, commune et daïra de Boumerdès), 1 adolescent décédé noyé en mer à la plage autorisée à la baignade (plage Sables d’or, commune de Zemmouri, wilaya de Boumerdès), 1 personne décédée noyée en mer à la plage interdite à la baignade (zone rocheuse, commune de Sidi Lakhder, wilaya de Mostaganem), 1 enfant âgé de 7 ans décédé par noyade dans une mare d’eau, au lieudit Tassala, commune et daïra de Sidi Bel Abbès.

Sources ; http://www.elwatan.com/actualite/plages-surveillees-changement-des-horaires-06-07-2017-348543_109.php

Concessions sauvages et absence de l’Etat Les plages livrées à l’anarchie


Les plages sont de nouveau des espaces que se disputent des jeunes qui se sont improvisés concessionnaires des lieux, au grand dam des estivants et tout cela sous les yeux des autorités.

Au lieu de plages propres avec les services nécessaires pour le maintien de l’hygiène et de la sécurité, les estivants découvrent des espaces délimités gérés par des individus réclamant de l’argent pour pouvoir occuper un espace sur le sable. La gestion des plages durant la saison estivale reste dominée par une anarchie indescriptible.

Le discours officiel renouvelé au début de chaque été, qui promet une meilleure organisation du créneau du tourisme estival, peine à se transformer en mesures pratiques pour répondre à la forte demande. Le mode de gestion de ces espaces qui représentent la destination unique pour une grande partie des familles algériennes n’est pas clairement défini. Le débat sur l’interdiction de concession des plages au privé et son autorisation revient chaque saison en l’absence d’une vraie politique de développement de ce type de tourisme.

L’Association de protection et orientation du consommateur et son environnement (Apoce) dénonce «l’anarchie dans la gestion de ces espaces qui est très loin des attentes de estivants». Pour cette organisation, la concession de certaines plages à des particuliers ne répond pas aux critères minimum et transforme la sortie d’une famille en mésaventure.

Au lieu de plages propres avec les services nécessaires pour le maintien de l’hygiène et de la sécurité, les estivants découvrent des espaces délimités gérés par des individus réclamant de l’argent pour pouvoir occuper un espace sur le sable. «Pour un kit, table, 2 chaises en plastique et un parasol, il faut débourser entre 1500 et 1800 DA, sans oublier que le parking coûte cette année 200 DA au niveau de la majorité des plages. Il n’y a aucune indication, ni papier sur l’identité du gérant des lieux, encore moins le numéro de l’autorisation de la concession», dénonce Mustapha Zebdi, président de cette organisation.

Ces espaces n’ont ni toilettes, ni vestiaires, ni douches. Dans les plages dotées de «ce luxe», il faut encore payer pour pouvoir y accéder. L’organisation de protection des consommateurs plaide pour la mise en place d’un cahier des charges rigoureux pour les particuliers qui prétendent à cette concession, «afin que cette activité soit uniquement entre les mains des professionnels».

L’Apoce préconise que la gestion d’une partie des plages soit concédée au privé selon un cahier des charges garantissant la qualité des services et le contrôle des prestations «de manière à ce que l’estivant ait le choix entre se diriger vers ces endroits gérés par le privé et les plages restées publiques». Aujourd’hui, dans certaines wilayas, la gestion des plages est plutôt assimilée carrément à du «banditisme», souligne l’association. «On extorque de l’argent aux estivants sans aucune offre en contrepartie.

Les pères de famille n’ont même pas le droit de planter leurs parasols sans qu’ils ne soient inquiétés par des jeunes armés de barres de fer, les sommant de payer ou de quitter les lieux», rappelle le président de l’Apoce. «Le créneau du tourisme estival doit être sérieusement étudié et cesser d’être l’otage de la mauvaise organisation de l’administration qui ne s’en souvient qu’à quelques jours de l’ouverture de la saison.»

Sources : http://www.elwatan.com/actualite/les-plages-livrees-a-l-anarchie-05-07-2017-348464_109.php?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook

Lancement de la navette maritime Oran/Ain El Türck


C'est demain, mercredi 5 juillet, que démarrera la première navette maritime de transport de voyageurs du port d'Oran vers la localité d’Ain El Türck, selon les déclarations du directeur régional de la compagnie maritime.

 Les rotations, au nombre de dix quotidiennement, s'effectueront, dans un premier temps, à bord de deux bateaux d'une capacité d'accueil de 330 passagers chacun affrétés à une compagnie italienne. Selon le même responsable, dès le mois de septembre prochain, le transport des voyageurs entre Oran et la Corniche Oranaise se fera désormais à bord de bateaux appartenant à la compagnie nationale.

La première navette prendra le départ d'Oran à 07h30 du matin pour accoster 40 mn plus tard à Cap Falcon pour un ticket de transport fixé à 250 dinars. Les rotations se feront toutes les heures jusqu'à 21h30.  Pour les responsables en charge de cette opération, le transport de 660 passagers par heure d'Oran vers Ain El Türck et vis-versa et un chalenge qui peut constituer une véritable alternative aux désagréments que subissent à chaque saison estivale les automobilistes et les visiteurs de la capitale de l'Ouest.

En effet, outre le transport dans des conditions optimum de sécurité et de confort, les voyageurs pourront aussi profiter des paysages et des panoramas à couper le souffle et de toutes les richesses touristiques qu'offre la baie d'El Bahia.   

Sources : http://www.leconews.com/fr/actualites/nationale/transport/lancement-de-la-navette-maritime-oran-ain-el-turck-04-07-2017-181199_294.php

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