VIRÉE SUR LES PLAGES DE BÉJAÏA Villégiature sur fond de nostalgie


De Sahel jusqu’à Beni Ksila, At Ksila en passant par Tazeboudjt, Boulimat, Aach Lvaz, Tala Yilef, Saket, Tighremt, Oued Dess, Cap Sigli et Aït Mendil, Larbi connaît toutes les plages et criques pour y avoir nagé, pêché et campé avec des amis du quartier.

Avec la canicule qui sévit depuis son arrivée de France, Larbi n’a qu’une envie : aller à la plage et faire découvrir la côte Ouest à sa fille de 10 ans, Fifi. Il l’a appelée ainsi en mémoire de sa grand-mère maternelle, qui décédera un mois après son départ en France pour y tenter sa chance à la fin des années 1980. De Sahel jusqu’à Beni Ksila, At Ksila, en passant par Tazeboudjt, Boulimat, Aach Lvaz, Tala Yilef, Saket, Tighremt, Oued Dess, Cap Sigli et Aït Mendil, Larbi connaît toutes les plages et criques pour y avoir nagé, pêché et campé avec des amis du quartier. Il faut dire qu’il avait fait toute la côte Ouest à pied en poussant jusqu’à Azeffoun avec son ami d’enfance, Méziane, qui va arriver, lui, du Québec dans 48 heures. Les deux compères avaient tout préparé depuis les fêtes de fin d’année où ils s’étaient retrouvés à Malaga en Espagne. Larbi, qui a des origines andalouses, a voulu faire découvrir l’Andalousie à son ami d’enfance et plus particulièrement à sa fille, qui commence à poser des questions et à s’intéresser à l’histoire de la famille ; son aïeul, cadi, juge et jurisconsulte, avait été appelé par Nacer Ibn Hamad pour y exercer cette fonction et y enseigner à l’université de Béjaïa durant son règne, le règne des Hammadites s’entend. Un souverain issu de la dynastie hammadite, qui règna sur le Maghreb central (Algérie) de 1062 à 1088. Pour Méziane, c’est aussi humer l’air méditerranéen et profiter d’un peu de soleil ; au Québec, sa ville d’adoption, le froid est glacial. Bien qu’il vienne de France, de Grenoble plus précisément, Larbi fuyait aussi le froid qui y sévissait en cette période de l’année. Leur projet : sillonner à nouveau la côte ouest de Bougie de leur enfance après avoir visité, dix jours durant, toute l’Andalousie et ses principales villes, Cordoue, la Province de Grenade mais cette fois-ci, non pas avec des sacs à dos comme ils l’avaient fait dans leur jeunesse, mais en voiture. Et avec les épouses et leurs deux enfants ; Méziane a un garçon, Jugurtha.

Un été chaud et humide
Larbi, qui doit attendre encore l’arrivée de son ami, a eu le temps de prendre la température. Il en a profité pour rendre visite à la famille et fait en sorte de ne pas être pris de court les derniers jours. Mais devant la canicule, qui sévit, accentuée par une série d’incendies, il ne sait plus quoi faire. Tout le monde semble logé à la même enseigne. Son oncle, âgé de 83 ans, lui a assuré qu’il n’avait jamais connu un été aussi chaud et aussi humide. “Prendre sa douche, ne sert strictement à rien puisque de toutes les façons, nous allons transpirer comme des b…” Le Grenoblois a décidé d’emmener sa fille aux Aiguades, histoire de lui faire découvrir la plage où il avait appris à nager avec les copains du quartier. Vers 15h30, il prend sa voiture. Mais il s’est vite rendu compte qu’il aurait fallu venir à l’aube. Sur la route des Oliviers d’où il est arrivé, le va-et-vient des voitures est incessant. Il constatera aussi qu’il n’est pas le seul émigré à prendre sa voiture, une Renault Espace. Les véhicules immatriculés en France ont été particulièrement nombreux cet été. Et on y vient de toutes les wilayas du pays quoique le gros des estivants ait choisi, semble-t-il, Jijel. En arrivant aux Aiguades, Larbi a renoncé à descendre à la plage tellement elle grouillait de monde. Impossible de se frayer une place. Ils se sont désaltérés en buvant l’eau fraîche des fontaines avant de rebrousser chemin. La mer, ce sera un autre jour.
Et en compagnie de Méziane, dira en kabyle le paternel à sa petite fille. Les deux amis d’enfance se sont fixé rendez-vous. À 8h30, le véhicule de Larbi stationne devant la maison parentale du Québécois. Ils avaient convenu d’abord de n’emmener que les enfants. Histoire de faire face à tous les imprévus. Mais ils se sont ravisés à la dernière minute. Sur la route, le trafic est des plus denses. Les véhicules légers y côtoient tout au long de la RN24 des camions de gros tonnage. “Il faut s’armer de patience les enfants ; on risque de passer un peu de temps sur la route”, dira Larbi aux occupants de l’arrière, qui avaient les yeux braqués sur leurs tablettes.

Les collines gagnées par le béton
Et à mesure qu’avance le véhicule après avoir entamé la descente après l’embranchement menant vers le village Iazouyen, le décor ne laisse pas indifférents les deux jeunes enfants ; les femmes constataient le changement à vue d’œil. Ils découvrent de très jolies montagnes même si le béton grignote sur la verdure. Mais plus le véhicule avance, plus le décor est amoché ; des montagnes et des collines sont “dénudées” de part et d’autre de la route par des explosifs, utilisés par les deux carrières d’agrégats pour venir à bout de roches résistantes. Coup de massue : une décharge publique – la fameuse décharge dite de Boulimat ­­— où sont brûlées les ordures ménagères de la ville. Et tout au long de la route, des deux côtés de la chaussée, des ordures et des bouteilles d’alcool vides. Larbi et Méziane se demandent si c’est une bonne idée d’avoir fait venir les enfants. Les adultes encaissent mieux. En arrivant aux environs de Sahel, ils tournent à droite pour descendre vers la plage de Galets. Ils ont vu pousser des maisons et des blocs de béton. En voyant les collines dégarnies, les deux “touristes” comprennent qu’une nouvelle ville est en train de naître sous leurs yeux. Ils décident d’aller à Tazeboudjt quoiqu’ils appréhendent de trouver le même décor là-bas aussi. Les constructions du versant de droite rejoignent celles de Sahel. En reprenant la RN24, ils décident d’aller directement à la plage de Boulimat.
La mer est belle, d’un bleu, qui tranche avec la côte Est. En face, apparaît l’Île aux Pisans. Ils s’arrêtent pour la contempler et la photographier. Larbi a assuré aux enfants que lorsqu’il était adolescent il avait réussi, avec ses camarades du quartier, à l’atteindre à la nage. Mais le retour ils l’ont fait en barque, confiera-t-il. “Les deux hommes à bord nous ont épargné de faire le retour à la nage. Il faut dire que nous étions exténués.” En descendant jusqu’à la plage, Méziane, qui n’est pas revenu au pays depuis 25 ans, n’en croyait pas ses yeux. Le béton est partout. La plage a été réduite à sa plus simple expression. Ils décident de poursuivre leur périple. Et de faire une halte à Saket. Ils passent par Lâch Lvaz et Tala Yilef. Les touristes découvrent le nouveau port de pêche. “On s’y arrêtera au retour, a promis Larbi aux enfants. Cela vaut le détour.” Après s’être arrêtés à Saket pour prendre des rafraîchissements, ils ont décidé de rejoindre Tighremt. Sur place, ils décideront dans quelle plage ils iront se baigner.

Quelques havres de paix
Mais aussi bien à Tighremt qu’à Timridjine – un peu plus loin — les plages sont noires de monde. “C’est le week-end, forcément il y a plus de monde”, dira Larbi. Finalement, c’est à Oued Dess que les six vacanciers ont planté leurs deux parasols. Ils ont hésité à s’arrêter un peu avant à la plage de Tardemt. Sur place, plusieurs familles sont essaimées sur la grande plage. C’est après plus de deux heures de route, ponctuées par des arrêts, que les quatre touristes piqueront une tête. Les enfants sont aux anges. La beauté du site. Hormis les baraques en bois où on y vend un peu de tout l’endroit est plus ou moins épargné par le béton. Mais jusqu’à quand ? Sur les hauteurs, on voit le village de Souk el-Djemaa. Larbi a promis de les emmener un autre jour. Et de visiter, dans la foulée, Cap Sigli, Aït-Mendil, At Ksila jusqu’à Azeffoun en passant par Aït-Chaffaa, Oulkhou où est enterré le journaliste Tahar Djaout. Occasion pour les deux amis de raconter à leur progéniture leur “expédition” à la fin des années 1980 lorsqu’ils avaient fait, à pied, toute la côte ouest jusqu’à la plage des Caroubiers à Azeffoun. “On avait des sacs à dos. La première nuit, on l’a passée ici même, à Oued Dess. On avait trouvé des copains, qui campaient. On a passé la soirée avec eux ; ils nous avaient invités à dîner. Le lendemain, vers 7 heures, nous avons repris notre marche. Lorsqu’il faisait chaud, nous nous arrêtions ; nous allions nager et en fin d’après-midi, nous poursuivions notre marche. Notre deuxième nuit, nous l’avons passée à Beni Ksila. Nous avons eu de la chance car nous avons rencontré des connaissances qui ont mis à notre disposition une tente. Nous étions leurs hôtes de la soirée.” À entendre leurs parents, les enfants considéraient leurs parents comme des stars avant d’émigrer tellement ils semblaient connaître de gens dans ce qui était alors un no man’s land. “Non pas du tout”, a rétorqué Méziane. “Nous avons eu de la chance de trouver des amis et des connaissances durant nos premières escales. À Aït-Chaffaâ, nous ne connaissions personne. Mais le soir, nous nous sommes mêlés aux campeurs ; nous avons dîné avec eux. Nous avons pris des photos. Idem au Petit Paradis, une jolie plage à découvrir. En ce temps-là, il y avait l’esprit de partage.” Et Larbi d’ajouter : “Nous nous étions fait des amis à Azeffoun. Nous avons eu droit aussi à une tente d’autant que ce jour-là, il y a eu un orage.”

Sources ; http://www.liberte-algerie.com/actualite/villegiature-sur-fond-de-nostalgie-276073

Le corps d’un jeune de 23 ans repêché à Azeffoun (Tizi Ouzou)


Le corps d’un jeune âgé de 23 ans, disparu en mer depuis lundi dernier à Azeffoun (60 kilomètres à l’est de Tizi Ouzou), a été repêché hier par les plongeurs de la Protection civile. La victime est originaire de la commune de Souamaâ, à une trentaine de kilomètres à l’est de Tizi Ouzou. Les recherches engagées par les services de la Protection civile, avec notamment l’intervention des plongeurs de l’unité marine de Tigzirt, ont permis de retrouver le corps de la victime hier vers 9h45. La dépouille a été évacuée à l’hôpital d’Azeffoun, souligne un communiqué des pompiers. Il s’agit de la deuxième victime noyée en mer dans la wilaya de Tizi Ouzou depuis le début de la saison estivale. Un homme de 38 ans s’était noyé le 15 juillet dernier à la plage non autorisée à la baignade de Tala N’Tikit dans la commune d’Aït Chafaâ, à 70 kilomètres à l’est du chef-lieu de wilaya.  

Sources : http://www.elwatan.com/actualite/le-corps-d-un-jeune-de-23-ans-repeche-a-azeffoun-tizi-ouzou-24-08-2017-351484_109.php

ALORS QUE L’ON A ENREGISTRÉ UN AUTRE CAS DE NOYADE À MAKOUDA La Protection civile n’a toujours pas retrouvé le corps d’un noyé à Azeffoun


Après la noyade d’un jeune citoyen survenue, avant-hier vers 15 h à la plage du Caroubier à Azeffoun, des plongeurs de l’unité marine de la Protection civile basée à Tigzirt se sont aussitôt rendus sur les lieux du drame mais toutes les recherches effectuées durant ces deux derniers jours n’ont pas permis de retrouver le corps de la victime et jusqu’à hier soir, les recherches étaient toujours en cours pour tenter de retrouver le cadavre de la malheureuse victime. Par ailleurs, l’on a enregistré un autre cas de noyade hier dans un retenue collinaire située dans la commune de Makouda où le corps inanimé d’un jeune citoyen de la région a été repêché par les plongeurs de la Protection civile de l’unité de Tizi Ouzou.

Sources : http://www.liberte-algerie.com/actualite/la-protection-civile-na-toujours-pas-retrouve-le-corps-dun-noye-a-azeffoun-275992

Corniche jijelienne Le grand phare, une destination… phare


Réputé par son sable fin et rougeâtre, le grand phare, à Jijel, est l’une des destinations …phares des estivants. A quelques kilomètres à l’ouest de la ville, Ras Al Afia est un édifice surmonté d’un phare que tout usager de la RN43 peut admirer tout au long d’un long parcours en direction d’El Aouana.

Sa légendaire réputation a fait de lui une plage à part. Très fréquentée pour la qualité de son sable, elle garde une certaine notoriété acquise de son cadre fascinant et de la position qu’elle occupe à proximité de la grande agglomération de Jijel.

Au pic de l’affluence du plein été, c’est le grand rush sur cette portion d’un littoral qui s’étend pourtant sur 120 kilomètres de côte.  Le moindre espace est disputé par des estivants qui mettent pied dans cette plage à la recherche d’une fraîcheur qu’on ne trouve nulle par ailleurs que sous le ciel limpide du grand phare. Ses adeptes sont principalement des familles natives de la région, qui sont de retour à Jijel pour leurs vacances d’été.

«Elles connaissent bien la plage qui les fascine toujours», assurent des initiés aux secrets du grand phare. Assainie des squatteurs qui ont longtemps usé et abusé de leur autorité sur les baigneurs par leur arrogante occupation de ses espaces et de son parking, la plage du grand phare a renoué avec son panorama naturel. Si un certain ordre est observé sur sa zone de baignade, débarrassée de ces pratiques sous l’œil vigilant de gendarmes postés à son entrée, certains comportements nuisent à ce décor bien planté de l’effervescence estivale. «On voit que l’Etat a rétabli l’ordre, mais c’est ce comportement qui rend désagréable le séjour des autres sur cette plage», déplore un habitué des lieux. Notre interlocuteur fait allusion à ces baigneurs qui s’installent en famille sur la plage en prenant soin de mettre autour de leurs parasols des draps cachant totalement la vue aux autres.

Bref, de véritables tentes sont ainsi dressées sur place par ce dispositif. «Les retardataires qui arrivent après la matinée risquent, non seulement de ne pas trouver de place, mais de ne pas voir la mer, car tout est caché devant eux», se désole-t-il. En effet, sur la zone de baignade, ce décor est bien visible. Et quoi de plus inédit que ces draps accrochés à des parasols et enfouis sous le sable, qui rendent impossible toute tentative de jeter un regard en direction d’une mer, pourtant à portée de la main. Il reste que sur la plage, l’ambiance est à son paroxysme. Et vous pouvez même savourer des pizzas, des beignets sucrés ou siroter un thé que des vendeurs vous servent sur place. Et c’est ainsi que dans cette ambiance, certes ternie par certaines pratiques encore plus déplorables, que le grand phare garde intacte son effervescence des plus colorées. Il fait partie intégrante de ces plages mythiques et adulées, tout au long d’une corniche où il y a encore des rivages féeriques à découvrir.

Sources : http://www.elwatan.com/hebdo/magazine/le-grand-phare-une-destination-phare-19-08-2017-351179_265.php



Les plages polluées, un phénomène récurrent en dépit des mesures prises


ALGER-  La pollution des plages est devenue un phénomène récurrent. En dépit des mesures prises par les pouvoirs publics visant la protection de l'environnement y compris les plages, le phénomène de pollution persiste et certaines plages deviennent un véritable dépotoir pour les déchets, ordures et eaux usées qui défigurent l'image des plages autorisées à la baignade, accueillant chaque année un grand nombre d'estivants.

Le directeur du Tourisme et de l'Artisanat de la wilaya d'Alger, Noureddine Mansour, considère "qu'il est temps de passer à la répression à l'encontre des pollueurs des plages, notamment les industriels en leur imposant des amendes". 

"Il faut durcir les sanctions. C'est la meilleure solution pour garantir l'application de la loi et préserver les plages" a-t-il estimé.

Evoquant la gestion des plages au niveau de la wilaya d'Alger, M. Mansour a fait savoir qu'il existe un total de 87 plages dont 65 sont autorisées à la baignade. "Pour dire qu'une telle plage est autorisée à la baignade, elle doit  répondre d'abord aux normes et conditions requises à savoir l'accès à la plage, le parking, les sanitaires, restauration et d'autres équipements dont les tables, chaises et parasols", a-t-il  indiqué. Et d'ajouter : "L'eau de la plage doit être obligatoirement contrôlée par des agents spécialisés qui procèdent à des prélèvements".

M. Mansour a indiqué par ailleurs qu'il y'a deux entreprises relevant de la wilaya d'Alger s'occupant depuis deux ans de la gestion et le suivi des plages en l'occurrence  l'Office des parcs et des loisirs de la wilaya d'Alger (OPLA), qui a mobilisé 800 agents dont 450 permanents et 350 saisonniers et la Régie foncière de la ville d'Alger (RFVA).

"Des efforts sont en train d'être accomplies pour la bonne gestion de nos plages. Ce qui reste à faire c'est de changer les comportements et sensibiliser davantage les citoyens sur la nécessité de protéger nos plages" a-t-il  préconisé.

Il a expliqué en outre, que des avancées ont été réalisées durant les trois dernières années pour la gestion des plages particulièrement en matière de lutte contre leur exploitation anarchique et l'amélioration des prestations de services. "L'objectif est d'assurer davantage la sécurité et le confort au niveau des plages. Nous œuvrons à l'amélioration des conditions d'accueil et de séjour des estivants "a-t-il noté. 

S'agissant de la concession des plages, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales l'interdit strictement. Une instruction stipule clairement que l'accès aux plages autorisées à la baignade est "libre et gratuit". "Ce principe ne doit en aucun cas être remis en cause, sous quelle que forme que ce soit".

Le ministère rassure qu'aucune mention plage privée ne sera tolérée, relevant que les panneaux affichant cette restriction seront retirés, "nonobstant les poursuites légales prévues par la législation en vigueur".

De plus, les plages autorisées à la baignade doivent obligatoirement disposer d'une ou de plusieurs aires de stationnement, aménagées conformément aux normes requises, stipule la circulaire, ajoutant que le parking sera gardé et surveillé par des jeunes, recrutés soit par la commune, ou par la direction de l'action sociale, qui doit privilégier les handicapés de la localité concernée.

Concernant l'entretien des plages, celui-ci doit être au quotidien, consistant à enlever tout type de déchets et autres matières nuisibles au bon usage de la plage, pouvant constituer un danger pour les baigneurs.

Pour sa part, le directeur d'exploitation et d'assainissement de la station d'épuration de Baraki, Redha Boudab a indiqué que la protection des plages contre la pollution est l'affaire de tous. "La protection des plages et de l'environnement ne se limite pas à des secteurs précis. Nous sommes tous concernés par cette problématique." a-t-il dit.

Selon lui, les rejets industriels sont la  principale cause de la pollution des plages, d'où la nécessité de prendre des mesures dissuasives contres les entreprises qui rejettent leurs déchets dans les oueds et plages, s'avère plus que nécessaire.

M. Boudab a indiqué par ailleurs qu'au niveau de la station d'épuration de Beraki un travail d'équipe se fait quotidiennement afin d'assurer un bon traitement des eaux usées et pour éviter ainsi qu'elles soient déversées dans les oueds et plages. "On veille à ce que le traitement des eaux usées  soit assuré de manière régulière. Nous consentons beaucoup efforts pour le suivi et le traitement des eaux, mais parfois les choses nous échappent car on ne peut pas tout contrôler" a t-il dit, préconisant d'autre part, d'appliquer "la loi sur les pollueurs payeurs". 

Une part de responsabilité incombe aux citoyens

 Une grande responsabilité incombe aux citoyens qui sont parfois négligents envers la protection des plages. Certains estivants rencontrés au niveau de la plage Djemila de Baînem ont exprimé leur grand mécontentement de constater la dégradation du volet propreté au niveau de certaines plages de la capitale.

" Le développement social est tributaire d’une prise de conscience générale, mais aussi du comportement et de la bonne conduite de tout un chacun. Je suis déçu de constater la dégradation de nos belles plages. Il faut changer les comportements et durcir les sanctions contre les pollueurs. Il est temps d'imposer la loi", a estimé  Lydia une mère de famille.

"Samedi dernier j'ai emmené ma femme et mes enfants à la plage. Un père de famille accompagné de ses enfants étaient assis prés de nous. Croyez moi qu'il a jeté les résidus du pastèque dans la mer et quand je lui ai  fait la remarque il m'a répondu qu'il est libre de faire ce qu'il veut. Il a même crié sur moi " nous confie Ahmed.

Un autre estivant a exprimé à l'APS sa grande déception vis a vis de la dégradation de la propreté  des plages et notamment le comportement de certains qui contribue amplement à la pollution de ces dernières. "Les campagnes de sensibilisation sur la protection des plages n'ont pas apporté leur fruits. Il est donc primordial de passer à la répression pour sauver nos belles plages" a t-il préconisé.

Le risque des plages polluées sur la santé publique

Pr, Ammar Khoudja , dermatologue et chef de service dermatologie au CHU Mustapha Pacha affirme que les eaux de mer polluées peuvent être à l'origine d'irruptions allergiques qui se manifestent sous forme de rougeurs sur le corps. Elles peuvent provoquer également  des maladies infectieuses et cutanées qui nécessitent une prise en charge médicale urgente. Selon M. Khouja l'eau de la mer polluée est également vecteur de maladies virales.

M. Khouja pointe du doigt le manque des stations d'épurations pour le traitement  des eaux usées. Il  recommande aussi aux baigneurs de prendre certaines précautions d'hygiène notamment en ce qui concerne la nourriture qui représente parfois une menace pour la santé en cas de non respect des règles de conditionnement et d'éviter surtout de fréquenter les plages qui ne sont pas autorisées à la baignade.

A rappeler que la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a installé dix postes de police à travers différentes plages de la capitale pour veiller à la sécurité des estivants.

Quelque 5.000 gendarmes ont été mobilisés pour sécuriser 33 plages de la wilaya d'Alger dans le cadre du plan spécial tracé par le groupement territorial de la Gendarmerie nationale à l'occasion de la saison estivale 2017.

Ainsi des brigades fixes et mobiles de la gendarmerie nationale confortées par des brigades cynotechniques ont été mises en place au niveau de ces lieux et des espaces qui connaissent une grande affluence des citoyens. 

Elles veillent également à l'application rigoureuse de la règlementation concernant l'utilisation des bateaux voiliers ou à moteur, interdits désormais de s'approcher des lieux de baignade.

Sources : http://www.aps.dz/algerie/61673-les-plages-polluees-un-phenomene-recurrent-en-depit-des-mesures-prises-pour-la-protection-de-l-environnement

NAUFRAGE D'UN BATEAU DE TOURISME EN TUNISIE 115 personnes secourues dont 20 Algériens


Les unités de la garde maritime tunisienne ont  évacué 115 touristes après le naufrage jeudi de leur navire près de l’île de Kuriat (nord-est) à cause du mauvais temps, a rapporté hier l'agence tunisienne TAP. Vingt Algériens, six Français, deux Italiens figurent parmi les passagers qui étaient à bord de ce bateau de tourisme, selon le chef de la brigade des gardes-côtes à Monastir, Wissem Neffati, cité par la TAP. Les passagers ont été évacués vers les ports de pêche maritime de Sayada et de plaisance Marina Monastir, précise-t-on de même source.

Sources : http://www.liberte-algerie.com/actualite/115-personnes-secourues-dont-20-algeriens-275365

Mostaganem : Quatre marins pêcheurs secourus par une unité des garde-côtes


Une unité des garde-côtes a réussi, vendredi, à porter secours à quatre marins pêcheurs à bord d’une embarcation en naufrage, lors d’une opération de recherche et sauvetage à deux milles au nord de Cap Willis, à Mostaganem, indiquait, hier, un communiqué du ministère de la Défense nationale, précisant que les naufragés ont été évacués vers le port de Mostaganem.

«Suite à un appel de détresse, une unité des garde-côtes a réussi, le 11 août 2017, à porter secours à quatre marins pêcheurs à bord d’une embarcation en naufrage, et ce, lors d’une opération de recherche et sauvetage à 2 milles au nord de Cap Willis, à Mostaganem /2e RM. Les naufragés ont été évacués vers le port de Mostaganem», note la même source.

Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, deux détachements de l’Armée nationale populaire, en coordination avec les Douanes algériennes, «ont intercepté à Oran (2e RM) quatre narcotrafiquants en possession de 39 kilogrammes de kif traité». Par ailleurs, des détachements de l’ANP ont arrêté à In Guezzam, Bordj Badji Mokhtar et Tamanrasset (6e RM) «treize contrebandiers et saisi cinq détecteurs de métaux, trois groupes électrogènes, trois marteaux piqueurs, 245 grammes de métal jaune et un téléphone   satellitaire», ajoute le communiqué.

Sources : http://www.elwatan.com/regions/ouest/mostaganem/mostaganem-quatre-marins-pecheurs-secourus-par-une-unite-des-garde-cotes-13-08-2017-350844_141.php

Le navire-école "Soummam 937" accoste au port d'Alger (MDN)


ALGER - Le navire-école "Soummam", numéro de bord 937 a accosté mercredi au port d'Alger et ce, après avoir effectué la campagne d'instruction "Eté 2017" durant  la période allant  du 01 juillet au 08 Août 2017, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale.

A cette occasion, le Chef d’Etat-Major des Forces navales, le Général-Major Benmadah Mahfoud a supervisé l’inspection du bateau, où il a inspecté les carrés des élèves, l'équipage et les différentes composantes du navire", ajoute la même source.

"Cette campagne d'instruction "Eté 2017" qui a duré 38 jours, dont 23 jours de navigation et 15 jours d'escales au niveau des ports étrangers, a permis  aux 116 élèves officiers de carrière de compléter leur cursus de formation en appliquant les connaissances théoriques acquises à l’Ecole supérieure navale, et d’évaluer leur adaptation aux conditions météorologiques réelles et connaître les conditions de vie à bord et aussi de maitriser les différents types d’armements  et instruments installés sur le navire", conclut le communiqué du MDN.

Sources : http://www.aps.dz/algerie/61582-le-navire-ecole-soummam-937-accoste-au-port-d-alger-mdn

Bateau de promenade à Stora (Skikda) Voir Srigina et y revenir



Devant le vide sidéral qui continue de caractériser les journées et les soirées estivales de l’antique Rusicade, de belles initiatives se font, ici et là, pour apporter un peu d’animation à une population en manque de loisirs.

A près les virées maritimes proposées par de jeunes propriétaires de petites embarcations, Stora vient tout juste de se doter d’un bateau aménagé pour des promenades de groupes pouvant transporter une soixantaine de personnes.

Nouvellement acquis par un investisseur local et fin connaisseur des choses de la mer, le bateau aménagé, commence déjà à représenter une curiosité pour les centaines de familles, qui, chaque après-midi, arpentent la Marina de Stora.

Généralement, c’est à partir de 15h que commence le carrousel joyeux. Sur le quai où accoste le bateau, l’équipage composé d’un raïs et de quatre marins pêcheurs ne fait pas dans le tintamarre publicitaire moderne. Ici on préfère encore faire appel à la solidarité des marins du port de pêche de Stora et on trouve souvent de jeunes marins volontaires qui acceptent d’aller se confondre avec la foule et d’inviter les familles à venir faire une balade maritime.

A la criée même, avant que le raïs ne lance sa sirène annonçant l’imminent appareillage. Disposant d’une puissance de 2X (fois) 258 chevaux, le bateau assure, grâce à son aménagement, une soixantaine de places assises, dont la majorité occupe le pont.

Pour ceux ayant le pied marin, une sorte de banquette est proposée à la proue de l’embarcation. Pour rassurer et assurer la sécurité des passagers, et même si la balade reste sans risque, l’obligation est tout de même faite à chacun de porter le gilet de sauvetage mis à sa disposition.   

La balade débute aux sons d’une musique entraînante à partir de la Marina de Stora en longeant sa darse avant de contourner sa jetée et s’offrir enfin la grande bleu.Direction l’île Srigina, à l’est de Stora.

Durant le parcours d’une trentaine de minutes en aller-retour, les passagers auront à admirer toute la façade maritime allant du phare de l’îlot des Singes jusqu’à la mythique Srigina. Une véritable féerie portée par une brise marine toujours fraîche.Et le prix de la balade, diriez-vous ? Le prix des places est de 500 DA, mais seuls les adultes payent, les enfants bénéficient d’une gratuité totale.

Même nouvellement lancée, cette offre de balade commence déjà à attirer son monde et à fidéliser une clientèle en manque de distractions. Elle s’incruste également comme un plus dans la vie estivale, qui, chaque après-midi, se joue à Stora, loin du programme insipide des officiels et qui demeure sans âme et sans imagination.

Sources : http://www.elwatan.com/regions/est/skikda/voir-srigina-et-y-revenir-10-08-2017-350704_128.php

Tipasa. Balade en mer La bureaucratie prend le large


Nombreux sont les opérateurs algériens qui souhaitent intervenir dans ce créneau. Malheureusement, la bureaucratie en Algérie a de bonnes années devant elle pour «dévorer» toutes les idées qui vont dans le sens du développement.

A Tipasa, pour ne citer que cet exemple, les jeunes utilisent leurs petites embarcations destinées initialement à la pêche, proposent aux familles des balades en mer selon une tarification différente. L’activité en elle-même existe, mais elle n’intéresse pas les responsables locaux, bien qu’elle soit inscrite dans le développement du tourisme. L’engouement y est, notamment quand la mer est calme.

«La balade en mer» pratiquée par ces jeunes demeure au stade de l’archaïsme, caractérisée par l’absence de sécurité et l’anarchie. Les familles clientes ne font même pas attention. L’essentiel pour elles est de s’évader pour quelques minutes au large de Tipasa et faire des découvertes. Un autre investisseur qui avait sollicité tous les responsables algériens, y compris le président de la République, pour que son projet relatif à la balade en mer puisse se concrétiser et voie enfin le jour, constate avec impuissance toutes les entraves dressées contre son dossier d’investissement.

Ils rament

«J’ai tout fait pour respecter l’esprit et les textes de la loi qui règlementent l’activité
«balade en mer», écrit-il avec amertume. Il veut acquérir un bateau de plaisance d’une vingtaine de places. En dépit de son apport financier personnel de 30%, l’opérateur algérien n’arrive toujours pas à bénéficier d’un crédit auprès des banques algériennes.

«Activité nouvelle», tel est le prétexte avancé par les organismes financiers pour justifier le rejet du dossier. Autre difficulté : l’investisseur est en possession d’un agrément pour exercer l’activité de «balade en mer» (plaisance, ndlr) sur un itinéraire allant de Chetaïbi à Annaba, l’entreprise publique qui gère les ports lui a fait part qu’il n’y a point de poste à quai au port de Annaba. L’ex-ministre des Transports, actuellement élu à l’APN, Boudjemaâ Talaï, avait été interpellé sur son sujet. Aucun responsable algérien saisi par l’investisseur Mohamed D, résidant à Annaba, n’a daigné répondre à son courrier. Mais où sont-elles concrétisées les instructions des hautes autorités du pays en matière d’encouragement à l’investissement, notamment celles inhérentes au secteur du tourisme ?

Sources : http://www.elwatan.com/regions/centre/tipaza/la-bureaucratie-prend-le-large-12-08-2017-350809_149.php

Oran Saint Roch, une plage si belle et si secrète !


Avec sa petite digue enfoncée dans la mer, qui fait office de frontière avec la plage mitoyenne de Trouville, St Roch, première localité dépendant administrativement de la commune de Aïn El Türck et peuplée d’une centaine d’habitants environ, enchante celui qui la découvre pour la première fois.

Surplombée par le Rocher de la Vieille et le Djebel Santon, sa forme en demi-crique fermée sur son flanc droit par le massif montagneux, offre un paysage unique, rendu presque irréaliste par les reflets de la dense végétation qui inondent la mer d’une couleur verdoyante qui va se mêler au fond marin rocheux.

En 1912, sur un terrain accaparé par Godefroy Bouisse, un colon de La Sénia, dont le nom a été donné deux ans auparavant à l’actuelle localité de Bouisseville, est créé le faubourg de Saint-Roch-sur-Mer.Inaccessible que par une seule voie sinueuse qui se prolonge sur plusieurs dizaines de mètres jusqu’en contre-bas, le faubourg de St Roch, est séparé de Trouville, l’actuelle «Les Pins», par un oued longitudinal asséché qui va mourir en contrebas.

Les pêcheurs à la ligne ou au fusil harpon, les jeunes gens bien branchés, et depuis quelque temps des vacanciers hors wilaya, ont jeté leur dévolu sur cette plage, qui se distingue par son calme, loin du brouhaha des autres plages populaires, fortement fréquentées. La configuration géographique, escarpée et rocailleuse, défavorisera fortement St Roch. Une défaveur qui continuera bien après, mais qui lui sera salutaire finalement, car elle gardera son cachet naturel, brut, même si plus tard des constructions en béton ont vu le jour, au côté des belles villas en bois ou taillées dans la pierre, aux toitures en tuile rouge. Un cachet aujourd’hui disparu dans la quasi-totalité des localités balnéaires de la commune de Aïn El Türck, sauvagement envahies par le béton.

C’est ce qui expliquerait, qu’à ce jour, l’affection particulière des anciens Aïn-El-Turckois, qui, de temps à autre s’offrent une journée dans cette plage, est toujours vivante. Pour ces derniers, se baigner à St Roch ou organiser une partie de pêche ou encore un «caldéro», une spécialité culinaire des marins faite d’un mélange de poissons, est un moment privilégié. C’est presque un pèlerinage que l’on accomplit avec humilité et ferveur.     

Sources : http://www.elwatan.com/hebdo/magazine/saint-roch-une-plage-si-belle-et-si-secrete-12-08-2017-350810_265.php

ANIMATIONS AU NIVEAU DES PLAGES DE BÉJAÏA Le “ciné plage” et “le livre et la mer” à l’honneur


Étalée sur quatre jours et engagée en faveur de la promotion de la lecture dans les milieux des jeunes vacanciers, l’opération “Le livre et la mer” a connu un franc succès à Beni Ksila et Aokas.

Le programme d’activités culturelles concocté par la direction de la culture de Béjaïa se poursuit, au grand bonheur des estivants, des amateurs du cinéma, du livre et de la musique. Ainsi, dans la coquette station balnéaire de Tichy, c’est le “ciné plage” qui est à l’honneur depuis le 6 août. Pour sa 3e édition, l’événement culturel, qui s’étalera sur 4 jours, verra la projection de plusieurs courts et longs métrages. “Quotidiennement, les projections débutent à 21h30 par un court métrage suivi d’un long métrage, parmi les productions algériennes les plus récentes”, a fait savoir la direction de la culture de Béjaïa, qui a indiqué qu’un “ciné bus” du Centre national du cinéma et de l’audiovisuel a déjà sillonné huit communes de la wilaya du 5 au 14 juillet dernier. Plus loin, au centre de vacances Anissa Tour 1 à Souk El-Tenine, c’est la bibliothèque itinérante de la direction de la culture de la wilaya, qui a élu domicile depuis dimanche. Intitulée “Le livre et la mer”, l’opération, étalée sur quatre jours et engagée en faveur de la promotion de la lecture dans les milieux des jeunes vacanciers, a connu un franc succès à Beni Ksila et Aokas. Le livre est aussi à l'honneur. Une association a donné rendez-vous à la place du 1er-Novembre pour les amoureux du livre. Tout le monde est invité à venir avec un livre, assister à une séance de lecture et inviter ceux qui ont des livres qu'ils ont déjà lus à les mettre à la disposition de la bibliothèque. L'important étant de rendre le livre au centre des intérêts de la population. S’agissant de l’animation musicale, un programme a été élaboré et se poursuit toujours dans neuf communes de la wilaya. Aussi, une caravane artistique et musicale nationale intitulée “Été d’Algérie” a été initiée par l’Office national de la culture et de l’information, en partenariat avec la direction de la culture de wilaya. Après le chef-lieu de Béjaïa et Kherrata, c’est autour d’Adekar, Amizour et Souk El-Tenine d’accueillir la 3e caravane les 12, 13 et 14 août. Le programme en deux parties se déclinera en plusieurs spectacles de prestidigitation, de théâtre pour enfants et de magie pour le jeune public et en chant et musique pour le grand public. Plusieurs artistes, dont Djamel Chir, Alilou, Goussem, Joe Batouri, accompagnés par l’orchestre “Le rossignol”, seront accueillis pour l’occasion.

Sources : http://www.liberte-algerie.com/culture/le-cine-plage-et-le-livre-et-la-mer-a-lhonneur-275053

Bouira : l'ANBT sensibilise sur les risques de la baignade dans les barrages


BOUIRA - Une caravane de l'Agence nationale des barrages et des transferts (ANBT) est arrivée samedi à Bouira, où elle a entamé un travail de proximité pour sensibiliser les citoyens sur les risques de la baignade dans les barrages en cette période d'été et de grandes chaleurs, a-t-on constaté.

"Cette opération a été lancée lundi dernier pour sensibiliser les jeunes sur les dangers que pourrait constituer la baignade dans les barrages, où plusieurs cas de noyade ont été signalés depuis le début de la période estivale", a expliqué à l'APS le directeur général de l'ANBT.

Selon le responsable, ce travail de proximité fait partie d'un programme visant à sensibiliser les gens sur les risques de la baignade dans les barrages à travers le territoire nationale. "Ce programme porte essentiellement sur une campagne menée au niveau des médias avec des spots publicitaires mettant en garde contre ce genre de baignade", a relevé M. Arezki Berraki.

Arrivés dans la matinée à Bouira, les agents de l'ANBT se sont rendus à Haizer (est de Bouira), où ils se sont rapprochés des citoyens des villages situés près du barrage de Tilesdit (Bechloul) pour expliquer aux jeunes l'ampleur des dangers que pourrait constituer la baignade dans les barrages.

"Le risque de noyade est énorme. Il incombe aussi aux parents de sensibiliser leurs progénitures sur ces dangers qui guettent leurs vies", a mis en garde un des agents de l'ANBT, rencontré par l'APS à Bechloul, où ils distribuaient des brochures portant des conseils et des mises en garde.

Cette caravane "sillonnera tout le territoire national, notamment les villages et Dechras situés près des barrages, afin de les sensibiliser sur ces risques. Nous avons préféré entamer ce travail de proximité par les wilaya de l'Est puis le centre et enfin l'Ouest", a souligné le directeur général de l'agence.

Selon les chiffres fournis par M. Berraki, 19 cas de noyade dans les barrages ont été enregistrés cette année par l'ANBT à travers le territoire national. 

"Nous travaillons et nous sensibilisons les gens afin d'éviter le pire", a-t-il dit. "Pour cela, dans le cadre de notre programme, nous envoyons des SMS par téléphone afin de sensibiliser et mettre en garde les citoyens sur les risques de noyade dans les barrages", a-t-il encore affirmé. 

Les services de la protection civile accompagnent l'ANBT dans ce travail de sensibilisation pour expliquer aux gens la complexité des opérations de sauvetage dans les barrages en cas de noyade, a conclu le responsable.

Sources : http://www.aps.dz/algerie/61439-bouira-l-anbt-sensibilise-sur-les-risques-de-la-baignade-dans-les-barrages

9ème Trophée Algérien en Surfcasting


La marine algérienne dévoile sa nouvelle corvette de fabrication locale


La corvette baptisée Raïs Hassen Barbiar 807, c’est le dernier né de l’ECRN d’Oran. Mesurant 62m pour un tonnage de 600 tonnes de déplacement. Sa construction avait été lancée en 2009, sa superstructure livrée en 2015 et ce n’est que cette année qu’elle a reçu son armement qui ne diffère pas de celui des corvettes Djebel Chenoua.
Les premières photos diffusées par la DCIO laissent entrevoir 4 cellules transversales de missiles anti-navires chinois C802 à l’arrière du vaisseau. Un canon de 76 mm chinois PJ26. La présence à l’avant d’un élément du radar 347G laisse indiquer la présence d’un système de défense anti-aérien de courte portée CWIS probablement un Type 730 de 30MM. Le radar de navigation et de détection aérienne est le Type 363.
En réalité, l’armement de cette nouvelle classe de corvettes, qui s’apparente plus à un patrouilleur lourd, dispose de la même philosophie d’armement que les Djebel Chenoua et se dote d’un CWIS plus moderne et d’un canon de nouvelle génération. Comme les Djebel Chenoua la Raïs Hassen Barbiar, ne dispose pas de missiles anti-aériens à guidage radar. Il est de tradition d’avoir sur chaque navire un tireur de MANPAD SA18.
La différence essentielle entre les deux classes de navires fabriqués en Algérie, réside dans les dimensions qui ont gagné 8 mètres en longueur et un mètre de large, ce qui permet à la 807 d’accueillir un groupe commando par exemple.
Il est à rappeler que l’inauguration de cette corvette a eu lieu pendant la tournée du Chef d’Etat-Major, Ahmed Gaid Salah dans la 2 éme région militaire à Oran, où il a en outre inauguré hier un régiment de missiles S300 nouvellement constitué.

Sources : https://www.menadefense.net/2017/08/08/marine-algerienne-devoile-nouvelle-corvette-de-fabrication-locale/

Des lodges flottants pour promouvoir la destination Algérie


Les destinations maritimes vont se diversifier en Algérie avec le lancement de ce mode original d’hébergement en Algérie.
Annaba a reçu la visite, au début de cette semaine, de deux chefs d’entreprises spécialisées dans l’écotourisme, venus de France, à l’invitation du cabinet Boukhari d’accompagnement des porteurs de projets d’investissement, pour présenter les avantages multiformes des lodges et hôtels flottants, un concept de plus en plus prisé de par le monde, mais totalement inconnu dans nos contrées.
Après une brève mais instructive tournée, à travers les deux immenses zones humides du Parc national d’El-Kala, dans la wilaya d’El-Tarf, dont ils sont revenus émerveillés, Benmechri Sabrina et Christophe Roi  se disent convaincus que
la promotion des écolodges flottants est possible en Algérie ; qu’elle est même plus que souhaitable du point de vue de l’innovation et cherchent à développer un tourisme davantage tourné vers le développement durable, en réponse aux nouvelles exigences en matière d’écoresponsabilité.
“J’ai envie de dire que c’est le bon timing pour l’Algérie. C’est maintenant qu’on doit s’intéresser au tourisme durable. Il vaut mieux mettre cela en place, dès la première pierre, plutôt que de lancer un tourisme anarchique, un tourisme de masse, et dans dix ans, voir la catastrophe que cela provoque, puis se demander comment faire pour corriger. Il est beaucoup plus difficile de corriger que de démarrer du bon pied. C’est le bon moment”, assure, du haut de ses 25 ans d’expérience dans le domaine, Sabrina Benmechri, la patronne de ZenAge.
Cette dame, qui est originaire d’Annaba et qui se prévaut d’une solide formation en écologie, sait de toute évidence de quoi elle parle. Pour elle qui a une longue expérience dans la gestion des ressources naturelles, dans l’implantation des parcs nationaux, des parcs naturels régionaux et dans le développement de l’écotourisme dans les aires protégées en Afrique, en Europe du Nord, en Amérique centrale, le tourisme durable est la panacée au drame des grands bouleversements que vit la planète, du réchauffement climatique, de la perte de 46% de la biodiversité terrestre.
Un bilan négatif, mais une situation qui peut être sauvée, pour peu que les gens changent de conscience vis-à-vis de la nature et s’efforcent de rétablir l’équilibre. “L’écotourisme est pour moi le meilleur vecteur. C’est comment recréer des liens entre l’homme et la nature à travers une action récréative, ludique, à travers une action vivante. Le touriste a besoin de vivre quelque chose de différent. Les Algériens ont besoin de vivre et de revivre, donnons-leur le meilleur ! C’est l’objet de notre présence, c’est aujourd’hui l’expérience que Christophe Roi et moi nous vous proposons à travers un Farea”, insiste la patronne de ZenAge.
Évoquant une fois encore les bienfaits dont la nature a gratifié la région d’El-Kala, notre interlocutrice ne cesse de s’extasier devant la beauté des lacs naturels qui y existent. “Ce que j’ai découvert à El-Kala, les espaces que j’ai vus sont uniques, magnifiques. Nous avons un joyau naturel à nul autre pareil”, dira-t-elle, en affirmant que c’est sur ces sites qu’un projet comme celui qu’elle et son partenaire proposent “peut et doit être réalisé”. Intervenant à son tour, Christophe Roi, le directeur de Farea, l’entreprise de constructions flottantes, indique qu’il a personnellement recensé une dizaine de plans d’eau de toute beauté et en tous points conformes à l’esprit de l’écotourisme.
Optimiste, cet opérateur assure que les destinations maritimes vont se diversifier en Algérie avec le lancement de ce mode original d’hébergement en Algérie. “Des villages flottants sont l’aboutissement de ce concept. Ces ensembles seront des modèles en matière d’écologie et de propreté”, ajoute-t-il. Pour ce qui est de l’alimentation et de l’autonomie en énergie, ce spécialiste indique sur le fait que les maisons flottantes sont équipées de panneaux photovoltaïques et de batteries.
S’agissant du respect de l’environnement, il signale que les constructions proposées sont garanties sans déchets dans l’eau, puisqu’elles sont équipées de toilettes sèches, sans eaux noires, alors que leur vidange se fait sans aucune nuisance pour la clientèle. La capacité d’accueil des lodges est modulable. “La maison est équipée pour 12 personnes et elle peut également être transformée en pépinière d’entreprise, avec restaurant, bureaux ou même capitainerie, pour ceux qui ont la passion maritime”, signale-t-il, avant de conclure.

Sources : http://www.liberte-algerie.com/actualite/des-lodges-flottants-pour-promouvoir-la-destination-algerie-274779

La ligne maritime Oran-Aïn El Turck Une desserte plébiscitée par les voyageurs


Immersion dans le ferry qui assure la desserte maritime entre Oran et Aïn El Turck à la grande joie des vacanciers.

Depuis son lancement officiel le 5 juillet dernier, la liaison maritime urbaine reliant Oran à Aïn El Turck connaît un franc succès. Le départ se fait à partir de la station maritime urbaine, à la pêcherie d’Oran, plus exactement en face de la capitainerie, pour arriver, une heure plus tard, à la Corniche oranaise, par la plage les Dunes (en face du phare de Cap Falcon). Autant dire que les vacanciers s’en donnent à cœur joie : Ils sont, au total, deux ferrys italiens à assurer le va-et-vient maritime. Les usagers de ce moyen de transport disent voyager en toute quiétude à l’intérieur du ferry, où se trouvent des agents de l’EPO et ceux de la Sûreté nationale pour assurer la sécurité.

Parmi les usagers, on trouve de tout : Des familles entières, des bandes de jeunes, des couples, ainsi que des vacanciers venus de plusieurs wilayas du pays, comme Annaba, Constantine, Alger, Boumerdès, Tiaret, Saïda ou encore Tlemcen. Il faut deux heures pour faire l’aller-retour Oran-Aïn El Turck (au moins une heure pour la traversée et 30 minutes pour l’embarquement) mais, généralement, ceux qui utilisent ce moyen de transport ne sont pas pressés par le temps : ils sont là pour profiter de la mer et du soleil.

Les deux navires italiens ont été affrétés par l’Entreprise maritime de transports des voyageurs (EMTV). Il s’agit des navires Maria Donda et Sichamraz III, pouvant contenir, respectivement, 320 et 340 places. Certains des estivants motorisés laissent leurs voitures en stationnement dans le parking sécurisé dans l’enceinte de la pêcherie, à quelques mètres de l’entrée de la station de transport maritime urbaine

Il s’agit d’une nouvelle structure d’accueil qui a été entièrement aménagée par l’Entreprise portuaire d’Oran (EPO), qui a mobilisé également un personnel et des agents pour veiller au bon accueil des passagers, ainsi que leur orientation. Selon le chef de la station, un cadre de l’EPO affecté, Aoufi Benoradj Ali, «depuis le lancement de la desserte, et grâce à l’apport d’un important effectif des agents du port et des éléments de la police, les choses vont bon train et se déroulent normalement, et cela malgré le flux des estivants depuis la proclamation des résultats du  bac.

Il faut savoir que pour une traversée, on affiche complet sans aucun incident». Les passagers se complaisent à prendre en photo ou à filmer l’intérieur et l’extérieur des bateaux pour laisser des souvenirs de cette traversée. Ils prennent aussi en photo la baie d’Oran et son front de mer, la corniche et le flanc de la plage des Dunes avec ses complexes hôteliers qui dominent le rivage dans une belle mixité et une ambiance bon enfant.

Pour revenir à la durée de la traversée, notons qu’au niveau de la pêcherie, l’ouverture du guichet commence à 9h30, le départ s’effectue à 10h à destination des Dunes pour une traversée de trente minutes à bord du bateau le Maria Donda, qui navigue entre 21 et 22 nœuds. La tarification appliquée sur cette ligne est de 200 DA pour les adultes et 100 DA pour les enfants de moins de 11 ans.

Les passagers pourront trouver toutes les commodités en self-service pour se restaurer au niveau de la cafétéria installée à l’intérieur de la station jouxtant la salle d’embarquement. Pour le transport des estivants vers la pêcherie, des navettes de bus de l’ETO sont mises en place pour assurer le déplacement à partir de la place Valéro (centre-ville) pour 20 DA. Par contre, arrivés à la plage les Dunes, les vacanciers se plaignent du manque de bus pour se rendre à Aïn El Turck.

L’autre point négatif relevé est le manque de signalisation indiquant le lieu de cette station en allant vers le port d’Oran. Ceci dit, de l’avis de plusieurs vacanciers rencontrés sur les ferrys, «la traversée en vaut la chandelle». «Pour une somme de 200 DA, on a une vue splendide de la baie d’Oran, son port et autres édifices qui longent le front de mer. Pour le retour, à partir la plage les Dunes, nous croisons le second navire, celui qui lâche les amarres à 11h30 en venant d’Oran».

Pendant notre traversée, nous étions en présence d’un groupe de trente-huit enfants âgés entre 8 et 12 ans de l’association culturelle El Bahia qui passent leurs vacances d’été dans une colonie à Mers El Kébir. Enfin, il faut signaler que l’équipage italien qui assure la traversée, veille de 10h jusqu’à 19h, aux opérations d’embarquement et de débarquement et à la sécurité des enfants à l’intérieur ainsi qu’au niveau des deux terrasses.   

Sources : http://www.elwatan.com/regions/ouest/oran/une-desserte-plebiscitee-par-les-voyageurs-02-08-2017-350246_135.php

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